Photos : Alice Duffelcocotte et Paula Rhoïde.

lundi 7 novembre 2011

Je viens de légèrement me défouler !

J'avais fulminé en juin, et laissé pisser, mais aujourd'hui, en retournant sur le site marchand de mon bouquin, je n'avais pas envie de laisser pisser le mouton. Sur TBE donc, un auteur est venu en juin me faire un "cadeau" d'auteur à auteur, c'est à dire qu'à l'endroit où les lecteurs peuvent laisser leurs impressions, il est venu faire de la pub pour son propre bouquin en écrivant une sacrée tartine sous couvert de me faire un cadeau. Je lui ai écrit ceci :
"Sinon ça marche ce genre de méthodes pour vendre des bouquins? J'appelle ça un SPAM, le lecteur qui voudrait un avis tombe sur votre texte. Un cadeau certes, mais pour qui ?".
C'est pas pour le nombre de mes lecteurs qui passent là-bas mais pour le principe même, la fausse sympathie, la fausse amitié, la fausse modestie, les faux semblants, je commence à en avoir ras la casquette !
Alors demain, j'aurais peut-être des regrets de m'être un tantinet fâchée mais pour l'heure je trouve que c'est mieux dehors que dedans !

9 commentaires:

  1. Tu ferais peut-être mieux de demander à The Book Edition de surveiller leur site et d'éliminer les commentaires sans lien avec le livre présenté

    RépondreSupprimer
  2. Je l'ai fait dans la foulée mon cher Walrus ! Mais c'est vrai que j'aurais dû le faire il y quatre cinq mois...

    RépondreSupprimer
  3. Un vrai cadeau empoisonné dis donc en effet !!!
    Tu as bien fait de le remettre à sa place ce faux-ami !!!

    RépondreSupprimer
  4. Ecoute j'en suis aussi arrivée à la conclusion que j'avais bien fait de lui livrer le fond de ma pensée, parce que : qui ne dit mot consent et là pour le coup je ne consentais rien du tout !

    RépondreSupprimer
  5. Pis t'as vu un peu le pedigree du gars ? Vie associative dans les domaines du social, du travail d'insertion. Vie politique et publique, fonctions d'élu. Actuellement en retraite de l'Education Nationale pour laquelle il a travaillé comme instituteur, puis professeur des écoles, et directeur d'une école élémentaire !
    Ben c'est beau, l'éducation, tiens ! ;-)

    RépondreSupprimer
  6. Un régal, cela m'est souvent arrivé. Pourquoi les gens ne peuvent-ils pas dire "Bravo" ou "Félicitations !" ou ainsi de suite ?

    Le meilleur, c'était quand j'avais un autre blog, où je louais les blogs d'autres personnes. Personne ne pensait jamais à dire un truc sympa sur le mien, et puis un jour, j'ai eu un e-mail d'une journaliste d'Ouest France ! Ah succès ! pensai-je, on voulait écrire un article à mon propos, à savoir un exposé sur l'Américaine francophile-phone qui se trouvait au plein milieu du Mid-West.

    Rien de la sorte !

    La journaliste voulait que je lui signale lesquels des blogs dont je faisais la pub appartenaient à des habitants de chez elle, afin qu'elle écrive des articles à propos d'EUX.

    Hihihihi !

    :-) (-: :-)

    Pour monsieur B : Nous ne sommes pas tous des cons, nous les profs, je t'assure ! J'en ai des preuves ! Quelque part...

    RépondreSupprimer
  7. Ben Fred et Joye, Déjà le curriculum vitae de ce gars corrobore mon idée que le métier (l'étiquette) n'est pas une façon de définir la personne. Des profs on en connait aussi du bon acabit ma chère Joye.
    Petit homme : l'intelligence de l'esprit ne va pas toujours avec l'intelligence du coeur, plus rare, beaucoup plus rare...

