Photos : Alice Duffelcocotte et Paula Rhoïde.

dimanche 18 mars 2012

Métamorphoses et chrysalides

Voilà, je suis en train de prendre mes marques dans mon nouveau blog, je sais, je déménage souvent, je déménage autant que je mue, je suis sujette aux métamorphoses depuis sept ans maintenant, de chrysalides en chrysalides, je deviens autre chose, à moins que je n'apprenne à mieux me connaître... Je ne saurais dire. En février j'avais écrit sur mon carnet de notes : "Il est long le chemin pour arriver jusqu'à soi, suis-je arrivée ? Ai-je encore du chemin à faire ? Nul ne le sait si ce n'est le mystère..."

samedi 17 mars 2012

Journée Guide Nature Volontaire

Programme milieu humide au matin et batraciens l'après midi. C'était sympa malgré les interro surprises (maintenant je vais pourvoir répertorier les batraciens de la mare... N'entendez pas par là, que je vais les épingler dans un répertoire, à l'ère de la photo, y'a plus besoin de coller les animaux dans le formol, pis, de toute façon, ça ne s'accorderait pas avec la déco de notre maison).
Bon, comme on est sur les bancs de l'école, on fait aussi tout un tas de jeux. Aujourd'hui, j'ai été tour à tour butor étoilée (il faut retenir étoilé !!) pollution (c'est vraiment pas mon truc) et prairie humide. Alors, hier encore je l'ignorais, mais aujourd'hui, je le sais, je préfère être prairie humide et fleurie, dansant dans le vent. D'ailleurs comme je suis vannée, je vais aller végéter un brin ;-)

vendredi 16 mars 2012

Ah !!! N'ayez pas peur, c'est un cri de joie !

Après m'être échinée sur mon projet papier banane depuis plus d'une semaine, je viens d'en venir à bout ! Bon, je vous fais saliver pour rien, je ne peux pas vous montrer. Eh non !!
Bon, je crois que j'ai mériter de m'arrêter pour aujourd'hui !

Préparatifs

Réveillée à quatre heures moins des biquettes et c'est dommage, j'aime bien les biquettes et en voir quelques une supplémentaires cabrioler dans mon troupeau imaginaire m'aurait bien plu, mais bon passons. Je réfléchissais à une question que je m'étais posé il y a des mois déjà, sans y répondre : que vais-je emmener au salon du livre ? Et j'ai entendu mon roi accueillant me rappeler que l'an dernier, je devais l'emmener le premier jeudi d'avril à une expo, lui faire rencontrer du monde, tout ça. C'est vrai qu'il n'est jamais sorti d'ici. Du coup, entre cette boite là et la couverture de mes six histoires, si je veux un stand harmonieux, le choix devrait se faire presque de lui même, ai-je pensé. Et c'est ce qui se produit, en effet.
Accepter d'avoir la cervelle à l'ouest est une chose qui n'est pas facile : c'est que j'angoisse un brin quand je ne prépare pas les choses des lustres avant (comme auparavant) mais je constate que oui, je plante une graine et ma cervelle la jardine tandis que je ne fais rien. La première fois que j'avais accepté ça, je m'étais vu écrire pour une revue, un mois après la sollicitation et voir mon texte accepté d'un coup d'un seul et sans retouche. 
Me montrant qu'il faudrait peut-être que je me fasse un brin confiance.
Alors mon expo s'appellera "quelques (ou, j'ai une petite place et il faut que je remballe et déballe deux fois) jalons dans mon parcours de petit Poucet" (à la Prévert le petit Poucet, ça va de soi. Je vais donc au salon à dos d'autruche ! Elle sera garée sur le parking dehors, avec un seau de clous et une cloche pour son quatre heure. Tout le monde ne la verra pas, ça va de soi. Il faut un don d'imagination pour voir ces choses là).
Prévert me guide, il est celui qui m'a écrit (ben oui, je prends ses mots pour moi, c'est comme ça, il ne m'en a jamais tenu rigueur jusqu'ici, ni émis la moindre des réclamations) : "le meilleur moyen de ne pas avancer, c'est de suivre une idée fixe", alors puisque c'est lui qui me l'a demandé, j'ai lâché prise et j'ai découvert... quoi donc ? Toute une ligne d'horizon, dites donc !

PS : le premier qui pique une plume au croupion de mon autruche se verra botter le sien, c'est dit !!

NB : mince de mince !! Dans la foulée d'avoir publié ce billet, j'ai reçu un mail me demandant "Votre animal est-il bien assuré ?". Ben dites donc, heureusement que je ne suis pas parano !! Le hasard est étonnant :-D

jeudi 15 mars 2012

Grosse discussion, hier soir avec petit homme

qui est en train de vendre sa femme (enfin, il s'est remis en tête de faire la promo de mes six histoires et de faire du démarchage, il l'aime ce bouquin). Moi, je ne sais pas quoi lui dire, car si j'ai eu quelques retours assez extraordinaires, des gens qui l'ont lu d'une traite et des qui l'aiment au point de le lire et de le relire), la mayonnaise n'a pas pris, et ceux qui ont eu le courage d'être sincères lorsqu'ils n'ont pas aimés, m'ont dit que c'était trop dense et fouilli, fouilla. Je le sais, j'ai écrit cette œuvre ainsi parce que j'aurais voulu en lire une de cet acabit et aussi pour faire plaisir aux gens que j'aimais et qui réclamaient sa sortie lorsque je leur lisais à voix haute, sinon, il serait resté dans les cartons. J'ai eu aussi la bonne surprise de voir quelques personnes en prendre sous le bras pour essayer de lui donner d'avantage de place en ce monde. C'est réconfortant, touchant. Oui, bien des fois tout de même j'ai eu l'impression d'avoir eu raison de sortir ce bouquin, tel quel, mais mérite-t-il qu'on réimprime des exemplaires pour qu'il circule d'avantage et peuple d'autres étagères et peut-être d'autres esprits et cœurs ? Je n'ai pas la réponse, j'aurais une tendance naturelle à dire non. La femme qui a écrit ce bouquin s'est raccrochée à une bouée et n'avait pas confiance en elle, elle n'a pas pensé à un public, aux aspects commerciaux indéniables et indispensables à prendre en compte pour faire vivre une œuvre en davantage d'exemplaires. Je ne voudrais pas léser le public et je ne voudrais pas que le papier usé pour porter mes mots soit gâché.

mercredi 14 mars 2012

J'ai fichu une correction à la femme que je fus jadis

Une conteuse m'a demandé si je voulais bien lui prêter un de mes textes, du coup, je lui ai retapé et je corrige les fautes. Alors, je sais j'en fais encore, mais par rapport à avant, j'en fais franchement moins !!
Comme l'histoire concerne le papier et le recyclage et qu'elle a été sollicitée sur le thème du développement durable, elle a pensé à moi et cette histoire. Je dois dire que ça me fait bizarre. Aurais-je encore écrit ce texte aujourd'hui ? Je ne sais pas. Cette oeuvre que j'avais oubliée, je constate qu'elle vit sa vie.
Aujourd'hui, je l'ai augmentée d'un proverbe coréen, j'aime introduire mes écrits par une citation, un proverbe...
Celui choisit est : "même une feuille de papier est plus légère si on la porte à deux".

Je l'ai choisi car depuis j'ai fait mon deuil de certains projets que j'aurais dû porter avec d'autres. Les projets furent incinérés dans la cheminée, j'ai besoin de ça pour pouvoir vraiment passer à autre chose. Ce qui choque bien des gens je le sais, mais comme ils n'avancent pas à ma place, ma foi, je ne m'en excuse pas.
A l'époque, si j'avais besoin des autres, les autres eux n'avaient pas besoin de moi, c'est comme ça ! C'est ainsi que j'ai appris à porter une feuille de papier seule et ne riez pas, sorti de la cuve quand le tamis fait ventouse, ce n'est pas toujours léger. Les papetiers qui soulevaient du Raisin ou du Jésus, était gaulés comme des charpentiers. Je travaille pour l'instant de petits formats, pour les A3, j'attendrai de pouvoir m'installer au jardin et d'être trempée comme une soupe.

A titre indicatif, le format raisin mesure 50 cm par 65cm et le format jésus, 56cm par 76cm. Je n'ai pas de tamis ni de cuve pour cette taille, ni d'associé d'ailleurs avec qui le poids seraient plus léger, à n'en point douter !! Je crois même qu'il est impossible de soulever ça seul !!! Avant d'être tout léger le papier est tout lourd.

Un commentaire ? En guise de billet ? Mais c'est quoi ce blog ? Ben n'importe quoi, pourquoi, vous en doutiez ?

