Photos : Alice Duffelcocotte et Paula Rhoïde.

lundi 31 octobre 2011

La réponse à Berthoise comme billet du jour

Berthoise me disait en réponse à mon billet d'hier : "Tu es très jolie. Et je ne doute pas de votre succès à Fred et toi."

Je répondais ceci et, au fur à mesure de ma réponse, je me disais que ça ferait un billet, le billet du jour :

Oh merci ma chère Berthoise, tu sais, je ne suis pas bien sûre que ce soit le succès qu'on vise... 
Fred avait besoin de se sentir utile (c'est humain) et bosser pour moi, va savoir pourquoi, ça le valorise, il se sent bien dans ses baskets après et j'aime bien le voir à l'aise, ça lui va drôlement bien au teint et il avait besoin d'aller mieux. J'ai rebondi sur l'envie de Joye d'entendre ma voix (je pouvais pas faire ça toute seule, il me fallait l'aide de Fred, comme ça tombait bien !).
Je ne savais pas que ça me ferait autant plaisir au départ...
Cette première histoire est pour moi une forme d'acceptation : je crée, j'ai ça en moi, c'est comme ça...
Ça remonte à aussi loin que remonte ma mémoire, à l'âge de cinq ans (je n'ai pas de souvenirs avant), j'inventais déjà un autre monde. Lorsque j'ai commencé à extérioriser vraiment mon monde intérieur il y aura bientôt six ans, ça m'a beaucoup perturbée. Il m'a semblé souvent que je n'avais pas le choix (comme si une main invisible me tordait l'esprit pour me contraindre à créer) et que c'était en totale contradiction avec moi (même si je n'étais pas à un paradoxe près). Avant de me mettre à créer pour montrer, ça ne se voyait pas de prime abord, mais j'étais farouche, timide, effrayée, si tu savais ! Je dois dire qu'aujourd'hui, j'ai changé.

Lorsque l'envie m'a prise de mettre ce que j'avais au fond des tripes à la lumière, je ne cherchais alors ni la gloire, ni la fortune, plutôt un genre de paix intérieure. L'une des dernières histoires que j'ai écrite a été publiée en revue, je n'en ai qu'à peine causé. Parce qu'au fond, je n'assumais pas, non l'histoire que j'aime, mais cette idée de chercher la gloire ou la fortune ou que sais-je encore, de ces choses qui sont de l'apanage de l'artiste (ne me demande pas ce qu'est un artiste, je l'ignore et je m'en fiche)... J'ai juste en moi cette puissance créative qui, je dois bien le dire, m'a longtemps dépassée, voire même encombrée et puis petit à petit j'ai apprivoisé et accepté ce que je ne pouvais changer ou éliminer (parce que oui, je lui aurais bien tordu le cou, si tu savais !)
Aujourd'hui, je dois dire que créer et partager le fruit de ma création, c'est d'abord et enfin accepter qui je suis.
Pour le reste, l'avenir donc, j'ai appris que tout ce qu'on construit, même solidement, peut s'effondrer comme un château de cartes. Il ne reste alors "que" les gens qui vous aiment vraiment et les rires, les joies, la chaleur humaine sincère. Dans les pires moments, l'esprit réveille ces jolis morceaux de vie pour éclairer d'espoir un avenir qui parait bouché, noir, incertain, inaccessible... et pourtant, aujourd'hui, je suis debout, joyeuse, et je me suis recollée debout sans utiliser l'énergie du rebond... Au  fond du trou, je me suis assise et c'est par la force de l'esprit (et du cœur aussi) , éclairée par les jolis moments du passé que j'ai décidé d'aller de l'avant, de remonter après m'être laissée tout à fait sombrer en laissant au fond du trou des faux semblants, des faux liens, des faux sentiments (c'est dans l'adversité... tu sais)
Je suis remontée pour partager encore de jolis moments... Et il m'est apparu que cette chose étrange, être "artiste", des gens l'appréciaient chez moi. Moi... je dois dire que la gloire, la fortune, l'envie de plaire, de séduire un public, tout ça m'encombrait (je crois même que ça m'encombre encore), je voudrais qu'on aime ce que je fais tout "simplement", qu'on s'installe pour l'apprécier ou qu'on le déteste et qu'on passe son chemin en silence (c'est si facile de critiquer).
Tu sais, dans ma vie, j'ai manqué de réconfort et parfois d'espoir, mes histoires réconfortent souvent et donnent un brin d'espoir, parfois. Or je veux bien le croire : l'espoir fait vivre et même survivre.
La survie : cet état entre deux eaux, une sombre et mouvementée peuplée de murènes (attirante pourtant) et une limpide et calme aux poissons arc-en-ciel (semblant inaccessible parce qu'un tantinet effrayante). Donner l'envie, le courage d'aller nager dans une eau tranquille et joyeuse, tu vois, c'est ça que je cherche, Berthoise (je suis prétentieuse, hein ?). Alors, oui, si c'est ce qui se cache derrière le succès ou si le succès rendrait ça possible alors oui, c'est le succès que je vise...

dimanche 30 octobre 2011

Tri intense !

Bientôt... je vous lirai une de mes histoires...
La première d'une longue série, je l'espère... D'ailleurs, l'espoir faisant vivre, je me sens toute revigorée. Quoi ? Ce serait le froid ?
J'ai eu envie d'un montage photo pour accompagner ma voix... Alors, j'avais pris 404 photos ! Je suis du genre à cuisiner mes histoires et quand je cuisine, ma première devise c'est : "pour qu'il y en ait assez, il faut qu'il y en ait de trop". Comme j'ai aussi l'art d’accommoder les restes, ma foi...


