Je me suis rendue dans mon atelier où se trouve ma table et mon fer à repasser, pour aller défroisser une chemise que j'ai tout l'air d'avoir piqué à Thomas Fersen :
je suis passée devant une reproduction de photo de Doisneau punaisée au mur :
en me disant que j'étais pile poil coiffée comme la chienne de l'ami Jacques ! J'ai tiré la langue pour voir et si pour la couleur, je repasserai, pour le reste, c'est à peu près tout pareil !
Tu dois être drôlement belle avec ta chemise à jabot et tes cheveux fous.
RépondreSupprimerJe sais pas, ils sont un poil trop courts là, heureusement que la vie m'a pas mal défrisée ces dernières années, quelques années auparavant, avec la même coupe, j'aurais eu l'air des Jackson five réunis ;-D
SupprimerEn tout cas, il a l'air bien sympa ce chien... mais bon, tu n'es quand même pas gentille avec tes beaux cheveux, si tu avais les miens, raides comme des piquets, tu verrais comme c'est difficile à coiffer.
RépondreSupprimerTel maitre, tel chien, parait-il... Prévert était sympathique, son chien ne pouvait que l'être. Pour ma tignasse, elle n'est pas difficile à coiffer, seulement impossible, sauf quand ils sont sales (pour le chignon de mon mariage, j'ai été interdite de lavage durant une semaine pour que le chignon tienne. A l'époque, ça remonte (quatorze piges, ça fait un bout !) j'avais de beaux cheveux, aujourd'hui, c'est plus vraiment pareil, m'enfin, il faut bien que jeunesse se passe.
SupprimerElle roule à combien ton auto-dérision ??? Je repasserai pour le savoir !!!
RépondreSupprimerFais gaffe au câble ... tu as vu ce que Câline en fait !!
:-D
Elle roule en porsche, autant dire qu'il y en a sous la pédale !! Ouaip, rien que ça, mais juste pour que le flic, qui clame "faudrait voir à se prendre au sérieux", ne la rattrape pas, manquerait plus que ça !
RépondreSupprimerCâline remettrait peut-être de l'ordre dans mon câblage cérébral... mais faudrait déjà qu'elle se fraye un chemin dans ma touffe de cheveux pour trouver l'entrée ;-D
Il y a pour l'instant une expo sur Doisneau à l'abbaye de Stavelot.
RépondreSupprimerMerci du tuyau
SupprimerC'est étrange, tu me dis Stavelot et je pense Apollinaire...
Stavelot donc :
"O mon coeur j'ai connu la triste et belle joie
D'être trahi d'amour et de l'aimer encore
O mon coeur mon orgueil je sais je suis le roi
Le roi que n'aime point la belle aux cheveux d'or
Rien n'a dit ma douleur à la belle qui dort
Pour moi je me sens fort mais j'ai pitié de toi
O mon coeur étonné triste jusqu'à la mort
J'ai promené ma rage en les soirs blancs et froids
Je suis un roi qui n'est pas sûr d'avoir du pain
Sans pleurer j'ai vu fuir mes rêves en déroute
Mes rêves aux yeux doux au visage poupin
Pour consoler ma gloire un vent a dit Ecoute
Elève-toi toujours. Ils te montrent la route
Les squelettes de doigts terminant les sapins"
Il y a séjourné en effet. C'est difficile de l'ignorer si tu passes par là ;o)
RépondreSupprimerC'est ce que j'ai cru comprendre en regardant Stavelot dans Google, je ne savais pas, généralement, je m'emploie à ne surtout rien connaitre des auteurs, poètes que je lis, ou des artistes que je regarde, au même titre que je ne fouille pas dans la vie de mon plombier, je me contente d'apprécier son travail (s'il est appréciable, ça va de soi !!).
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