Le commentaire de MAP à mon précédent billet était resté sans réponse. Ici, ça ne se fait pas, tout commentaire méritera une réponse ou sera supprimé. Ben oui, je suis chez moi et je suis pas du genre à tout laisser dire. N'importe quoi, oui, mais tout, non !
Alors voici ma réponse à MAP :
Oh, ben mince, je ne t'avais pas répondu, dis donc, m'enfin c'est quoi ces manières ! Tu ne le vois pas, mais je joins le geste à la parole et je me botte les fesses, enfin la fesse droite, avec mon talon droit. Ce qui indique que j'écris ce commentaire debout, ce qui est peut-être un détail pour toi, mais qui ne veux rien dire du tout !! :-D
Eh bien ma foi, on a enfin bu la bière de Noël qu'on leur réservait, on s'est aussi souhaité tout un tas de bons voeux de bonne année, j'avais émis de nous souhaiter de joyeuses pâques, mais ma copine m'a assuré qu'on se reverrait dans ses environs du calendrier... Elle n'a pas dit le modèle de 2012... Mais j'espère vivre encore quelques années, alors, on devrait se voir à pâques un de ses quatre ! :-D

mardi 13 mars 2012

De la difficulté de rencontrer les gens près de chez soi

Il est assez aisé de rassembler une tablée de blogueurs éloignés, mais alors boire un coup avec des potes qui habitent à un,quart d'heure de bagnole ou une heure de bus, c'est vraiment pas simple !! Depuis le 4 décembre, ça remonte un brin. Et pourtant, il y'avait un jour de plus en février, cette année. Non, parce que l'on serait tenté de penser (la tentation est partout, même dans les pensées, dites donc, on voit que c'est le printemps !) que les années bissextiles seraient d'avantage propices aux rendez-vous. Eh bien non ! Et on oublie assez souvent de le dire, je trouve. Et encore, je ne vous parle pas d'une soirée crêpes avec une copine qui eut dû avoir lieu, depuis, ouh, là, là, si je savais écrire Mathusalem, c'est le mot que je choisirais !! Enfin par bonheur cette dernière devrait migrer dans les Pyrénées et je suis sûre que là, ce sera BEAUCOUP plus simple pour qu'on se voit !!

Voilà qui est étrange

J'ai envie d'aller faire du papier ! Oui, à 3 heures 30 du mat' !
Dans ma vie, j'en ai fait des mauvaises nuits, pétrie d'angoisses, de peurs, de cauchemars qui me tombaient dessus en plein cœur du sommeil. Il m'est arrivée de me réveiller par stress d'un examen, la faim, l'envie de pisser, de câliner mon homme, bref, des trucs normaux, mais me lever par envie de faire du papier, ça c'est une première ! Et je trouve ça, quand même un peu étrange. Depuis 36 années que je vis avec moi, j'arrive encore à me surprendre !!

lundi 12 mars 2012

Brêve incursion dans ma cervelle câblée en autodérision.

Je me suis rendue dans mon atelier où se trouve ma table et mon fer à repasser, pour aller défroisser une chemise que j'ai tout l'air d'avoir piqué à Thomas Fersen :


je suis passée devant une reproduction de photo de Doisneau punaisée au mur :


en me disant que j'étais pile poil coiffée comme la chienne de l'ami Jacques ! J'ai tiré la langue pour voir et si pour la couleur, je repasserai, pour le reste, c'est à peu près tout pareil !

dimanche 11 mars 2012

Nom d'une pipe ! Rendons à Nicolas, ce qui est à Nicolas et à Jacques, ce qui est à Jacques

Mais non, je vais pas vous causez de président de la république, c'est une maison de qualité, ici, dites donc !! Enfin je trouve :-D
Souvent j'entends en référence à Boileau : "cent fois sur le métier remettez votre ouvrage", mais pour être exact, il a dit : "Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. Polissez et le repolissez..." Pour ce qu'il y est de remettre à cent fois, là, c'est du Prévert : "Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage à demain, si l'on ne vous paye pas le salaire d'aujourd'hui". Voilà, ça m'importait de l'écrire, non pour Boileau, on peut l'écorcher autant qu'on veut, je m'en tape, mais pour ce qui est de Prévert, là, c'est une autre affaire !

samedi 10 mars 2012

Oh, joie !

Une fleur à ma hauteur enfin éclose. C'est le printemps ! Reste plus qu'à voir le jaune des pissenlits et je pourrai me déguiser en coquelicot froissé pour me planter les pieds dans l'herbe !

Histoire de merle, de paresse, de patronne et de visserie (huilée à ma façon, autant dire qu'on ne peut guère dire bien huilée ;-D)

Le merle scarifie notre pelouse et je le regarde bosser, c'est assez agréable d'être contrôleur du travail fait par d'autres. Bigre me découvrirais-je des atomes insoupçonnés de patronne ?
Que je réfléchisse, je prends actuellement mon pied à réaliser un travail artisanal... Je n'ai donc point encore acquis l'âme d'une cheffesse. Ouf, c'est juste la paresse qui me gagne ! Et ça tombe bien, j'ai besoin de fixer des étagères dans l'arrière-cuisine (endroit métamorphosé en moulin à papier de fortune). Comment ça, vous ne voyez pas le rapport ? La paresse ne serait-elle donc plus la mère de toutes les vis ?

vendredi 9 mars 2012

Vous connaissez Sabine Brossel ?

Ben moi non plus, mais l'une des libraires chez qui j'ai déposé des bouquins lui a fait un chèque pour mes livres vendus...

mercredi 7 mars 2012

A chacun ses rêves...

...moi, je rêve d'une pile hollandaise. Meuh, non, pas d'une pile importée d'Hollande, même qu'il n'y aurait pas besoin de se demander quel genre de luzerne aurait absorbé le lapin pour durer aussi longtemps. Non, je rêve d'une pile hollandaise comme ça et tant qu'à faire, si je pouvais avoir le moulin qui va avec... à la rigueur, je me passerai du champ de tulipes !
Parait que pour gagner à la loterie faut s'acheter un billet dites donc, et moi qui pensais que c'était un moyen de s'offrir un impôt consenti à un rythme pluri-hebdomadaire.

mardi 6 mars 2012

On pourrait croire que non, mais si, en fait Lao Tseu avait de l'humour ou (oui, c'est au choix ce soir) le titre est plus long que le billet lui même

"Celui qui a inventé le bateau a inventé le naufrage".
(Me demande ce qu'il penserait de l'inventeur de la croisière !).

Dans ma boite aux lettres

m'attendait le règlement du salon du livre, je commençais tout doucement à penser à exposer et proposer à la vue des nouveautés, tâter le terrain pour mes futurs projets... mais la question est réglée : ce qui a trait à l'écriture et à l'illustration, aux livres quoi, sans compter l'assurance à la charge de l'exposant, mes vitrines en verres et mes globes seront mieux ici (mes sculptures n'entrant pas en littérature et puis, je me doute que je ne vais en vendre bésef des bouquins et l'idée c'est de renflouer un brin mes caisses pas de les vider).
Mon prochain livre n'étant pas là de sortir... Au contraire même, sentant le numérique vent en poupe, je me suis attelée à la plasticité pour avoir contact avec la matière. J'ai besoin de sentir et de palper les choses en vraie.C'est comme ça depuis décembre 2009, et je crois que c'est parti pour durer. Le livre sans papier, mon petit homme essaye de m'en faire la promo. Oh, je suis convaincue, et largement même, mais je suis convaincue pour les autres auteurs, pas pour moi. Peut-être que s'il faut vivre avec son temps, alors je ne suis pas faite, en mon temps, pour être auteure. C'est ma conclusion, conclusive ou transitoire, je ne saurais le dire pour l'instant.
Bref, pour le salon du livre, ce sera tout petit stand, car j'ai peu de visuel pour mes six histoires et que ma tache n'est plus d'actualité.
J'aime quand les affaires sont si rondement menée, j'ai plus rien à penser ou presque dites donc !!

lundi 5 mars 2012

La gravité n'est pas une gentille fille. Quoique si, un peu quand même.

Des fois, je joue les imbéciles, Bon d'accord, je recommence : souvent, je joue les imbéciles (et n'ayant aucune espèce de suite dans les idées, j'en viens avec une régularité métronomique à me demander pourquoi on pense parfois (voire même souvent) que je suis bête à manger du foin. Alors que jamais, je n'en ai goutté. Vu la bonne odeur que ça dégage, c'est peut-être un tort, d'ailleurs).
Alors, quand je joue aux imbéciles (oui, au pluriel, plus on est de fous plus on rit), je me demande (entre autre) comment c'était le monde avant que Newton ait inventé la loi de la gravité. Ce qui est bien une imbécilité, car à y réfléchir deux minutes, on voit tout de suite, que c'est la pomme qui a inventé la gravité en chutant au lieu de prendre son envol (oui, avant que le fruit ne cause tous ces soucis, nous vivions en poésie, les pommes volaient et on avait même pas besoin de se baisser pour les ramasser, elles vous tombaient rôties dans le bec, c'était-y pas chouette ? A l'époque se prendre une tarte, ça avait une autre allure, c'est moi qui vous le dit !).
Bref, la moitié de ma production papetière du matin est tombée par terre et j'eus préféré que cela se produise après lui avoir appris à l'éviter. Comment ? On dit léviter ?
Bref, j'ai recommencé, non mais ! N'empêche que c'est bien tombé :-D, sans cette péripétie papetière, je n'eus rien eu à vous raconter.

vendredi 2 mars 2012

Carte postale


Les vacances touchent à leur fin.
Le temps était couvert mais comme disait Willy (William Arthur Ward) "Une journée nuageuse ne peut rien contre un tempérament radieux", alors ma foi, la météo chagrine nous n'en avions cure ! Nous visitons le Nord artisanal et artistique, des journées bien remplies ponctuées d'ateliers plastiques et de fous rires. La carte est une des deux seules photos que j'ai prises (MAP et petit homme s'en donnent à cœur joie et font moult clichés), un détail de la sculpture qui accueille le visiteur au Musée de la dentelle de Caudry, où le tulliste Bernard nous a fait une visite fort sympathique et des plus instructives. Je suis sortie de là, bien fière d'être nordiste, ben oui ! La veille à la poterie de Ferrière la Petite, ce fut tout pareil et le guide potier était tout aussi avide d'être agréable à son public, deux biens beaux moments !
Voilà, je viens de finir le pique nique (de le préparer, hein ? Pas de le manger ;-D) et nous filons !