Ce matin, profitant du soleil, le photographe amoureux m'a, à son tour, prise en photo avec mon "livre" en main. Parce que, ayant perdu mon don d'ubiquité, je n'ai pas pu faire ça seule (comme quoi ceux qui disent "quand on veut on peut" sont de sacrés bonimenteurs tout de même !).
84 nouveaux clichés ont augmenté les 404 que j'avais pris en intérieur, en extérieur, dans ce coin-ci, dans cette pièce-là... Après avoir éliminé les clichés en intérieur, il a fallu, trier, trier, et trier encore. Me restent donc 67 clichés, confiés au photographe amoureux qui appréhende un nouveau logiciel depuis une semaine pour pouvoir faire le montage en question... Enfin j'espère qu'il trouvera surtout des réponses... parce que, comme nul ne peut désormais l'ignorer, les lois de l'informatique sont impénétrables...

samedi 29 octobre 2011

J'avais pas pris l'appareil

mais je me suis baladée sous les arbres, je les aime les arbres et je crois que c'est réciproque... Mais non j'affabule pas, j'ai des preuves, enfin au moins une, en tous cas !
J'ai trouvé une feuille, elle gisait à terre (c'est un peu normal en cette saison, certes), je l'ai vue, mais j'ai continué ma marche d'un bon pas de flâneuse (faut le temps que ça monte jusqu'au cerveau... De mon regard à ma cervelle, y'a environ trois pas, on croirait pas). Je suis donc revenue trois pas en arrière... Mon petit homme continuait à marcher, je suis retournée en courant vers lui, la feuille à la main et je lui ai dit, tout sourire, "regarde" :


Il a pas vu tout de suite, moi je l'ai vu au premier coup d’œil... Et vous ? Vous avez vu ? Il y a un petit trou en forme de cœur. Si ça c'est pas une déclaration, hein ? C'est quoi ? ;-) Moi j'aime bien les heureux hasards. N'empêche, aujourd'hui, y'a un arbre qui m'a dit je t'aime !

Aujourd'hui, je voudrais souhaiter une bonne fête

mais non, pas aux narcisses, mais aux victimes et aux enfants de manipulateurs pervers narcissiques. Desproges disait qu'on peut tuer d'une phrase, c'est vrai et ces crimes le plus souvent restent impunis ou indiffèrent, les faibles n'avaient qu'à être forts, les mômes de manipulateurs naitre ailleurs, après tout, c'est si simple. Tous les mauvais parents ne collent pas leurs mômes au congélateur, des fois ils ne leur congèlent que l'esprit, prison de glace ou à petit feu les petiots meurent de froid.
Oui, je sais, c'est pas gai, mais il existe des journées du patrimoine, des semaines du goût, des journées de lutte contre les mines antipersonnelles, et j'en passe, alors ma foi, à la saint Narcisse je souhaite une excellente fête à leurs victimes et qu'un feu, mais non pas de dieu, d'humanité puisse un jour et le plus tôt sera le mieux, leur réchauffer le cœur qui se remettra, je le souhaite, à battre plus fort.

vendredi 28 octobre 2011

Plantations mythologiquement incorrectes

Aujourd'hui, n'en déplaise à Ovide, j'ai planté la moitié (j'en garde pour demain) de mes narcisses dans la bande de "prairie". Oui, entre guillemets parce que j'ai laissé les adventices se débrouiller toutes seules (il faut toujours accorder un brin sa confiance aux adventices). Elles fleurissent l'été, là je commence à rapporter quelques autres plantes choisies. Le critère ? Fleurir au printemps.
Ce petit coin de pré est situé sous les arbres, arbrisseaux au fond du jardin. Bien sûr, j'aurais pu mettre un seul bulbe de Narcisse au bord de la mare dans un souci de véracité mythologique, mais j'ai choisi d'en planter 100 !



Oui, un groupe entier dans un rapport de plus ou moins grande proximité, parce que, hein ? Moncieur le Narcisse, l'égocentrisme, ça suffit ! On est vachement mieux en groupe au milieu d'un coin de prairie. Si, si, on ne discute pas, de toute façon, c'est moi qui ai le plantoir ! :-D

jeudi 27 octobre 2011

Paradoxe étonnant (et diverses choses en vrac, contradictions et complexités))