    Joye, tu sais la générosité n'est pas monnaie courante (même dans les mots ! Les gens doivent faire un effort (souvent) pour dire des choses gentilles, il est visiblement plus facile de dire des vacheries que des mots gentils. La colère est moins facile a réprimer que les bons sentiments.
    Je me souviens avoir filer ma recette de papier banane à une "dame" qui avait "sympathisé" avec moi, elle m'avait envoyé quelques mails, ben dès qu'elle a eu ma recette, plus un mail pas même pour dire MERCI ! (note que des mercis j'en ai plein les poches et que ça ne sert pas à grand chose, mais quand on ne te dit pas ce simple mot, des fois c'est dur à avaler !) Et des exemples comme ça j'en ai a la pelle qui vont de ce genre de détail (parce qu'au fond une brève correspondance pour se faire soutirer une recette c'est rien) jusqu'à "l'ami" qui devient au bout de trois, quatre ans froid et distant et qui finit par me dire qu'un jour quelqu'un lui avait fait du bien alors qu'il allait mal et il se sentait redevable... Il a fallu que ça tombe sur moi, dis donc ! Lui, il a continué à vivre comme ci de rien n'était puisque je n'étais rien pour lui, tandis que moi j'ai perdu un ami : c'est qu'il faut cicatriser après ça ! Enfin quand on est sensible, sinon j'imagine qu'on a qu'à s'en taper et poursuivre sa route. J'avais encore jamais été la facture "karmique" de quelqu'un et se retrouver réduite à une soustraction, ben dis donc, ça en fiche un gros coût à l'estime de soi ! Même quand on en a vue d'autres.

    Et puis, si tu savais le nombre de personnes qui m'ont dit depuis que je suis artiste qu'ils allaient faire quelque chose pour moi et qui ne l'on pas fait. Pendant longtemps je me suis demandée, c'est quoi l'intérêt de le dire ? Alors qu'il n'y aurait qu'à se taire et à ne pas donner de faux espoirs. Maintenant je dois dire que je reste septique, mais si quelqu'un me dit qu'il va faire un truc et le fait, alors là, j'avoue ça force mon admiration ! Tout comme une personne franche et sincère. Bigre ! Je crois que j'aime ça, savoir ou j'en suis avec les gens et de préférence avant de commencer à m'attacher, parce qu'au moins, comme ça j'ai pas a désherber des liens que j'ai tendance à tisser profond.

    Ben dit donc je suis d'humeur causante moi de si bon matin ;-).

    RépondreSupprimer
  8. Oui, tu es causante. Et j'aime ça ! :-)

    Oui, toi artiste, moi traductrice, j'imagine qu'on te demande toujours du travail mais qu'on ne pense jamais à te payer non plus, hein ? ;-)

    RépondreSupprimer
  9. Quand je cherchais à gagner ma vie de mon petit art, je remplissais des dossiers, montais des dossiers... et puis en mars dernier on m'a demandé à la dernière minutes de changer le cap d'une expo que j'avais préparé durant des mois, j'avais investi, communiqué dessus et j'avais deux choix m'adapter une fois encore ou dire non. J'ai dit non. Maintenant mon petit homme à mis une case dans notre budget : travail Sandrine. Et j'ai ravalé certaines choses qui me tenait à coeur, mis en attente et réfléchis d'abord à tout arrêter (mais j'ai ça dans le sang) et enfin trouver des façons de faire autrement, mais continuer à créer. Je pensais décrocher un petit contrat de secrétariat en début d'année et ça ne s'est pas fait. Finalement en tirant parti du matos que j'avais déjà j'enquille mon nouveaux projets. Dans un an, je sortirai un autre bouquin, j'en achèterai un petit stock pour le revendre de mains en main à mes lecteurs. Il m'est important qu'une partie de mon travail me rapporte quelque chose, je ne saurais expliquer pourquoi... Mais oui, l'artiste peut bien ne pas gagner sa vie quelque soit le boulot qu'il fournisse ça va avec sa panoplie... Mais depuis quelques semaines, je suis bien décidée à tenir bon !

    RépondreSupprimer