Bonjour chez vous et très belle fin de semaine à tous

Sandrine

lundi 27 février 2012

Map m'a dit un jour : "Les bonnes occasions ça se provoque"

Alors, j'ai attendu que petit homme soit en vacances et j'ai fomenté (eh oui, j'ai peut-être pas l"air comme ça, mais je fomente !) quelques invitations. Nous étions sept à table hier (cette partie du mobilier est plutôt bien dressée chez nous).
J'ai joué de mes casseroles samedi, dimanche et nos convives ont visiblement résisté à ma compagnie et ma cuisine ! La veille, nous avions kidnappé MAP devant le contrôleur de la gare de Valenciennes (indifférent au fait que Fred lui prenne la valise des mains et l'embarque dans la voiture !). On l'a relâchera peut-être en fin de semaine...
Pour les invités d'hier, on les aurait gardé avec volontiers, ne serait-ce que pour voir leurs têtes enfarinées au petit déjeuner et vérifier qu'ils résistent au scones au fromage blanc sortis tout chaud du four et à ma confiture de coing (qui est une tuerie, faut bien l'avouer), mais bon, notre vieille bicoque ne compte qu'une geôle où nous séquestrons MAP pour l'instant...

jeudi 23 février 2012

L'appareil électrique de la semaine

Cette fois c'est notre téléphone qui a lâché. Notez que je suis plus copine avec ma machine à laver qu'avec le téléphone. Et puis, et puis c'est tout. En ce moment, je n'ai rien à dire. Je suis toute à la joie des vacances qui se profilent ! Partir ? Non, mais accueillir ! Voui !

mercredi 22 février 2012

Vais-je oser encore une fois tenter l'ironie au risque d'être incomprise ? Vais-je le faire ? Ne vais-je pas le faire ? Le mystère est en grand complet avec montre à gousset, mais il refuse de me donner l'heure. Gougeât !.

Je me fais une pause décoction au gingembre. Le gingembre vous requinque un homme, imaginez donc l'effet que ça peut produire sur une femme, la moitié d'un homme donc !!


(Vous noterez ou pas, que dans notre plat à fruits, il y a des oranges "non traitées", c'est relatif, parce qu'étant emballées dans du papier plastique, je peste, à chaque fois que je les déballe. Elles sont donc un petit peu traitées quand même).

mardi 21 février 2012

Tu vas pas encore nous parler de balai ?

Ben si, mais de celui des mésanges qui balayent le ciel, elles ont rassemblé les nuages d'un côté, par contre je ne sais pas qui les a repeint en blanc, ils étaient roses au tout petit matin. Je me suis pris un moment pour regarder par la fenêtre, faire l'inventaire de mon jardin en friche, en attendant le printemps. Mon dos allant mieux, je vais pourvoir m'occuper de mon petit coin de nature et ça me met déjà le coeur à la fête ! Mon coeur est déjà en mode printemps, j'attends que la nature accorde ses violons à ceux de mon palpitant.

samedi 18 février 2012

Préparation à la métamorphose

Etape 1 :
Manger des bananes (seule, petit homme déteste ça) et garder les peaux.

vendredi 17 février 2012

Contente !

Et puis ? Ben c'est tout, mais c'est déjà bien, non .-)

Bonjour chez vous.

jeudi 16 février 2012

Question essentielle

tellement essentielle que j'ai arrêté de fiche le sacré désordre que je m'emploie à mettre (avec un certain zèle) dans mon atelier, c'est dire ! Voyez plutôt :
Mes attaches parisiennes sont fabriquées en Allemagne, est-ce normal ?

Retrouvailles, anniversaire et cimetière !

Petit homme était à Paris, il revient tout à l'heure. ce soir, on boira à la santé des morts, ma grand mère eut eu un printemps de plus aujourd'hui. Elle aimait le vin rouge. Ce matin je repensais à la dalle toute grise de son caveau de ciment sur lequel à passé trente berges, je suis enfin allée me recueillir, prenant mon courage à huit bras, j'avais pas le droit. Bien sûr ça peut paraitre ridicule, à trente ans, on est une femme, n'est-ce pas ? Moi j'étais encore une toute petite fille effrayée, c'est comme ça, et le monde est petit, s'il avait su, je ne sais trop ce qui serait arrivé et j'avais surtout pas le courage de le savoir.
L'habit de ciment gris sous lequel dorment les ossements de ma grand mère est si triste qu'il sera à jamais de circonstances, dans mon coeur, sa tombe est fleurie, d'une volée de fleurs sauvages, aujourd'hui, je vais y repiquer un rosier. Celui au pied duquel avec sa bonne amie elle avait été photographiée. Un jour les morts ne vous manquent plus, c'est autre chose, quelque chose qui fini par être comme un réconfort.

Je n'aime pas les cimetières et leur lits de pierrre. Je n'aime pas les cimetières non parce que la mort m'effraye, il me semble que c'est con d'avoir peur d'un truc inéluctable, mais parce que même à cet endroit les volontés, les dernières ne sont pas respectées, il y a les règles et les codes, le commerce aussi, faut bien que les croque morts se nourrissent.
Je me suis souvent tapé des délires sur mon enterrement, mais à la vérité, vraie, j'aurais voulu être enterrée debout, dans un linceul à même le sol. Enfermée dans ma boite, sous un caveau de marbre ou de béton, il en faudra du temps pour que mon humus aille nourrir les pissenlits ! Ce n'est pas une image, je voudrais vraiment avoir des pissenlits sur ma tombe et si un môme venait me souffler sur les graines, ça me ferait bien plaisir. Et Fred de me dire sans doute : "tu t'en ficherais , tu te rendrais plus compte de rien". Je sais bien, mais un môme qui souffle des graines de pissenlits dans un cimetière, ce serait bien joli et gai. C'est à ça aussi que ça sert de rêver, de mon vivant j'aurais eu une belle mort ! Je sais, je suis barge, mais je suis étonnée que vous en soyez encore surpris ;-)

mercredi 15 février 2012

Question existentielle

Crois-je en dieu ?
Ah ça c'est de la question existentielle qui ressemble pas à de la chanson de sansonnet, n'est-ce pas ?

Quand je suis fâchée après la vie qui est pas toujours gaie, que je vois la misère, la famine, le trop d'eau des inondation, la sécheresse, l'humanité qui se tire dans les pattes depuis la nuit des temps, Jésus cloué sur sa croix (vous parlez d'un symbole !) les politiques qui font leur show, tout à fait déconnecté des réalités sociales, des gens qui se plaignent parce qu'ils ne sont partis qu'une semaine au sports d'hiver cette année. Quand je vois un film comme "precious", le cancer, la marée noire, un père qui humilie ses enfants en public, une mère qui est obligée de s'asseoir sur sa fierté pour faire tourner la marmite et j'en passe (vous avez compris la nature de tout ce qui me fâche), alors, je m'invente un dieu et je lui botte le cul.
Du coup, ben je me demande si j'y crois ou pas, logique. Non ? Ah bon !

Parlons de la rose, deuxièmement, proverbes : deux.

Si l'on veut être ami avec une rose, il faut se frayer un chemin parmi les épines.

La rose n'égratigne que celui qui veut la cueillir.

mardi 14 février 2012

Hasard de timing

Aujourd'hui, c'est la saint Valentin, dont je dois bien l'avouer, je me contrefiche, hors j'ai la semaine dernière entamé un processus de fabrication de papier végétal. Des amours en cage.


Aujourd'hui, ils sont libérés, ne reste qu'à les coucher sur des feutres et les presser. Bien sûr le papier filigrané ainsi obtenu ne servira pas pour l'écriture, mais l'écriture manuscrite à l'aube du livre numérique, qui s'en soucie ?


lundi 13 février 2012

J'ai ressorti mon Prévert, il n'est jamais loin, jamais vraiment rangé, alors comme ça sur son étagère, il s'ennuyait

Que diriez-vous d'un poème ?

Sanguine

"La fermeture éclair a glissé sur tes reins
et tout l'orage heureux de ton corps amoureux
au beau milieu de l'ombre
a éclaté soudain
Et ta robe en tombant sur le parquet ciré
n'a pas fait plus de bruit
qu'une écorce d'orange tombant sur un tapis
Mais sous nos pieds
ses petits boutons de nacre craquaient comme des pépins
Sanguine
joli fruit
la pointe de ton sein
a tracé une nouvelle ligne de chance dans le creux de ma main
Sanguine
joli fruit
Soleil de nuit"

Je ne sais pas pourquoi, je sens que les os du bonhomme se sont un brin réchauffés.

