Photos : Alice Duffelcocotte et Paula Rhoïde.

jeudi 1 décembre 2011

Décembre, divagation de mon esprit (vous allez voir, trois minutes de mon quotidien cérébral !)

Décembre donc. Voilà, on arrive dans le mois du déballage con-sommateur. D'ordinaire, je dois dire que je fais grise mine à cette période, mais là, je m'en fiche ! Pourtant, je suis allée en ville hier et l'opulence de sapins coupés, de guirlandes lumineuses et même la ridicule minuscule grande roue de la place, n'ont pas entamé ma petite joie, bien à moi, que je peux partager, c'est-y pas chouette ? En passant devant la vitrine de l'antiquaire j'ai vu une pleine tablée de marquises et marquis hauts comme trois pommes en porcelaine de Saxe.
J'ai imaginé leurs saillies drolatiques et autres divers mots d'esprits, tout en continuant à flâner dans les rues. Puis, j'ai pensé à Perrault qui a piqué le cahier où son fils Pierre consignait les contes qu'il entendait, le nez toujours fourrés dans les jupes des bonnes (le fils pas le père, hein ? quoique...) et je me suis dit que tout de même il était temps ce matin que je rajoute sur mon exemplaire : conte de Charles et Pierre Perrault et de leurs bonnes.
La noblesse. C'est curieux comme on s'imagine de loin la distinction, la grande classe, l'esprit chevaleresque et tout ce qui s'en suit, mais quand on fouille dans les intrigues de cour et de salon, c'est presque toujours laid. A moins que ce soient les gens lettrés et autres biographes, critiques et analystes qui aiment se faire le relai de ses ragots et qui oublient les belles choses... Doit bien y'en avoir tout de même ! Oui, je suis du genre optimiste, moi ! Ils les trouvent sans doute fades, sous le prétexte, peut-être, qu'ils n'ont point le talent de savoir les raconter.
Raconter les belles choses et captiver l'intérêt, y'a rien de plus compliqué (surtout s'il s'agit de captiver le mien !) alors que pour le sordide, ça semble si facile ! La littérature en est pleine (sauf que ça ne captive pas mon intérêt, non plus).
Quoi ? c'est parce que le public préfère le sordide et le ragotage ?  M'enfin, je fais un petit peu partie du public, hein ? C'est à peu prêt à ce moment là qu'on m'avait dit un jour : "lis du Musso", mais je n'aime pas Musso.
Je voudrais lire. J'adore lire, mais je m'ennuie à la lecture, rien ou presque ne semble être dans mes gouts d'aujourd'hui. Je voudrais un bouquin qui soit gentil, mais qui ne prenne pas le lecteur pour un niais, qui soit drôle, poétique, qui évade et transporte.
Comment ? Sous les sabots d'un cheval ? Ah, mince ! Si encore vous m'aviez dit sous les roues d'une bagnole, mais un cheval... Je ne sais pas où je vais trouver ça. Si ça se trouve, y'en a dans les corbeilles des éditeurs, pas des sabots de chevaux, hein ? Non des manuscrits comme les livres que je voudrais lire... Si ça se trouve.

Voilà ce qui grosso modo se passe dans ma caboche, quand je ne tricote pas mes histoires ! Les histoires ça lui donne du grain à moudre, de la farine à cuisiner du pain ou de la pâtisserie à faire cuire. C'est chouette les carabistouilles, ça nourrit ma cervelle et y'a à l'intérieur d'ycelle aucun dieu qui lui demande de faire carême !

4 commentaires:

  1. Et tout ça en trois minutes !!! Oh ben mince alorsssss !!!
    Je découvre que le "grand Charles P" a piqué ses idées à Pierre qui les a piquées à la bonne !!!! Oh ben mince alorssss !!!
    Pas de Musso, foin des ragots, où sont les sabots !!! Oh ben mince alorsss !!!
    Vive les carabistouilles d'ycelle qui divague en décembre !!!
    :-)

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  2. Je vais te faire une confidence ma chère MAP, je suis partie et même bien partie pour divaguer tous les autres mois aussi :-D
    Oui, tout ça en trois minutes. Quand on me demande à quoi je pense, je réponds à rien. Les gens non initiés ont peur en général et même ne particulier faut avouer :-D
    Pour les sabots ils sont aux pieds de la mule, de moi donc :-D Je viens d'écrire ma ligne directrice au sujet de mon travail et je dois dire que c'est assez surprenant ! Faut que je t'envoies ça !

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