Les nouvelles (qui toute l'année ont plutôt tendance à me faire froid dans le dos), l'hiver venu, me réchauffent les pieds : je ne connais pas de meilleur isolant que les semelles en papier dans des bottes en caoutchouc (les miennes sont a priori (je suis toujours un tantinet méfiante quant aux industriels et à leurs dires) en pneus recyclés !).
Oui, parce qu'un jour, faudra que je vous parle de mes étagères en bois FSC, reboisement, respect de l'environnement, tout ça, tout ça, rares meubles non chinés ou ramassés sur le trottoir qui décorent notre chez nous, ben si j'avais su... Je me suis faite entubée, je ne vous dis que ça !
D'un autre côté, j'avais qu'à pas regarder Arte et rester dans cette confortable ignorance. Ah, ne jamais se poser de questions... et continuer (entre autres) à manger des chocolats Nestlaid. Pauvre petite entreprise qui ignorait encore en 2010 que les enfants, même africains, ça ne s'achète pas pour les réduire en esclavage moderne, dites donc (je suis ironique là, hein ? Nan, parce que y'a des lecteurs qui parfois me soufflent dans les bronches, et qui pourraient ne pas saisir que je suis contre l'esclavage et même aller jusqu'à croire que je suis pour !). Dérisoire, mon comportement ? Si une grosse partie des gens ne supportant pas l'esclavage faisait comme moi, ça serait vite vu ! Pour continuer à engranger des bénéfices, ne vous inquiétez pas qu'ils feraient d'avantage d'efforts. Que ne feraient certains pour du pognon ? Hein ?
En témoigne la campagne de pub (où les barres de kit k@t (Ben oui, c'était encore Nestlaid) furent remplacées par des doigts d'orangs outangs sanguinolents) de green peace qui fut plutôt efficace... ça console un brin, mais j'aurais préféré une campagne militant pour les mioches (c'est pas que je n'aime pas la forêt ou les orangs outangs, hein ? ça m'importe, mais "les enfants ont tout sauf ce qu'on leur enlève" (Prévert) et vivre grand, en s'étant vu voler son enfance, c'est difficile, très... Parfois même impossible... Et qu'on achète (encore aujourd'hui) entre deux trois cents euros des mômes pour les forcer à travailler, les sous-alimenter et les battre, sans leur verser de salaire (il faut multiplier les plaisirs pour s'enrichir, hein ?), ça me révolte).
M'enfin, ce n'est pas le sujet, le sujet (dérisoire, j'en conviens) c'est mes semelles en journal :


Le papier est un excellent isolant, économique et, petit plaisir indéniable à ne pas bouder, il y a un côté jouissif à piétiner les mauvaises nouvelles ! A défaut de pouvoir les changer en bonnes, c'est déjà ça de pris !

Tiens, un jour, je vous parlerai peut-être aussi de notre GRANDE envie de vivre dans une maison basse consommation, même que c'est pas possible pour l'instant, question de sous-sous d'abord et que, qui plus est, et si ça se trouve, la construire ferait plus de mal à la planète (question de facture carbone, mais peut-être que mon opinion va encore être ébranlée parce qu'un nouveau bouquin sur la dictature du carbone vient de sortir). Qu'est-ce que je disais déjà ? Ah oui, avoir les moyens de construire une maison basse conso serait peut-être plus nocif pour la planète que de rester à vivre ici dans notre maison énergivore en ne pouvant rien faire de plus (faute de moyens et/ou parce que nos convictions ont été ébranlées par une nouvelle contradiction, je ne sais même plus vraiment) pour avoir moins d'impact sur l'environnement. Foutre dieu que le monde dans lequel on vit et où l'on nous ronge de culpabilitéssssssssssssssssss (à grand coups d'informations souvent contradictoires) est d'une intense complexité !

C'est pour ça qu'avant l'écologie je me pose des questions d'humanité et que je ne mange pas de produits Nestlaid (même si a priori et a postériori c'est bon aussi pour l'environnement). Vous avez suivi ? Oui ? Vous pourrez m'expliquer ? Nan parce que moi, avec ou sans fil d'Ariane, je m'y perds !

mardi 25 octobre 2011

Sans titre

"-Je veux bien qu'on me cueille au coin d'un bois pour m'offrir à une mère, ou une grand mère, même à un loup, tiens, pourquoi pas. Je veux même qu'on me conduise au cimetière, ou que chemin faisant on me jette aux orties, mais qu'on me mette au fusil jamais, je veux mourir en paix ! ", s'écriait une fleur en s'arrachant les pétales pour les jeter aux quatre vents (le vent de l'espoir, celui de la liberté, un petit air amoureux et un autre tout printanier, des vents qui s'envolaient fissa vers d'autres contrées, en paix).
C'était le printemps, et pourtant ce ne serait pas le printemps cette année. La fleur venait de déployer sa corole toute neuve, à ses racines gisait un appel à la mobilisation. Une morte saison laisserait la place à la morte saison.

(PS : n'allez pas croire, je suis toujours gaie, hein ? Mais ce matin, je me suis indignée comme aurait pu le faire une fleur, en pensant à l'expression, "une fleur au fusil". D'ordinaire, j'aime les paradoxes, les oxymores, tout ça, tout ça, mais je crois qu'il faut laisser les fleurs aux champs et les armes au fond du puits).

lundi 24 octobre 2011

samedi 22 octobre 2011

Quoi ?

Le doodle de google commémore le 200ième anniversaire de Franz List, au journal on nous parle des hypothétiques 90 ans qu'aurait eu Brassens aujourd'hui, et rien, pas un mot, une ligne, une image sur l'anniversaire de l'inimitable sieur Walrus... Ben heureusement que Joye était là pour réparer cet oubli, dis donc ! Bon anniversaire mon cher !

vendredi 21 octobre 2011

Sans l'oeil amoureux du photographe...

... et sans les bouclettes, par contre là, mes yeux sont plutôt verts (ils sont tantôt marrons, tantôt verts...).


