Photos : Alice Duffelcocotte et Paula Rhoïde.

mardi 10 janvier 2012

Ah, eh, oh, hein bon (j'avais pas vraiment de titre, celui-là fera bien l'affaire) en réalité j'ai trouvé un titre bien meilleur (à mon sens, qui n'est toujours pas le sens commun) mais je vous laisse le premier quand même !!) L'autre titre ? Trouver son cheval.

Trouver son cheval, je tenais ça d'un conteur, dont j'ai oublié le nom, et je le regrette, j'ai raconté cette histoire maintes fois, mais je ne sais plus si je l'ai fait en blog. Alors voilà :

Un petit garçon regarde, mettons Rodin (il faut que ce soit un sculpteur) qui burine, martèle, polit et tutti quanti (j'aurais peut-être dû choisir un sculpteur italien ?) et puis pose ses outils. Et là le mioche lui demande :
- Mais comment tu savais qu'il y avait un cheval à l'intérieur ?

Pour moi, le sens de la vie c'est ça. Eh oui, pour être heureux, il faut trouver son cheval (et ne pas faire cavalier seul, enfin ça c'est une variante personnelle).

Alors, il y a deux ans, un mois, quatre jours moins une heure, la vie m'a désarçonnée. Mon cheval a pris le mors au dents et s'est carapaté. Le cul par terre, je me suis relevée. J'ai trébuché maintes fois (je suis obstinée, un homme c'est fait pour être debout et une femme est un homme comme les autres, si, si, l'impératrice? Vous préférez Oui, oui, why not ?)
J'ai tourné en rond, courru dans tous les sens pour essayer de retrouver mon ancien cheval, pour m'apercevoir que j'étais désormais trop abîmée pour encore tenir les rennes d'un cheval de bataille.
Déprimée, un brin et à ma façon, je me suis bottée les fesses pour aller à pieds (je ne sais pas si y'a un 's' mais j'ai deux pieds, c'est incontestable). J'allais à pieds parce que je suis trop fauchée pour une auto, les gens me croient écolos et je m'appelle pas Léon, râpé pour le semi remorque. (Quoi ? Les camionneurs ne portent pas tous ce prénom ? Mince alors ! ), M'enfin je m'égare, parfois on ne l'attend plus et on se retrouve narines à naseaux avec un tout nouveau dada. En selle ! En ménageant sa monture, of (cheval de) course, qui veut voyager longtemps... vous connaissez...

Alors, je ne sais pas, encore, si je vais déménager de blog, de toutes façons si vous me suivez depuis tout ce temps, vous viendrez ailleurs, n'est-ce pas ? D'autant que voir une mule ascendant chamelle enfourcher un dada, c'est suffisamment cocasse et vous aimez le cocasse, si, si. Et puis si ça se trouve vous pourriez en être de mes balades à cheval... Si, si ( l'impair actrice ? Non, non, l'impair à tord) .
En fait, je vous parle cheval alors que la bonne métaphore eut été "de train en train"... mais bon, si vous veniez pour la logique, vous ne viendriez plus depuis longtemps ! Explications au prochain numéro, ou au suivant, enfin un jour quoi :-) Le titre sera alors De train en train.

Vous n'avez rien compris à ce billet ? C'est normal !! Vous avez compris ? Vous pourriez m'expliquer, siouplé ? ..-D

11 commentaires:

  1. J'ai tout bien compris, mais de là à t'expliquer, je ne suis pas pédagogue.
    Mais ce ne sont pas les pédagogues qui manquent parmi tes lectrices...
    Evidemment, faudrait qu'elles aient compris aussi !

    RépondreSupprimer
  2. :-D Certes, c'est pas gagné pour les explications ! M'enfin, heureusement, on peut enfourcher un cheval s'en comprendre comment le foin et l'avoine qu'il mange se transforment en crottin !

    RépondreSupprimer
  3. AH oui l'histoire du sculpteur !!! DA !!! DA !!!
    Que c'est beau ! J'ai toujours aimé cette histoire si parlante !!!
    Bien sûr que l'on va te suivre au trot, au galop même !!!! HI HI Hiiiiiiiii !
    Allez "En selle !!!"

    RépondreSupprimer
  4. Oh ben je me doutais bien que tu serais de la ballade ma chère MAP ! Moi aussi je l'aime cette histoire !
    Je mange ma ration d'avoine et je me mets en selle. C'est pas que je partage la bouffe de mon cheval, c'est que le frigo est en panne et que les placards ont la fâcheuse tendance à se vider !