De l'importance des petites choses ou pas

Ce matin, allez savoir pourquoi, j'ai pensé à mes vieilles billes en terre, j'en avais quelques unes, trouvée dans le jardin. Vous vous cassez le dos à bêcher et hop, vous voyez remonter une bille à la peinture écaillée et c'est comme un planisphère miniature qui sort des entrailles de la terre.
J'aime bien les poupées russes, surtout la petite dernière, celle qui ne s'ouvre pas et garde sont entièreté et tous ses mystères. La bille de terre dégottée dans le jardin, si elle est verte ou bleue est un peu comme cette matriochka là, mais en mieux. On peut la regarder et voyager vers des contrées connues et aimées ou inconnues et désirées. C'est magique.
J'ai prêté mes billes, un jour, on me les a jamais rendues. Je voyage plus jamais en miniature. Mon dos va mieux, je vais pouvoir piocher et bêcher cette année... Me demande si je vais voir remonter un de ces petits trésors, le premier d'une nouvelle collection.
Ben quoi, on peut bien rêver un peu, non ? C'est pas parce que le vrai monde prend le chemin d'être mis à feu et à sang qu'on peut pas penser à ses billes perdues. Si ? Ah bon ! Ben dites donc si on peut plus rêver c'est que le monde il file vraiment un mauvais coton !

dimanche 12 février 2012

Les papillons aux ailes brisées, un papillon aux ailes dépliées

Souvent, quand je fais le nettoyage de printemps; je trouve des bouts d'ailes colorées, ça me chagrine, si vous saviez ! Alors parfois je les ramasse et je m'en vais creuser au bout du jardin, dans un endroit où gisent des larves de cocons de vers à soie et une coccinelle. Cet hiver, j'ai trouvé un paon du jour venu s'éteindre dans la cuisine, à plat, comme les papillons épinglés des entomologistes.. Il m'arrive de rêver qu'on leur court après avec un filet et qu'on colle ces bonshommes dans un bocal sur un lit d'ouate imbibée de formol... Les papillons, je les aime dans la nature, la trompe plongée dans le nectar des fleurs.
J'avais créé une petite bonne femme qui n'a jamais eu son histoire, un personnage auquel je suis fort attachée, elle tient un petit livre tout blanc et faute d'y lire sa vie, la pauvresse peut désormais poser ces yeux sur le parchemin coloré du bel insecte déplié. Je l'ai posé là en pensant à Jules Renard : "Papillon, ce billet doux plié cherche une adresse de fleur". Celui ci est arrivé à destination, butinant un livre sans mots et offrant consolation à la plus charmante des petites roses.


vendredi 10 février 2012

Toute à la joie de nourrir mes invités

Voyez comme je suis toute sourire à préparer ma tambouille :



Sorcière ? Comme vous y allez ! Non, non, je fais juste un bon gâteau avec le fond de ma graisse à frites pour nourrir les mésanges à casquette du jardin, et aussi, ma foi le troglodyte mignon, le rare rouge gorge, un troupeau de moineaux et un merle enchanteur. L'an dernier ils étaient trois à se bagarrer le territoire de notre jardin à coups de cris infâmes mais cette année, celui qui a gagné siffle comme un rossignol. J'ai vu l'autre fois une pie et un martin pêcheur aussi. Chez nous il y a trois mangeoires et sur la table restée dehors, je m'en vais démouler ma pâtisserie oiselière et attendre les invités.

jeudi 9 février 2012

trouver les mots de la beauté sereine...

...je crois que c'est ce que j'aurais voulu faire. Une bouffée chaude vient d'éclore dans ma poitrine. Un souvenir. J'aurais voulu partager avec vous l'odeur de cette fleur, mais comment dire la merveilleuse beauté d'un champ de lin fleuri dansant comme la mer, Mais ce n'est pas la mer, ce n'est pas l'océan, c'est une eau dans laquelle on peut danser sans jamais y perdre pied. Moi je ne sais pas dire ces choses là, je veux dire les dire vraiment et susciter chez l'autre la même douce chaleur, comme une consolation au creux de la poitrine. Un jour, il y a longtemps, une seule fois, j'ai vu une mer de lin danser, caressée par le vent.

Hier fut une jouréne exeptionnelle !

Aucune tuile, rien ! Elle est pas belle la vie ?

mercredi 8 février 2012

La culture

en danger, part en couille et j'en passe en ce moment je n'arrête pas de recevoir des messages dans ma boite mails, dans ma boite aux lettres. Certes, il y a des années que je le dis, il faut dire que j'étais aux premières loges. Aujourd'hui j'ai pris du recul et je me demande, la culture est-elle vraiment en danger ? Je veux dire la création, je ne parle pas de l'argent qui vient nourrir les projets et les artistes, je parle de la culture elle-même. En réalité, la culture manquera de plus en plus de moyens, obtiendra de moins en moins de subventions. Mais, il y aura toujours des artistes, qui s'useront plus ou moins la santé pour créer dans ce vivier là. Quelques uns feront la différence et rencontreront un public qui pérennisera leur création et puis y aura la flot de tous les autres. Des artistes sans statut fixe. Je les plains.

mardi 7 février 2012

Jeudi, on aura une vedette à la maison !

Meuh non on reçoit pas une VIP, on nous livre notre lave linge, acheté chez Envie (boite de réinsertion professionnelle). J'aime bien ça la notion de réinsertion et faut dire aussi que c'est nettement moins cher !

Les bienfaits de l'hiver

Mais qu'est-ce qu'elle dit ?
Tout le monde peste parce que, comme aurait dit ma grand mère on est engelé de froid. N'y voyez pas un pléonasme, c'est une précision dans la gradation : avoir froid, être gelé et quand le froid mord la moelle de l'épine dorsale et qu'on a des piquettes aux mains et aux pieds, là on est engelé de froid.
Eh bien moi, je suis derrière mes fourneaux à faire des petits ragouts et j'ai tant de recettes et j'aime tant ça, qu'il peut bien encore faire froid pendant six mois (façon de parler hein ?) et puis quand je ne cuisine pas et que je ne mange pas (j'ai faim en ce moment, c'est dingue !) ben je me réchauffe et c'est précisément là que je trouve l'hiver super intéressant, je prends conscience de tout ce que je pourrai faire, quand le froid parti, je pourrai utiliser toute cette énergie là à faire autre chose !!

Les animaux intelligents hibernent, le printemps ils s'éclatent et dès l'été, ils engraissent pour pouvoir dormir à la morte saison... Nous comme signe d'intelligence (enfin de propreté, je sais plus, mon cerveau est con gelé), on a le rire...

lundi 6 février 2012

youpiiiiiiiiiiiii !

J'ai retrouvé le bouchon de ma bouillotte ! Ben, on se réjouit comme on peut, hein ;-D

Loi des séries. Encore ? Ben c'est le principe non ?

La machine vient de ne pas essorer et de mouiller tout le sol de la salle de bain... La vie est belle, quoi ;-) A la fin de l'hiver on aura de quoi se faire une toiture virtuelle dites donc !!

Fred au boulot

Après quatre jour de long week-end, il s'est levé comme une flèche pour aller voir s'il y avait de l'eau au robinet... Y'en avait ! Moi, je suis à l'atelier, j'ai pris le cours de mon planning à jeudi dernier. On est jeudi aujourd'hui, donc, et si je veux être suffisamment en retard pour revenir à un lundi sur mon planning, faut vraiment pas que je me presse !!! Je vais même m'autoriser à faire des trucs pas prévus ;-)

dimanche 5 février 2012

L'eau est revenue

jusqu'à la prochaine fois... régulièrement ça arrive, m'enfin la tuyauterie du réseau arrivant à 40cm sous terre, il ne pourra jamais être en hors gel (80cm) avant que l'organisme qui encaissent nos factures depuis treize ans maintenant se décident à faire les travaux... Je suppose qu'ils feront ça dans quatre, cinq ans, petit homme et moi avons planifié de déménager dans trois, quatre ans, quand notre budget nous le permettra. Contrairement à la moyenne des gens j'ai hâte de vieillir ! 
L'année où nous avons emménager, nos fournisseurs d'eau ont voulu nous faire régler le compteur qu'ils avaient changé, sous prétexte qu'il n'était pas situé en hors gel, il va s'en dire que nous ne nous sommes pas laisser emberlificoter, et que le jour ou leur tuyau arrivera à 80 cm sous le niveau de la terre, là, oui, on règlera la note (vu qu'à ce niveau du sol, il ne gèlera pas !!). Une seule fois on n'a pas payé notre facture en temps et en heure, c'est fou comme ils sont rapides pour venir chercher leur fric ou couper l'eau, c'est sûr que nous on ne peut les menacer de rien ! Et de telles manières, ça m'exaspère !

Pas d'eau

Et puis ? Et puis c'est tout. La loi des séries commençant à m'enquiquiner drôlement enfin non justement pas drôlement, je préfère me taire... Encore trois ans avant d'envisager le déménagement. Et cette année, bigre, bougre pouah est bissextile !

samedi 4 février 2012

Glissade et chiromancie, à moins que ce soit chiropractie, pis si c'était les deux ?

Mes titres me font rire, je ne sais pas pour vous, mais que je ris, c'est déjà ça !
Alors ce matin mon horoscope (que je n'avais ni lu, ni écouté) ne m'a pas mis en garde contre le gel et les lois de la gravité. Voilà Pour la chiromancie, c'est fait.