Liste

Enfiler une tenue confortable et molle (éviter les vêtements en cuir (émettant des frottements, leur préférer le coton ou le pilou-pilou)). Tomber les chaussures, mettre des grosses chaussettes (afin d'éviter le bruit des semelles de bottes qui glissent sur le carrelage et le froid du carrelage tant qu'à faire). Préparer le matériel. A défaut de pupitre de musicien, caler le petit guéridon du salon et un présentoir à livre (oui au singulier, on n'en met qu'un à la fois) sur lequel sera astucieusement placé un bout de carton avec le texte (tout le texte, pour éviter le bruit des pages tournées (agréable, mais pas dans ce cas)), mettre un livre de  2,38 centimètres d'épaisseur sous le présentoir pour l'incliner légèrement (ça améliore la visibilité (surtout du bas du texte)). Fixer l'enregistreur sur le pied de l'appareil photo. Le mettre en place. Faire un essai, deux essais, trois essais... Une fois le matos bien calé, marquer le sol avec du ruban adhésif (oui parce que tout ceci se passe dans mon salon et qu'au petit jour les objets auront repris leur place, mais la nuit suivante, il y a de fortes chances (si, si je vous assure, c'est une chance) que l'opération soit à refaire) pour marquer l'emplacement idéal. Attendre que la nuit soit bien installée (pour éviter les bruits parasites car les vitrages sont simples, les chiens aboient, les mioches braillent et les voitures (non électriques) roulent dans la rue... Non ? Si !). Aller arrêter la chaudière et enfin enregistrer (enfin jusqu'à ce que la température me fasse claquer des dents, le claquement de dents est aussi un bruit parasite dites donc). Ah oui, j'oubliais une chose essentielle, faire une sieste pendant l'après midi ! Autre petit détail n'ayant aucune importance : mes fesses sont posées sur une vieille chaise d'école maternelle.

J'ai une vie palpitante, je trouve. Je ne vous demande pas d'être d'accord avec moi, hein ?

jeudi 20 octobre 2011

Quotidien (mais non pas journal) tranches de vie, si vous préférez... En vrac et en tignasse.

Aujourd'hui, en allant à la poste j'ai trouvé un bouton, je l'ai ramassé. J'aime les boutons. 

Il fait un super beau soleil aujourd'hui mais le fond de l'air est très frais alors j'ai mis ma casquette gavroche (je n'ai pas une tête à chapeau, mais la casquette ne me va pas si mal).

J'ai tombé la semaine dernière les bouclettes... Fred me préfère avec les cheveux presque courts. Notez que je ne l'ai pas fait pour lui : je "devais" aller chez le coiffeur mais chemin faisant, je me suis acheté une paire de bottes. De retour à la maison, j'ai donc pris les ciseaux pour me raccourcir la tignasse et la paire a dérapé... J'ai donc les cheveux plutôt courts. D'ordinaire, je vais chez le coiffeur et je reviens avec des bouquins, ça fait presque dix ans que ça dure...
Notez que la dernière fois que je suis VRAIMENT allée chez la coiffeur, après m'être lavé les cheveux, je suis passée du léger reflet roux que j'avais demandé à blonde peroxydée, ça m'avait coûté assez cher (alors qu'avec un flacon d'eau oxygénée, je suis presque certaine que j'aurais obtenu le même résultat), car au milieu de la coloration, la coiffeuse m'a dit : "Vous avez les cheveux épais, je vais re-préparer une deuxième couleur... Ben voyons.
J'ai donc payé la coupe cheveux longs (Allez savoir pourquoi couper deux centimètres de cheveux longs était plus onéreux que deux centimètres de cheveux courts ????) et deux colorations mais pas de brushing, parce que je me laisse (sauf s'il fait un froid de canard et que je dois sortir) sécher les cheveux à l'air libre (j'aime ça les petits vents de liberté).
Alors n'allez pas mal interpréter, hein ? J'ai rien contre les blondes mais je dois dire que même (et surtout) si un légionnaire me le demandait, JA-MAIS, je ne me teindrais en blonde, c'est comme ça.
Et puisqu'on en est à parler chignon, j'ai quelques cheveux blancs (que j'assume), ils sont rigolos parce que (peut-être parce que je n'hurle par devant mon miroir en les voyant) ils poussent bien dressés au dessus de ma tête, en frisotant. Ben oui ça me fait rire, je les imagine en manifestation : "Non à la coloration", "Oui aux signes de vieillesse affichés". Pour l'instant je les laisse, peut-être qu'un jour j'aurai envie de les cacher, qui sait ? M'enfin ça ne changera rien, même planqués derrière une couleur, les signes du temps qui passe seront toujours là !

...pas de titre aujourd'hui...

Je prépare le partage de ma prochaine oeuvre... Là, j'ai confié deux shooting photos et deux prises sons à mon petit homme qui va lorsqu'il aura un creux (mais non pas faim, du temps), critiquer positivement d'abord. Puis, je vais réécouter et re-regarder lorsque j'aurais pris un de recul (en évitant la petite marche de la cuisine et la grande marche du salon :-D)
Alors, je suppose, qu'on va encore me dire que je devrais faire autrement, envoyer mes histoires à un éditeurs, certes, c'est un point de vue... Si les gens étaient à ma place ils feraient ainsi, mais ils ne sont pas à ma place. Le groupe lagardère finance toujours l'armement et je dois dire que je ne sais pas ce qui se cache derrière les maisons d'édition. Alors bien sûr je pourrais fouiller et trouver celle ou celles qui aurai(en)t les violons accordés aux miens. mais la mule que je suis a décidé de faire autremement. On m'a souvent dit que j'avais tort de m'entêter. Certes, mais je suis mon intuition et puis me revient souvent cette phrase de Robert Frost, qui est venue comme un cadeau du hasard lorsque je me posais la question "Edition ou autoédition ?" : "Deux chemins s'écartaient dans la forêt. J'ai pris le moins foulé et cela fit toute la différence." Ce n'est pas que je veuille me démarquer, mais force est de remarquer que depuis l'enfance, j'ai souvent, très souvent, été mise de côté, écartée des chemins foulés. Peut-être qu'ainsi j'engrangeais la force de fouler cette route qui est la mienne et je dois dire qu'à mesure que j'y avance, je me sens de mieux en mieux dans mes bottes ! Et rien que ça, ça fait toute la différence !!!