    RépondreSupprimer
  5. P.S. La première fois que j'ai fait du cheval ... Comme ça pour essayer ... Il est parti au grand galop !!! Ho,ho,ho !!! J'ai tenu bon !!! Suis pas tombée !!!
    Si, si j'ai recommencé un peu plus tard pour une balade plus sage ... Mais l'occasion ne s'est plus représentée ensuite !! Mais quel souvenir !!!

    RépondreSupprimer
  6. Réponse à PS : J'en ai fait petiote mais j'ai oublié et a priori, cette fois, ça restera métaphorique, enfin qui vivra verra ! Si ça se trouve mon projet va me conduire à monter à cheval, on se sait jamais. J'ai rebondi sur cette métaphore là, car celle du train me permettait de moins fouiller le billet et je voulais qu'il soit bien fouilli-fouilla !
    En tous cas, je ne suis pas étonnée que tu ne te sois pas laissée désarçonner et que tu es récidivé ma chère !!! Par contre étonnée que tu aies monté à cheval. Ainsi, tu as donc été emplâtre, toi aussi ? Oui, je me souviens que tu m'avais raconté la remarque "ce cheval est malade..." ;-) quand nous avons croisé des cavaliers en nous baladant !
    Suis d'humeur taquine moi, tiens !

    RépondreSupprimer
  7. Hi,hi,hi !!! Tu te souviens de l'emplâtre !!! C'est Elie qui me racontait ça !!! Cela vient de me rappeler de bons souvenirs du coup ! Merci !!!
    Bon alors j'attends le prochain TRAIN maintenant à la gare de Fouilli-Fouilla !!!
    :-D

    RépondreSupprimer
  8. Sandrine!! Tu avais un "nouveau" blog et je ne le savais pas... C'est parce que j'ai machinalement cliqué sur ton nom au bas du commentaire sur mon blog... Allez! J'ai de la lecture en retard...
    "Trouver son cheval" c'est beau. (comme MAP, la seule fois que je suis montée sur un cheval, il est parti au grand galop...)
    Et oui, j'aime le cocasse (qui n'est pas si cocasse quand on devine derrière les mots)et je te suivrai ici ou ailleurs (à condition d'avoir ton adresse... :-))

    RépondreSupprimer
  9. @Map, oh ben oui, je m'en souviens ! Ravie d'avoir réveillé de jolis souvenirs, c'est toi qui a commencé aussi, hein ? Ah oui, mais si on se met à se provoquer des souvenirs joyeux mutuellement, où va-t-on ? Je te le demande vers des sourires et des regards joyeux. Ben dis donc, me demande pourquoi les gens râlent. Devraient essayer notre méthode ;-)

    Oh, Tilleul, merci de ta venue ! Oui, j'avais ce 'nouveau' blog qui tournait dans tous les sens pour essayer de trouver un(e) sémaphore (j'irai voir Robert le petit pour vérifier si c'est mâle ou femelle sémaphore). Tu as drôlement bien fait d'être machinale ! L'intuition ça a du bon ;-)
    Oh ben, tu emballes le cheval et il t'embarque au galop, c'est normal :-D Il voulait s'assurer que tu ne changes pas d'avis et te garder sur son dos, le bougre !

    Oui, je laisserai mon adresse ou je resterai ici, j'ai demandé à Fredo, si je pouvais rester ici et changer de nom, il m'a dit qu'il fallait qu'on en discute ce soir, j'espère, j'ai pô envie de déménager, j'ai la flemme : mettre tous les billets bien emballés dans des cartons, décrocher les tableaux, reboucher les trous, éteindre la lumière en partant... c'est du travail, pis y a les escaliers, à descendre et je ne sais pas si j'aurais de la main d’œuvre pour tout mettre dans le camion et tout re-déballer !! Comme disait ma grand mère, faire et défaire c'est toujours recommencer.
    En tous cas re-bienvenue ! Et au plaisir !!!

    RépondreSupprimer
  10. De toute façon, on suivra.
    ♪ on ira. Où tu voudras quand tu voudras ♫
    ♫Je te suivrai, où tu iras, j'irais, fidèle comme une ombre jusqu'à destination.♪

    RépondreSupprimer
  11. Et on s'aimera encore lorque l'amour sera mort. Bon, ben voilà j'ai l'air bien en tête maintenant ;-)

    Merci, de me suivre, c'est drôlement chouette !!!

    RépondreSupprimer