Aparté au sujet de ma vie lombaire :
Depuis quelques années, je suis sujette au mal de dos, quelques lumbagos et souvent une petite douleur au niveau de la cambrure. Je me souviens que la première fois que j'en ai parlé à mon médecin, il m'a dit : "marchez avec des talons ça ira mieux". Je fus interloquée en me demandant si il avait prononcé le serment d'hypocras, ou plutôt bu du vin d’Hippocrate (meuh oui, je sais que c'est l'inverse, voyons). Bref je commençais à penser "si ça continue je vais allée chez le chiropracteur (je dois avouer que la simple idée qu'il me dise : "je vais vous manipuler", me passait l'envie. Et puis faire la vaisselle ou le ménage en jogging et talon haut c'est assez caustique (et le caustique aide au décrassage, non ? ah bon :-D)

Fin de l'aparté mais on reste dans le lombaire :
Tout à l'heure, tandis que nous allions acheter des verres dépareillés aux compagnons du Hainaut, je n'ai pas vue une énorme plaque verglacée et je me suis retrouvée de tout mon long (1 mètres 65 cm) étalée sur le parking, le dos collé au sol car, n'ayant point du tout essayé de résister, j'ai accompagné le mouvement. Un monsieur est venu s'inquiéter tandis que Fred me tendait la main pour me relever. Il est à noter (détail important, il me semble) qu'aucune des personnes qui a assisté à la scène (une dizaine) n'a ri. Je me suis relevée et là, j'ai pu éprouver l'adage : un mal pour un bien. Ce petit mal de dos lancinant qui m'accompagnait est parti. Voilà donc comment j'ai fait une chute chiropractienne !

vendredi 3 février 2012

Parlons de la rose. Premièrement, un conte glané

"Il y a fort longtemps, en Arménie, un roi possédait un rosier qu'il faisait choyer comme le plus précieux de ses enfants. Car on prétendait que si sur ses maigres branches une rose fleurissait, elle donnerait l'immortalité au maître du jardin. Dès qu'arrivait le printemps, le roi venait chaque matin dans le jardin. Il examinait le rosier attentivement, cherchant désespérément le bourgeon qui le rendrait immortel. Et comme il n'en trouvait pas la moindre trace, il se fâchait contre son jardinier, qu'il finissait par chasser. Les années passaient et les plus grands experts s'étaient relayés sans succès au chevet du rosier, lorsqu'arriva un tout jeune homme. – Seigneur, dit-il au roi, j'aime les roses par-dessus tout, je souhaite tenter ma chance. Le roi s'apprêtait à le congédier, mais devant l'assurance et la détermination du jeune homme, il lui ouvrit les portes du jardin. À compter de ce jour, le garçon ne vécut plus que pour son rosier. Il bêchait tendrement la terre autour de son pied. Il l'arrosait goutte à goutte. Il demeurait près de lui nuit et jour. Il le protégeait du vent et, aux premières gelées, il l'habillait de paille. Il n'avait d'yeux et de souffle que pour lui. Dans sa folie d'amour, il finit même par lui parler : – Rosier, où as-tu mal ? À peine eut-il prononcé ces mots qu'un ver noir et luisant sortit des racines. Il allait le saisir, mais une hirondelle qui passait le happa et l'emporta. Alors un bourgeon vint sur le rosier. Et au petit matin, quand le jeune homme le caressa, une rose s'ouvrit. Fou de joie, le garçon courut annoncer au roi la nouvelle : – Me voilà immortel, me voilà immortel ! s'écria le monarque. Il couvrit son jardinier de cadeaux et lui confia à tout jamais les soins de la rose. Dix années passèrent et, un soir d'hiver, le vieux roi rendit son dernier souffle : – Finalement, se dit-il, tout cela n'était que légende. Le maître du jardin meurt, comme tout le monde. – Non, lui murmura le jardinier agenouillé près de lui. Le maître du jardin, ce ne fut jamais vous, mais celui qui a veillé et veille encore. Il ferma les paupières du roi et sortit, souriant, sous les étoiles. Il avait le temps, désormais, tout son temps "

La rose offre ses cadeaux à celui qui la cultive et en prends soin...

jeudi 2 février 2012

Congés frigorifiques

Petit homme était à la maison ce matin à une heure où d'ordinaire, il est déjà loin. Il avait envie de rester au chaud... Ben, il a été exaucé : la bagnole est en rade dans la cour...
La sagesse populaire chinoise nous met en garde : "méfiez vous de ce que vous désirez, ça pourrait bien arriver" !
Bah, ça fait partie de cette curieuse et illogique loi des séries. N'empêche y'a des savants pour inventer la bombe au napalm, l'atomique, les mines antipersonnels et j'en passe, mais pour la téléportation là, y'a plus personne, hein ?

mardi 31 janvier 2012

lundi 30 janvier 2012

Parait qu'il faut de tout pour faire un monde

Eh bien ça commence à me gaver cette histoire ! Moi je veux pas un monde, je veux un monde peuplé d'hommes libres, genre, vous savez "la liberté commence là où s'arrête celle d'autrui". Alors voilà, je pompe les mots d'Eluard qui a de belles utopies : "Il ne faut pas de tout pour faire un monde, il faut du bonheur et rien d'autre"
Non, je ne suis pas fâchée, j'ai juste mis quinze jours à réfléchir à ces quelques mots "il faut de tout pour faire un monde" et j'aurais tendance à croire qu'il faut de tout pour faire un sacré bordel !

Une des mille choses promise à Berthoise

Le week-end avant le week-end qui vient de passer, petit homme et moi sommes allés au MAC, mais non pas do ! Quelle idée !! Au Musée d'Art Contemporain du grand Hornu. Une expo sur les bijoux d'esclave (Brésil) m'y avait attiré, nous n'y étions jamais allés. Nous avons passé un très bon moment. La visite nous fut agréablement commentée par la meilleure guide (Non, non, elle ne s'appelait pas Nathalie) que j'ai eu en matière de visite en musée. Je me réserve pour vous causer de cette expo là.
Aujourd'hui, je vous montre juste un détail de la salle où ont lieu les ateliers des mômes :


La moquette laisse largement voir la liberté d'action et le plaisir que doivent avoir les mioches (les murs blancs n'avaient pas été épargnés non plus !). Des projections à la Pollock j'imagine...

dimanche 29 janvier 2012

Questions pratiques et jeux de mots approximatifs

En ce moment, entre deux comportements mon coeur, mon esprit, mon corps enfin tout ce qui fait ce que je suis (même ce dont j'ai totale ignorance) balancent.
Premier choix qui s'offre à moi (chouette mon esprit me fait un cadeau -plaisir d'offrir, joie de recevoir- il va voir ce qu'il va voir mon esprit !) : écouter la sagesse populaire, qui le temps passant ne me parait guère très sage. Il y a toujours un endroit où l'on peut par un levier d'esprit démonter le proverbe ou l'adage.
Second choix, le choix lettré, appliquer le conseil d'un auteur mort, histoire, si je me fourvoie, d'avoir un nom, un bouc et misères à qui je ne pourrai guère en faire, des misères, vu qu'il est trépassé et qu'il se fichera royalement que je le prenne en grippe ou en angine.

Attendu que généralement je préfère les morceaux de second choix et que dans la vie, il faut avoir une certaine logique, voire carrément lâchons le mot une constance (j'ai l'intuition qu'un troupeau de constance lâché à la surface du globe ne lui nuirait guère, au globe, à la constance, c'est moins assuré), mon choix ce porterait plutôt vers écouter Mark Twain.
La sagesse populaire voudrait qu'il ne faille pas mettre tout c'est œufs dans le même panier, ce à quoi Twain réplique : mettez tous vos oeufs dans le même panier et surveillez le panier !

Bon d'un autre côté faut que je commence par le commencement (maintenant que j'ai réglé le choix de la conclusion) : aller quérir des poules ou des cannes. Quoi ? Opter pour un oeuf de coq dont il sortirait six grues ? Ce serait merveilleux, certes, et puis ? Nan parce qu'il faudrait les nourrir tous ces volatiles dont je ne saurais que faire et ils risqueraient de me distraire du panier que je dois surveiller (que je n'ai pas encore acquis cela dit en passant). Et puis, il faudrait savoir, soit j'écoute Twain, soit je ne l'écoute pas, mais si je l'écoute, j'y mets tout mon zèbre (il est zélé si vous saviez !). 
Bon, où en étais-je ? Ah oui, trouver les graines de l'osier qu'il me faudra apprendre à tresser pour fabriquer le panier qui contiendra les œufs des volatiles que je n'ai pas encore acquis pour pouvoir les surveiller. Ah faudra aussi que je surveille la volaille alors, mais comment je fais pour surveiller le panier ? 
Billets de courses : acheter des graines d'osier et des yeux derrière la tête !

samedi 28 janvier 2012

le mot pour rire ou pas

Vous n'avez cessé d'essayer ? Vous n'avez cessé d'échouer ? Aucune importance ! Réessayez, échouez encore, échouez mieux. Samuel Beckett
Y'a des femmes qui ont de beaux yeux, d'autres de belles fesses, y'en a qui ont de beaux seins et même de beaux mollets ou des genoux pas cagneux, beaux comme des dieux, je ne vous dit que ça, il y en même qui des petits orteils mama mia, je ne vous dis que ça ! Ben moi, j'ai de beaux échecs ! Eh oui (pis de l'humour avec ça, ou pas ;-D).