mercredi 19 octobre 2011

ça vous aide à dormir, vous, de compter les moutons ?

Je ne trouve pas le sommeil, je me sens trop euphorique pour ça, pourquoi ? Je ne sais pas vraiment (et je ne cherche pas). Je compte donc les moutons... et je me disais : "c'est une sacrée veine qu'aujourd'hui, j'en ai justement rassemblé tout un troupeau, mais non pas dans un enclos, dans mon aspiro".
Comme il est transparent, je les ai même observé jouer à saute mouton en faisant la ronde accélérée (je me demande si ça fissure la particule poussiéreuse...).
Je me suis dit que pour eux, l'intérieur de l'aspirateur c'était comme un manège dans un parc d'attraction, y'en a même un qui a vomi poussières et acariens (il avait le vertige). Oui, je me raconte des histoires quand je fais le ménage, ça me le rend plus agréable et je me les re-raconte pour m'endormir le soir. M'enfin ce que je voudrais surtout savoir pour l'heure, c'est d'où elle vient toute cette poussière ? Et aussi : si on n'époussète jamais, elle peut occuper tout l'espace, la poussière ? Ou n’excède-t-elle jamais plus que quelques millimètres de hauteur ?
Comment voulez-vous qu'avec des questions pareilles, je puisse trouver le sommeil ? :-D

mardi 18 octobre 2011

Hier,

Sammy faisait remarquer sur son blog que tout le monde se fichait du triste anniversaire... 17 octobre 1961, le cinquantenaire d'un passé pas très glorieux de la France... Alors, on est aujourd'hui, mais je vous invite à écouter cette chanson de la Tordue, un groupe qui n'existe plus, hélas. Z'avaient un sacré talent, des choses à chanter avec des tripes, du cœur, de l'âme (humaine... Non ? si !), un foie, tout ça.

lundi 17 octobre 2011

Je me suis levée à 4 heures du matin

Fébrile. J'ai bouclé, le projet sur lequel je bossais... Je vais prendre un peu de recul et sans doute le peaufiner un brin.
Je me suis fait plaisir... mais je ne sais trop comment ce sera accueilli, ni même s'il sera accueilli. C'est un projet qui me ressemble, il me semble, un projet qui me rassemble. Il a des racines profondes qui resteront sous terre et de futures branches en devenir...

dimanche 16 octobre 2011

J'ai enfilé

mon pantalon à bretelles. Le tissu glisse un peu et je me marre à chaque fois que je me remonte les bretelles. Il va de soi que je ne laisse à personne d'autre que moi le soin de faire ça.
Voilà un bref aperçu de ce qui me met en joie !

samedi 15 octobre 2011

Paradoxe qui me dépite

Un français sur six vit en dessous du seuil de pauvreté, 8% des femmes enceintes font les poubelles pour se nourrir, mais Guerl@in (chez qui il faut montrer patte blanche) et quelques autres entreprises du luxe (place Vendôme notamment) ouvrent leurs portes ce week-end aux péquins pour montrer leurs savoirs faire... No comment.

vendredi 14 octobre 2011

Allez ouste !

aujourd'hui, je me dépêche de faire ma petite journée de travail, je n'ai pas trop chargé mon planning (ben oui, j'ai un planning) parce que je vais aller cueillir petit homme au bureau. Il a pas le moral mon p'tit homme, ça fait un petit moment que ça dure mais comme les solutions seraient qu'il devienne insensible ou que les gens se mettent d'un coup d'un seul à avoir une morale, une humanité, un coeur, un foie, une âme, voyez comme c'est pas gagné. Il a pas le moral et des fois ça déteint sur moi, mais je commence à savoir drôlement bien botter les fesses de la morosité, enfin la mienne, pour celle de mon petit homme, j'avoue, je n'ai pas encore bien appris à la mater. Mais faire un break dès la sortie du boulot, pour passer directo en mode week-end, j'ai remarqué que c'était un bon début. Que je sois heureuse et souriante itou, m'enfin de le voir morose ça me gâche un peu le sourire, faut le dire et pis la vie ne prête pas toujours à sourire faut le dire aussi.

jeudi 13 octobre 2011

Moi aussi je m'indigne,

mâme de K, c'est pour les "projets" du ministère de l'éducation nationale et je trouve qu'elle a vachement raison de se fâcher ! J'étais en colère aussi. Maintenant me v'là en rogne pour une autre raison : y'a des types, vraiment, ils me débecquettent ! Genre ? Un maire qui préfère voir des gens crever de faim dans leurs coins pourvu que ça ne dégrade pas l'image de la ville et de ses concitoyens (Le genre qui pense : "Tu peux crever la dalle mais pas devant mes yeux, ça me gâche le paysage et la réputation) et qui demande à la police municipale de coller 38 euros d'amende à quiconque fait les poubelles pour se nourrir (et je parle pas de bobos qui luttent contre la surconso et le gaspillage, là... je parle de vraies personnes qui crèvent la dalle et qui fouillent les détritus pour se nourrir !), ça se passe à Nogent sur Marne. En France. Au 21ième siècle...