J'avais mille jeux de mots hier soir

mais j'ai rêvé de cochons toute la nuit. Des petits gorétions qui ont laissé ma cervelle sans dessus dessous. Alors point de jeu de langage aujourd'hui, juste un beau week-end, ici ce sera pluvieux dehors, ensoleillé dedans. Bonjour chez vous !

vendredi 27 janvier 2012

Contraritristée et donc presque silencieuse et chanson pas gaie

On devait boire un verre avec un couple de potes, en appelant on a su qu'ils traversaient une sale épreuve, un môme de leur famille, 14 ans, atteint de leucémie, fin de vie en mode chimio. Je sais pas vous, mais moi, l'injustice de ce genre ça me gave, cette impuissance qui m'envahit tout à coup. J'ai mis la soirée d'hier et la matinée à chercher les mots, tout ça pour finir par envoyer un message de trois lignes à la con. Je veux bien que la vie soit belle aussi, mais c'est quand même une sacrée chienne quand elle s'y met. Alors, je cultive un bout de mon jardin créatif, ça me console et ça préservera un peu mon enthousiasme s'ils en avaient besoin pour se marrer.
S'ils ont besoin de consolation, là c'est moi qui boira comme une éponge et sera bonne à ramasser à la cuillère. Vous connaissez la chanson de Brel ?


jeudi 26 janvier 2012

(Extrait de vie privé)

Moi : Alors, et ses yeux ? (Petit homme avait rendez-vous chez l'ophtalmo)
Lui : Je fais de l'ypermétropie
Moi : C'est coa ça ? (oui, j'ai l'orthographe fantaisiste, mais vous aviez remarqué, n'est-ce pas ?)
Lui : c'est pas pour ceux qui prennent trop les transports en commun souterrains ? ;-)
Moi : Coa, tu vas te mettre à prendre de très grands métros en récitant le nombre pi et toutes ses décimales, même celles que l'on ne connait pas encore ? (ce qui pour moi veut dire toutes celles après 3,14159). On déménage alors ?
Lui : ça fait déjà un moment qu'on déménage ;-)

L'esprit étant, pourquoi aurions nous des conversations normales, genre : qu'est-ce qu'on mange ce soir ? Où que c'est que tu as mis les clefs que j'ai perdu ? etc, etc. Alors que nous pouvons tout à fait en avoir de fantaisistes !

Je lis des livres cochons

Eh oui !
Bon les photos ont été prises à l'arrache, mais je vous les montre tout de même, c'est que j'ai du papier sur la planche à dessins aujourd'hui.



La passion des cochons chez Flammarion et Le Cochon Histoire d'un cousin mal aimé, de la collection découvertes de Gallimard, on y apprend plein de choses, moi je voulais surtout savoir pourquoi la religion catholique avait dépprécié l'animal. Je ne fus pas déçue. elle l'a fait pour supplanter le paninisme (ah, non ça c'est l'opération qui consiste à coller des autocollants (généralement de footbolleurs mais pas que) sur des cahiers spécialement vendus à cet effet), pour supplanter le paganisme (qu'il ne faut pas non plus confondre avec le paganinisme), le cochon étant un animal vénéré (entre autres) par les celtes. Et pourquoi me demanderez-vous ? Parce qu'il mangeait des glands ! Eh, oui, ça ne s'invente pas et ça prête à sourire, enfin seulement si on est un brin grivois, sinon, ma foi (de porc), ça tombe à plat.
Le cochon est aussi un porte bonheur, on en offre à ses amis pour leur porter chance, m'enfin faut se méfier des quiproquos que ça pourait susciter, hein ? Parce que certains pourraient mal interpéter la chose et tenter leur chance justement, alors que vous ne vous y attendiez pas et que vous ne pensiez pas à mâle (où à femelle).

mercredi 25 janvier 2012

Questions existentielles, au menu d'aujourd'hui ; cochonneries

Alors moi, je voudrais bien savoir pourquoi il n'existerait pas UN cochon (et même plusieurs d'ailleurs) qui saurait apprécier la confiture à sa juste valeur, si on lui en offrait.
Je voudrais bien savoir pourquoi un cochon ne pourrait pas dire : je vais aux toilettes, hein ? Peut-être même que ses groink expriment moult : "j'ai envie de pisser ; j'irai bien soulager ma vessie (qui est parfois une lumière, dommage qu'il faille que je sois mort pour qu'elle soit montée en lampadaire)" et j'en passe.
Et enfin pourquoi un cochon ne pourrait pas engraisser si son eau était claire. D'autant que l'eau sale est peut-être plus porteuse de germes qui fileraient des réactions amincissantes que le contraire ?
Ce qui me prend ? Oh, rien, je me suis dit que c'était mieux que je ré-hausse le débat philosophique parce que c'était ça où causer de l'intérêt de la politique, n'ayez pas peur, j'ai dit dans le titre que je causais cochonnerie pas cochonceté. Demain, toujours pour éviter les cochoncetés, je vous causerai cochonnaille ! Quand je pense qu'il y a encore trois mois de débat politique, ben dites donc, heureusement que dans le cochon tout est bon, ça me fera des sujets de conversation !

Ou que c'est que j'ai mis

mes lunettes roses ? Je sais pas vous, mais moi, regarder le monde sans filtre, je peux plus !

mardi 24 janvier 2012

Je n'avais pas trouvé assez de boutons de la bonne taille, mais j'aime aussi le recyclage (suite de la description partielle du manteau d'une rêveuse)







Alors voilà, boutons trouvés, boutons récupérés, parfois griffés (comme le rouge) ou cabossés par la vie, disparates, désaccordés, parfois même pas ronds, triangulaire et même tout à fait patatoïde (en corne) pour l'un d'entre eux. Il y en a un vert acidulé comme un bonbon, on en mangerait !
Des boutons ré-assemblés, parce qu'au fond, même en un seul exemplaire, alors qu'il m'en fallait dix. Ces boutons là pouvaient bien encore jouer leur rôle. A savoir, câliner une boutonnière pour tenir mon petit corps à l'abri de l'hiver...
J'en ai rajouté deux qui ne servent à rien, ils sont là pour rappeler que les choses inutiles sont belles aussi et peuvent bien être détournées. Ces deux boutons là, sont sur mon manteau par affection et poésie. Tout d'abord, j'ai cousu un poisson de nacre rouge, parce que ce cher Walrus m'y a fait penser hier et que ce poisson méritait bien de s'aérer un peu et de sortir de son bocal (c'est un peu surréaliste, un peu fantasque, j'aime !) et aussi une petite maison verte, elle me fait rêver et j'y trouve refuge quand je mesure à peine deux millimètres.
J'aime beaucoup cet article, c'est rare, alors je le souligne, je l'aime parce que j'ai perdu un bouton et c'est cette chose un brin enquiquinante, de prime abord, qui m'a fait considérer et rafistoler mon manteau sous l'angle de la métaphore et de la seconde chance. J'aime bien cet article !
Ah, j'oubliais, j'en ai cousu un à l'envers, après tout s'il a envie de ne pas montrer sa face et de la blottir sur le tissu, il peut bien être monté à l'envers !

lundi 23 janvier 2012

J'ai perdu un bouton (description partielle du manteau d'une rêveuse).

un bouton de mon manteau vert, un vieux manteau pas usé, chaud et décontracté, je l'avais payé 100 francs, il y a longtemps donc, au siècle passé, à l'époque d'une autre monnaie. Oh, je ne vous dis pas le prix pour ouvrir la vanne du : 'avant c'était pas cher, c'était mieux, tout ça'. On est ici, maintenant et ici maintenant, j'ai un manteau vert auquel il manque un bouton, peut-être que quelqu'un dans la rue s'est penché pour ramasser mon bouton qui est donc devenu par le coup son bouton. Peut-être même que de retour chez lui, il l'a mis dans un bocal en verre, tout rempli de boutons comme je le fais. Je ramasse tout un tas de choses par terre. Quand je marche dans la rue, j'ai le nez par terre et la tête en l'air, ce qui fait que j'ai un bocal à boutons presque rempli (notez que ça ne veut rien dire, un bocal, c'est vague : 20 ml, 2000ml ? Je ne sais pas, il faudra que je le remplisse d'eau et que je pèse pour voir, je vous dirai).


mettre une photo de bocal à bouton ici

J'ai vidé mon bocal-à-boutons et je n'ai pas trouvé un lot appareillé de boutons pour réappareiller mon manteau vert (et déjà j'imagine mon manteau ancré au port prêt pour l'appareillage).
Hors, tout un lot de boutons neufs, ça vaut bien plus que le prix du manteau à l'époque de sa prime jeunesse, alors ma foi, je vais changer tous les boutons, oui tous, mais j'en mettrai un différent par boutonnière. Mon manteau sera rafistolé aux boutons trouvés, je trouve ça poétique et si ça se trouve je reperdrai un bouton trouvé jadis dans la rue et ce bouton sera ramassé par son premier propriétaire...

dimanche 22 janvier 2012

Mes amis, ne soyez pas inquiets !!!