Eh bien

je voudrais pas dire, mais au vu de l'état de mon atelier (où il y avait de l'écho après le nettoyage de printemps de cet été (oui, je suis souvent, pour ne pas écrire tout le temps, en retard sur le ménage, j'aime pas les scènes de ménages au sens propre (enfin façon de parler) comme au sens figuré), on voit que pour une cigale, je fourmille !

A ce propos, connaissez vous la cigalipette et le fourmilitaire de Yak Rivais ?

Quand le soleil brillait, Dame Cigalipette
S'amusait dans les près, chantait sa chansonnette.
Mais l'hiver est venu et le pauvre animal
N'a plus rien à manger. C'est triste mais normal.
Elle s'en va frapper chez la fourmilitaire,
Qui claque les talons, car c'est règlementaire,
Et dit : "Garde à vous ! Fixe" et : "demi tour à gauche !
Ne comptez pas sur moi pour remplir votre poche !
Vous rêviez nuit et jour sans penser aux problèmes.
Le porte plume aux dents, vous faisiez des poèmes.
Eh bien, reprenez donc, pour manger cet hiver,
Ce fameux porte plume et composez... des vers !"

(Comme quoi, fabuliste à la cour, c'était un autre genre d'artiste, parce que il chantait un brin, il me semble le père La Fontaine qui a pompé sur Esope, d'abord !).

Global, global...

Je voudrais pas dire mais c'est enquiquinant le cerveau global !
Voilà un an maintenant que je tourne en rond autour d'un projet en essayant de le construire au rythme des aléas de la vie (si le compositeur pouvait changer la musique, je lui en saurais gré !). Je le mets en œuvre, et puis, en prenant du recul (souvent parce qu'il faut que je pallie à une situation externe à l'œuvre), je me dis qu'on ne va pas me suivre... Ben oui, je suis plutôt du genre à faire naturellement des trucs compliqués qui demanderaient au public une confiance aveugle, une constance dans l'envie de me suivre et j'en passe, mais globalement les gens (qui voudraient comprendre) se sentent en insécurité, ont peur de me suivre. Je ne leur veux pourtant que du bien moi, d'abord.
Alors, j'ai analysé mes erreurs, toutes les critiques (même et surtout les dé-constructives, ça ne m'a pas fortifiée le moins du monde, au contraire). Ensuite, j'ai analysé mes réussites aussi (ben oui quand même y'en a. J'ai noté, entre autre, que des personnes s'étant laissées aller à nager dans mon imaginaire en ont été plutôt heureuses. J'ai eu aussi des retours fort chaleureux, tout de même. J'ai même rendu un bout d'enfance à un monsieur et ça, je dois dire, c'est la chose dont je suis la plus fière. Ben oui, je fais ma crâneuse !).
Je suis restée pantoise d'admiration (je le suis encore) quant aux personnes qui me suivent et/ou me soutiennent depuis le départ. Parce que les dents de scie de ma vie de plume, c'était pas rien !
Un petit banc d'applaudissements pour eux (mais non, vous ne serez pas ridicule à applaudir tout seul devant votre PC, qu'allez-vous chercher !).
Je me suis décidée (comme j'en suis surprise) à remettre un projet créatif en route, en me disant que la communication ne serait pas coton mais que y'a pas, fallait que je recommence (mon chef d'orchestre interne est têtu, c'est comme ça) encore au moins une fois (ne serait-ce que pour les personnes qui furent tristes de me voir passer à autre chose et qui avaient encore faim de mon imaginaire) parce que j'ai du temps (c'est l'avantage de ne pas avoir décroché de petit boulot et de ne pas avoir pu reprendre mes études) et que j'ai envie de le remplir en me faisant plaisir et en partageant le fruit de mon plaisir avec ceux qui voudront. Les grognons, je dois dire qu'après analyse, j'ai décidé de ne plus les écouter (puisque ça ne m'a pas fortifiée le moins du monde), ceux qui m'ont expliqué pourquoi, comment ils étaient perdus, voui je les écoute, parce que j'ai rien contre les critiques si elles sont constructives, mais le rejet systématique, sans réelles explications de fond, ça merci... J'ai eu ma dose ! Je suis même en overdose.
Alors il y a un projet global, certes, certes. Un projet qui me titille depuis six ans, qui revient comme un leitmotiv et si je veux qu'il cesse de me "hanter" (même pas peur), il me faut lui donner corps. Il me semble.
J'y bosse, j'y bosse, j'y tourne en rond. Mais ce matin, les idées claires (la nuit m'a porté conseil, faut croire, comme quoi tout arrive), j'ai décidé que je ne partagerai que le point de départ, non le projet "abouti" d'un coup d'un seul (ce que j'aurais fait avant, mais on est maintenant !). Si la mayonnaise prend, je laisserai croître petit à petit la vision globale, sinon, ma foi, j'aurai tenté de faire simple...
Enfin dans la limite de ce que je peux faire, hein ? Parce que quand on a une cervelle comme la mienne, c'est TRES compliqué !
Là, il faut que je file un coup de rabot au point de départ pour qu'il se suffise à lui-même. En attendant, bonjour chez vous !