J'ai juste mis ce blog en mode vacances. Pour les aspects "tissage d'histoires" (courtes, les bouquins, c'est plus pour moi, trop long, trop fatigant, je suis tombée malade à écrire le dernier, eh oui !), les travaux plastiques, j'aurai une mailing liste pour donner des news, quand il y en aura, pour l'instant, Miss Alice, vous causera quotidien quand miss Sandrine ne sera pas à l'atelier ou ailleurs pour donner vie, si possible, à un ou deux trucs qui lui tiennent à coeur. La création, surtout lorsqu'on veut qu'elle vive dehors le plus longtemps possible, n'est pas une chose qui nécessite qu'on y sème le doute à sa naissance. J'aurais plutôt besoin d'encouragements et de soutiens, mais j'ai remarqué, et ce depuis le Dautenbon (ça commence à remonter), que c'était les critiques négatives qui fusaient plus facilement que le reste. Sans causer des jalousies (je me demande bien de quoi : à 36 berges et en 6 années de création, j'ai quand même pas construit et gagné beaucoup, m'enfin, c'est comme ça). Et je ne vous cause pas des conseils donnés, non en fonction de la femme que je suis mais de ce que les autres auraient fait à ma place. V'là un truc qui me gave ! D'autant que des conseils, je suis assez grande pour aller en demander à des personnes qui sauront me causer en nuançant leurs dires. Et qui ne me voient pas comme une femme qu'on peut ou qu'on doit dominer mais me traitent sur un pied d'égalité. Voilà qui m'importe !
Comme les douloureux événements que j'ai vécu il y a deux ans (si je ne les raconte pas, c'est que je ne veux point en parler, désolée pour les curieux) m'ont mise le cul par terre, démontée pour ne pas dire pulvérisée et que je ne suis pas du genre "ce qui ne tue pas rend plus fort" (non, d'ailleurs, les forts ne m'impressionnent pas beaucoup, j'aime les sensibles) ni du genre à rester dépitée le cul par terre (où alors pas longtemps), non je suis du genre "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" et les métamorphoses rendent fragiles (et prennent du temps !). Le sachant (et étant frappadingue, certes mais point hérétique), je me préserve un peu, loin des vraies méchancetés et des maladresses qui font mal aussi, c'est comme ça. Même si on me dit toujours : "T"as qu'à t'en fiche". Ben oui, y'a qu'à, c'est bien connu.
Comme je ne peux pas demander aux gens de me préserver systématiquement, d'être nuancé ou de se mordre la langue, même quand je leur fournis des explications, je préfère agir en retrait le temps de remuscler la confiance que je devrais avoir en moi. Les doutes, réveillent l'angoisse, qui réveille les cauchemars. Alors oui, je sais, les artistes sont souvent maso, moi, perso, je ne ressens aucun plaisir à souffrir, au contraire même !! Et ce que je fais en ce moment, c'est simplement me préserver un brin pour construire parce que je me préfère, et de loin, sensible plutôt que planquée dans une carapace. De toutes façons, je ne peux guère en avoir une, j'ai essayé maintes fois et je me sens enfermée. Je suis faite pour avoir l'esprit libre et le cœur attaché aux gens que j'aime.

J'ai métamorphosé ce blog pour garder contact avec vous, voilà tout.

vendredi 20 janvier 2012

Fais le beau, donne la patte

Un peu cabot ce chat, non ?

Chez nous ça regaz !

Après des allers et venues gaz de France, chauffagiste, gaz de France, finalement c'était le détendeur du compteur et pas la chaudière ! A l'heure où j'écris ses mots le ballon d'eau chauffe.
Fred, qui était exceptionnellement en congés, est content, ça lui a fait de la visite et de l'occupation !! Et on a pu épargner de la vaisselle sale, tout un évier bien rempli, j'avais cassé quelques bols, les rescapés auront peut-être eu le temps de faire des petits !

Chez nous, ça ne gaz plus

ce qui veut dire pas de chauffage au réveil, ça fait frisquet, on va rester confiner dans la salle à manger, heureusement on a une cheminée et du bois (l'un n'allant pas sans l'autre), on a passé un hiver à la regarder éteinte et vous savez quoi ? Ben, ça ne réchauffe pas !
Pour la cuisine, pour une fois mon boulot va nous sauver la mise, j'avais récupéré une plaque de cuisson électrique pour mes ateliers papiers banane itinérants. Et une marmite d'eau chaude pour la toilette de Fred, une !
Alors, ça ne gaz plus certes, mais ça chauffe quand même ! C'est la période, un petit bonheur n'arrive jamais seul. La vie quoi.

jeudi 19 janvier 2012

Rodéo fini et loi des séries avec exception exceptionnelle (au singulier, une seule, faut pas déconner non plus). Mes titres me consternent

Cet endroit, contrairement aux apparences sommaires et peu accueillantes, sera juste un lieu pour parler du quotidien hors créatif, ça c'est pour la partie de titre rodéo fini, pour la partie loi des séries avec exception exceptionnelle, voici :
Alors, hier l'alimentatin de mon netbook a rendu l'âme, je vous avait parlé du frigo (je ne me lasse pas de la joie d'avoir une armoire (pas design, pas grande, pas in, pas out non plus, qui fasse du froid !). Avant lui y'avait eu le four traditionnel (Alors nous avons dû changer le four et la plaque, parce que le four tout seul était hors budget alors que le four plus la plaque étaient dans nos prix, eh oui ! La logique de la société de consommation me déglingue, mais bon, j'avais besoin d'une plaque pour cuire le papier dehors, l'occasion faisant le couillon (c'est le mot qui me vient quand il faut consomme, j'ai donc eu ma palque de cuisson dans le jardin.))
Avant le four traditionnel, le lave linge avait lâché, en mode tambour plein, je m'étale par terre, sinon, c'est pas rigolo. Après notre frigo, c'est maintenant au tour du micro-ondes et là, accrochez-vous au pinceau, asseyez-vous, enfin faites ce que bon vous semble pour ne pas être estomaqué ou tomber le cul par terre :  oh, miracle et contre toute attente, il y a un espoir de changer une pièce qui ne coûterait pas plus cher qu'un modèle neuf, dites donc ! Punaise, dans notre société de consommation y'aurait encore un truc qu'on peut réparer pour le principe, sans se dire "on est vraiment cons, un neuf c'est moins cher !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!" Non, je ne me suis pas endormie sur la touche exclamative, je n'en reviens pas !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Tout ça pour vous dire que j'ai branché un clavier à mon tout premier netbook qui a une alimentation en parfait état de marche mais dont le clavier est fichu (pour excès de nettoyage ! L'informatique n'aime pas le nettoyage de printemps !!!). J'étais crevée et je me demande encore pourquoi, au lieu de me reposer, j'ai voulu laver mon clavier, le mystère reste entier, je pourrais faire une thèse sur ma façon de créer et pourquoi je le fais, mais sur le ménage, j'ai aucun élément de réflexion !!! Étonnant ? Oh que non ! Le ménage même y réfléchir, j'aime pas ça !

Explications

cette nuit j'ai dormi deux heures
Deux heures peuplées de cauchemars, c'est comme ça, c'est ma vie (j'en ai ras le derche, mais je n'y peux rien). Expliquer ce qui s'est passé dans ma boite mail, hier ? Oh, ça ne servirait à rien, pour essayer de me faire comprendre faudrait que j'écrive une biographie et encore, raconter ma vie n'a jamais été une solution.

Il n'y a pas une once de mon intériorité consciente que je n'ai pas fouillée, peut-être que le problème, c'est que je connais pas vraiment mon histoire que je me trainerai comme ça jusqu'au bout. On ne m'a pas vraiment donné la vie, je pensais que j'arriverai à la voler, mais non. Je vois bien que j'ai développé une sensibilité trop, je sais pas quoi et que j'ai des carences affectives qui sont là et qui me pourrissent la vie, je progresse mais jamais assez, faut croire.

Geindre ? non, ce n'est pas ce que je fais, je n'ai pas dormi, pourtant depuis quatre heure du mat' je prends ma vie en main. Pourquoi ? Parce que j'y crois encore ? Non, je n'ai plus ce genre d'optimisme... Juste pour ne pas sombrer, au fond la colère, la tristesse, la peur, ce sont des moteurs aussi, ça mène nul part, mais l'important au fond ce n'est peut-être pas d'aller quelque part. Ma grand mère disait : on ira tous dans la terre à patates.
Là-bas pour elle, c'était une terre d'égalité, c'est vrai qu'au cimetière, quelque soit la taille du caveau, on n'est que cendres et poussières, vagues ossements, peut-être faut-il en être conscient pour vivre, même quand la vie ne veut pas.
M'en fiche, je suis triste, épuisée mais après la pluie, y'aura une éclaircie. C'est la vie. La météo s'est accordée à mon humeur, bizarrement ça me console !

Désolée pour le visuel

un autre suivra, quand je me sentirai inspirée pour ça.

Le taureau par les cornes

Bon, vous aurez remarqué peut-être ou pas mais désormais mes messages de blog seront signé Miss Alice D, pour tout un tas de raison mûrement réfléchies. J'ai pas dormi de la nuit tellement j'y ai réfléchi ! Et y'aura du changement de façade sans doute à moins que je n'aille squatter mon ancien terrier...
Faut que je réfléchisse !
J'ai à peu près mille choses à faire, alors j'y file.

dimanche 15 janvier 2012

Dimanche à l'atelier

je tripatouille la matière... et je fais quelques croquis, j'ai perdu la main, je dois dire, mais j'ai retrouvé le plaisir de faire ! Et puis ? Et puis c'est tout pour l'instant, bonjour chez vous et beau dimanche !

vendredi 13 janvier 2012

Il fait enfin froid ! Ben, oui, les gens rêvent d'été et moi de gel !

Non que j'aie acheté un terril et que je sois devenue marchande de sport d'hiver, mais voilà des semaines que je guette le thermomètre, histoire de coller une glacière dehors en attendant d'avoir un frigidaire qui fasse du froid, toujours pratique cette option là ! Et enfin, ce jour est arrivé.

M'enfin le frigo est vide et on nous livre le nouveau demain !! C'est ballot, vous trouvez ? Nous on est même pas étonnés, on a généralement ce qu'on veut quand il est trop tard ou presque. Bon, comme on a de l'humour, ça nous fait toujours marrer ou sourire, c'est déjà ça !! Et puis, à partir de demain, on va pouvoir se taper le luxe de faire les courses une seule fois par semaine ! ça c'est ce que j'appelle une bonne nouvelle !! Et une bonne nouvelle n'arrive jamais seule... J'ai hâte de savoir qu'elle sera la seconde !!

jeudi 12 janvier 2012

Mission impossible et vague considération sur le clair de lune à Maubeuge

Ranger mon atelier, bureau, réserve (le tout dans une seule pièce).
Bon j'aurais pu me défiler en me disant qu'à l'impossible nul n'est tenu, mais je suis mon propre patron et je suis ma propre ouvrière, autrement dit, je peux pas me défiler et ne pas m'obéir. Je pensais me syndiquer, mais au vu de l'actu, je me dis que si je me file des pots de vins, je vais finir par me saouler toute seule et boire seule, c'est pas dans mes habitudes, j'aime bien trinquer. 
Alors, mon atelier c'est un peu le capharnaüm croisé avec la jungle. Sauf que le seul danger est de marcher sur une punaise qui tombe toujours du mauvais côté (mais non pas celui de la confiture, celui qui pique), une mère éléphant n'y trouverait pas ses petits et pour cause, y'a pas la place pour loger un seul éléphanteau, alors plusieurs ! Et puis j'habite assez loin de l'espèce animale. Le zoo de Maubeuge, c'est pas la porte à côté (et le clair de lune n'y est pas si terrible que ça, je tiens à le signaler ! Et rouler les r est beaucoup plus palpitant que de regarder le lever de lune sur la Sambre maubeugeoise et aller aux fraises bien plus délicieux). Mais qu'est ce qu'elle raconte ?

"Je suis allé aux fraises
Je suis rev'nu d'Pontoise
J'ai filé à l'anglaise
Avec une tonkinoise
Si j'ai roulé ma bosse
Je connais l'univers
J'ai même roulé carrosse
Et j'ai roulé les R
Et je dis non, non, non, non, non
Oui je dis non, non, non, non, non, non, non, non, non

Tout ça n'vaut pas
Un clair de lune a Maubeuge"

Ben quoi ? J'ai la culture que je peux !

mercredi 11 janvier 2012

Avez vous déjà essayé de boire une aspirine effevescente avant qu'elle ne soit tout à fait dissoute ?

Bon, là, vous allez me dire : "non" (en pensant sans doute : "qui pourrait avoir une idée pareille !"), et je vous assure que vous êtes passé à côté d'une expérience pas très agréable, certes, mais instructive ! Comme je suis sympathique, dans la plupart des cas (mais pas toujours, vous allez voir ce que vous allez voir !), je vais vous livrer,  non le compte rendu de la chose, mais la conclusion :
IL NE FAUT PAS BOIRE avant que tout soit bien effervescé ! NON, il ne faut pas !
Oui, une telle vérité est si estomaquante qu'ils n'osent même pas l'écrire sur l'emballage, ni même sur la notice, avec ses douze pages d'effets secondaires, même en tout petit-petit-minuscule. Faut dire que jamais, ils n'auraient pu imaginer que la dernière imbécile venue le ferait, oubliant que les cons osent tout et que c'est même leur marque de fabrique ! Mais je m'égare, je noie le comprimé pour vous filer la migraine (c'est là que je prouve que je ne suis pas toujours sympathique).
Et pourquoi fais-je ceci ? Parce qu'en ce moment, j'ai la cervelle en effervescence. Euh, non, ce n'est pas douloureux, (merci de vous inquiéter). Alors pour pouvoir boire mes mots dans un avenir proche ou lointain (c'est dans ce but que je vous donne mal à la tête avec mes propos incongrus), il va falloir attendre que j'ai achevé d'effervescer.
Comment ça marche ? Mais c'est tout simple. Ma cervelle s'est d'abord liquéfiée (de microbe en microbe, j'ai eu la tête comme une citrouille (ce qui ne signifie en aucun cas que je me sois choppé la grosse tête !), puis (toujours de microbe en microbe), j'ai eu le cerveau comme une soupe. Ensuite, une idée est venue se fragmenter et se dissoudre tout en libérant du gaz de carbone, (ne le répétez pas, sinon, je vais avoir la brigade du grenel de l'environnement aux fesses !) et un principe actif !

En fait, je dis ça, mais je ne sais pas bien ce qui se passe dans ma caboche, j'ai juste noté en six ans de vie créative que les gens aimaient beaucoup avoir des explications, alors j'en donne avant qu'on m'en demande, histoire de ne point être soumise à la question ! Quelle torture ! (Ouais, je lai déjà faite, mais je ne m'en lasse pas :-D).

mardi 10 janvier 2012

Ah, eh, oh, hein bon (j'avais pas vraiment de titre, celui-là fera bien l'affaire) en réalité j'ai trouvé un titre bien meilleur (à mon sens, qui n'est toujours pas le sens commun) mais je vous laisse le premier quand même !!) L'autre titre ? Trouver son cheval.

Trouver son cheval, je tenais ça d'un conteur, dont j'ai oublié le nom, et je le regrette, j'ai raconté cette histoire maintes fois, mais je ne sais plus si je l'ai fait en blog. Alors voilà :

Un petit garçon regarde, mettons Rodin (il faut que ce soit un sculpteur) qui burine, martèle, polit et tutti quanti (j'aurais peut-être dû choisir un sculpteur italien ?) et puis pose ses outils. Et là le mioche lui demande :
- Mais comment tu savais qu'il y avait un cheval à l'intérieur ?

Pour moi, le sens de la vie c'est ça. Eh oui, pour être heureux, il faut trouver son cheval (et ne pas faire cavalier seul, enfin ça c'est une variante personnelle).

Alors, il y a deux ans, un mois, quatre jours moins une heure, la vie m'a désarçonnée. Mon cheval a pris le mors au dents et s'est carapaté. Le cul par terre, je me suis relevée. J'ai trébuché maintes fois (je suis obstinée, un homme c'est fait pour être debout et une femme est un homme comme les autres, si, si, l'impératrice? Vous préférez Oui, oui, why not ?)
J'ai tourné en rond, courru dans tous les sens pour essayer de retrouver mon ancien cheval, pour m'apercevoir que j'étais désormais trop abîmée pour encore tenir les rennes d'un cheval de bataille.
Déprimée, un brin et à ma façon, je me suis bottée les fesses pour aller à pieds (je ne sais pas si y'a un 's' mais j'ai deux pieds, c'est incontestable). J'allais à pieds parce que je suis trop fauchée pour une auto, les gens me croient écolos et je m'appelle pas Léon, râpé pour le semi remorque. (Quoi ? Les camionneurs ne portent pas tous ce prénom ? Mince alors ! ), M'enfin je m'égare, parfois on ne l'attend plus et on se retrouve narines à naseaux avec un tout nouveau dada. En selle ! En ménageant sa monture, of (cheval de) course, qui veut voyager longtemps... vous connaissez...

Alors, je ne sais pas, encore, si je vais déménager de blog, de toutes façons si vous me suivez depuis tout ce temps, vous viendrez ailleurs, n'est-ce pas ? D'autant que voir une mule ascendant chamelle enfourcher un dada, c'est suffisamment cocasse et vous aimez le cocasse, si, si. Et puis si ça se trouve vous pourriez en être de mes balades à cheval... Si, si ( l'impair actrice ? Non, non, l'impair à tord) .
En fait, je vous parle cheval alors que la bonne métaphore eut été "de train en train"... mais bon, si vous veniez pour la logique, vous ne viendriez plus depuis longtemps ! Explications au prochain numéro, ou au suivant, enfin un jour quoi :-) Le titre sera alors De train en train.

Vous n'avez rien compris à ce billet ? C'est normal !! Vous avez compris ? Vous pourriez m'expliquer, siouplé ? ..-D

lundi 9 janvier 2012

Tiens, le blog est parfois indispensable...

...je fouille pour trouver de quoi meubler mon avenir (la nature a horreur du vide, et, bon, je suis parfois trop nature :-D) et il se trouve que mes choix me conduisent vers des trucs qui disent : "veuillez communiquer l'adresse de votre blog". Un signe vous croyez ?
Ma foi, si ça se trouve, je vais encore venir vous enquiquiner !

dimanche 1 janvier 2012

Horoscope et mot de la fin (prévisions de Chouravie...)

pour les natifs des premier, deuxième, troisième et quatrième décans, de tous les signes mais surtout du vôtre. Cette année, vous l'aurez sans doute constaté, rime avec BOUZE ! Marcher dedans porte bonheur, alors nager dedans, imaginez donc ! Qui plus est, la constellation de la grande casserole rencontrera la conjoncture de la betterave en lune montante, je puis donc affirmer sans me tromper que cette année, les navets ne manqueront pas de courage (ni de cinéma), que les indésidérables feront chou blanc et que les petits légumes gentils et sympas feront quant à eux leurs choux gras, le poète et le jardinier ne manqueront pas de radis. La chasse aux cornichons étant officiellement ouverte, ils s'occuperont de leurs oignons sans vous prendre le melon. Toutefois, quelques lancés de tomates seront sans doute à prévoir pour les remettre à leur juste place, probablement en avril-mai.
Amis poireaux, méfiez-vous de l'oignon : il vous pompera votre sève et vous végéterez à ses côtés. Jolies courgettes vous ferez d'heureux mariages avec les dahlias en émoi. Rassurez-vous monsieur le maïs, cette année le haricot vous choisira pour rame et vogue la galère donc !

Eh bien il ne me reste qu'à vous souhaiter un joyeux potager et une bonne salade. Joyeuses soupes à tous !