mercredi 12 octobre 2011

Hier soir,

nous sommes allés au théâtre voir Richard III (ou presque) un Shakespeare (ou presque). Les deux comédiens, la mise en scène, l'idée, j'ai tout aimé, même le public (c'est dire ! Il est de plus en plus enclin à me faire rester chez moi, le public, moi qui apprécie tant le spectacle vivant (même si les cimetières sont théâtraux aussi parfois)). Mais le public d'hier était un modèle de public : attentif, réactif, rieur... Je dois dire qu'au théâtre des 3 chênes, c'est souvent le cas et si Fred n'avait pas gagné les places que nous occupions, j'aurais été ravie de payer pour cette soirée.
Dans la programmation, il y a un titre qui m'a interpelée : j'ai deux amours : la Belgique. Je le trouve excellent ce titre et je vais sans doute aller vérifier si le jeu en vaut la chandelle.

Petite minute cultivatrice (on dit culturelle, Ah bon ? Z'êtes sûr ?), vous savez d'où vient cette expression : 'en valoir la chandelle' ?
-Oui ? Inutile de lire, donc
-Non ? Vous pouvez lire alors, sauf, bien sûr, si ça ne vous intéresse pas... Là, inutile de perdre votre temps, hein ?
Alors, ça date de l'époque des feux de la rampe : une rangée de chandelles éclairaient la scène. Si les entrées ne couvraient pas le prix des bougies, on disait alors que le jeu n'en valait pas la chandelle.
-Et le 'merde' avant la représentation ? Vous êtes curieux, dites moi !
Alors à l'époque des feux de la rampe, toujours, on venait au spectacle en calèche. S'il y avait beaucoup de crottin sur la chaussée, cela laissait présager une salle bien pleine, les artistes ne joueraient à l'oeil.
-Et le vert qui porte malheur ? Oh ça, je crois que c'est parce que les plantes tinctoriales étaient toxiques (le fameux vert du costume du malade imaginaire) mais faudrait que je vérifie, parce que dans la fabuleuse histoires des couleurs, il y a, si je ne m'abuse une bonne demi douzaine d'autres explications... Histoire à suivre donc.

mardi 11 octobre 2011

Si jamais vous passez par la Lorraine

avec vos (GROS) sabots, ou vos petits souliers, en godillots ou bottes, escarpins ou autres, et que vos petons vous mènent à Nancy du 5 octobre ou 12 novembre, faites un saut à la librairie Siloë. Si, si !!


Moi si j'y passais, ben j'irais, et plutôt deux fois qu'une !

lundi 10 octobre 2011

Hourra !

Six français ont réussi à souiller de leurs pas (euh pardon), à marcher avec courage et bravoure sur le seul espace terrestre moins piétiné que la lune. La cordillère Darwin est déflorée. Parait que c'est un exploit...
Des fois, je ne sais pas... mais je trouve les infos bizarres et moins spectaculaires qu'on voudrait me le faire croire. Qu'un espace terrestre fut (oui le passé simple, c'est le temps des histoires et des contes par excellence) encore vierge de la moindre trace humaine, ça oui, ça m'impressionnait !

Bon,

 plutôt que de parler politique, de toute façon, j'y vois un show comme un autre... Sauf que je préfère les théâtres aux salles de meeting et au QG politique. Je vais refaire la seule chose (ou presque), que je sais faire : raconter des carabistouilles. Là je m'absente un peu, j'ai un livre en cours d'écriture, je ne sais pas encore la forme que je vais lui donner... une fois que j'aurais choisi la forme, je me sentirai apaisée et enthousiaste !

Alors, en attendant, bonjour chez vous !

dimanche 9 octobre 2011

Payer, pour voter ? Une idée de gauche... Vous trouvez ?

moi pas. Je suis indignée et pas qu'un peu ! Si la démocratie n'est plus gratuite et qu'il faille commercialiser (tout ou partie) des élections pour qu'elles aient droit de télé, je trouve ça préjudiciable pour la cité et ceux qui la composent. Je suis indignée. Bon ça va, ils auraient encore pu décider de faire des élections en fin de mois et des gens qui auraient aimé et qui sont à un euros près ne seraient pas aller voter. Et puis, ça veut dire quoi ? Que dans notre société, pour qu'un acte soit important, il faut qu'il soit payant ? Rien de gratuit, tout se monnaye ?

Moi j'y vais pas, parce que si j'ai le cœur à gauche, je voudrais, avant tout, que la politique soit tout sauf une affaire de leader, je voudrais qu'elle soit une affaire de projets sociaux (j'ai même pas osé marquer humaniste) et de communauté. Je rêve, je sais, j'ai toujours été utopiste et idéaliste... Dans mon monde idéalisé, le droit de vote est gratuit que ce soit pour une élection nationale ou une élection intermédiaire.

samedi 8 octobre 2011

Aujourd'hui, formation

Eh oui, c'est ENFIN, le premier jour de formation Guide Nature Volontaire. Sous la pluie, c'est pas grave, ça me met en joie quand même (d'autant que je vais enfiler mes bottes à sauter dans les flaques !).  Nous sommes allés hier visiter les futurs locaux de l'asso, on y a passé un bon moment convivial et sympathique, un lieu prometteur, très.
Là, je vais enfiler mes vêtements amphibies pour aller crapahuter en nature presque toute la journée. La nature et moi, c'est une longue histoire d'amour. Et je réalisais hier, en me baladant dans un coin de bocage, que gamine, je projetais déjà mon imaginaire sur des feuilles d'arbres... encrant en moi cette image indélébile d'arbre aux livres... Il faudra que je fouille mes cartons pour la ressortir et vous la montrer.
Très belle journée à tous !

vendredi 7 octobre 2011

Ben voilà...

...je suis contente !
Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien et je n'ai pas envie d'y réfléchir (manquerait plus que mon esprit ne trouve pas de raisons valables et se mette à faire la pluie au milieu de mon beau temps !), juste savourer, le temps que ça dure... Oh, je dirais pas que je signerai pour l'éternité, ça m'a toujours paru très long l'éternité... mais une ou deux vies, je ne dis pas non !

jeudi 6 octobre 2011

Couture

Ce matin j'ai raccommodé des restes de vêtements, cette (cet ?) après midi, je vais recoudre une histoire à la bibliothèque et puis ? Ben rien de neuf ou presque.
Cette nuit, j'ai rêvé de gros poissons qui se faisaient bouffer par un banc de sardines... qui en avaient assez qu'on veuille essayer de les noyer... ce qui est un peu con, vous avouerez.
Mais, non pas mon rêve, que je trouve plutôt intelligent (à chacun sa vision du bon sens ! Et puis, je me jette des fleurs (sans épines, ça griffe), mon vase se sentait un brin vide (on est jamais si bien servi que par soi même, non ? Ah bon. C'est ? Pas poli ? M'en tape !) mais de vouloir noyer un truc qui sait vivre en apnée et est heureux dans l'eau comme un poisson, je trouve ça con.
Un filet ? Les tous petits poissons filent inaperçus entre les mailles et toc ! Même mes rêves sont métaphoriques ! Bon d'accord, Freud aurait vu une toute autre interprétation mais ce qu'aurait pensé Freud, m'en tape aussi !

mercredi 5 octobre 2011

Le paradis ? Sur terre oui, mais faut pas se tromper de convives !

Qu'est-ce que je raconte ? Moi, rien, je relis les contes que j'aime et je suis retombée sur celui-ci qui vient de Chine, dans sa version rapportée (peu ou prou, j'ai légèrement modifié les mots pour me la mettre en bouche, c'est permis, les contes sont à tout le monde, c'est même ce qui en fait toute la richesse) par monsieur Piquemal.
En le relisant, je n'ai pu que constater qu'avant je m’asseyais au milieu des égoïstes, et puis un jour, je n'ai plus rien eu à grailler, ma tablée s'est vidée, il n'y restait que quelques autres convives tout aussi affamés que moi.
Triste ? Oh, non, ma table est moins peuplée (pour l'instant, mais j'ai retrouvé mon optimisme (il était coincé sous l'intégrale de Proust)), mais je mange à ma faim !
Oui, j'ai tendance à expliquer en commençant par la fin, mais c'est que je préfère finir sur l'histoire elle même :

Un jour, on a demandé à un sage de donner sa vision du paradis et de l’enfer.
En enfer, dit-il, je vois des hommes attablés devant de grands plats de riz, mais ils meurent de faim, car les baguettes qu’ils ont pour manger sont longues de deux mètres. Ils ne peuvent s’en servir pour se nourrir.
Au paradis, je vois d'autres hommes assis à une table et tenant aussi des baguettes de deux mètres. Ils sont heureux et en bonne santé, car chacun se sert de ses baguettes pour nourrir celui qui est assis en face de lui.

J'habite le Nord, alors forcément j'aime la pluie, ben oui !

Mais si, c'est festif la pluie. J'ai une paire de bottes pour sauter dans les flaques (à chaque fois que je les enfile, j'ai un sourire jusque là), j'aurais aimé des claquettes mais je n'ai pas la grâce de Gene Kelly (oui j'aime aussi les jeux de mots douteux ;-)!).



mardi 4 octobre 2011

Ah, ben quand même ! (et en vrac)

L'automne se décide à pointer le bout de son nez, nan parce que tout ce supplément d'été, ça commence à bien faire. L'automne, il ne sait pas que la ponctualité est la politesse des rois ? 
Comment ça, mieux vaut tard que jamais ? Oui, la formule est consacrée, je sais... Attendre, ça a parfois du bon, je ne dis pas... mais tout de même, attendre trop longtemps, ça lasse, le premier pas vers le "ça passe et ça casse". Enfin je trouve.

Sinon, les boulons de la dame de fer parisienne ont été fabriqués à Vieux-Condé, il me semble qu'il était important de le dire.
Autre chose encore, j'ai lu dimanche sur une affiche : "ce qui est utile, c'est ce qui ne sert à rien". Moi qui me suis si souvent sentie si triste de ne servir à rien (bien que je sois un tout petit peu mieux gaulée qu'un tupperware (je suis moins pratique, on ne peut pas tout avoir)), je me suis sentie consolée. J'ai d'ailleurs exploré hier, à l'ombre de mon saule Marsault (qui mime super bien l'arbre), toute ma dimension futile, crayon en main et chat câlin tout contre moi. C'est vrai que la sieste, les félins câlins et se raconter des histoires, ça ne sert à rien, mais qu'est-ce que ça fait du bien !