Photos : Alice Duffelcocotte et Paula Rhoïde.

samedi 17 septembre 2011

Râpé pour le BTS, priorité à l'estomac, l'enfer, le paradis, tout ça... Bref : article en vrac !

Le programme ne cadre pas avec mes attentes, et puis faut dire que devoir me remettre au niveau scientifique d'une terminale S me file l'impression d'avoir les yeux plus gros que le ventre.
Éventuelle possibilité de boulot, la seule compétence étant de résister à la pression pendant douze mois au tarif smic. Pour un truc palpitant (enfin pour moi, chacun ses goûts), je ne dis pas, mais dans une administration... sous pression... je serai fichue de faire une étincelle qui ferait tout sauter :-D
Bon, trouver une nouvelle solution. La vie est une vraie aventure de tous les instants, dites donc !
Tout à l'heure nous avons une prise de contact pour devenir, petit homme et moi, guides nature volontaires (on a un fil d'Ariane chacun (qu'on emberlificote depuis passé 17 ans, pour vaincre les minotaures, à deux on est plus fort), on est très nature et assez volontaires quand on a envie, sinon, on est mule et chameau) à la salle des fêtes de Gussignies. Ce qui veut dire, dans notre esprit qui pense d'abord par l'estomac : Cuvée des Jonquilles et Saint Médard (deux bières brassées sur place).
Tiens, en parlant d'estomac : demain, on voit, au marché à la ferme, Monsieur et Madame Roger, éleveurs de viandes. On se marre à chaque fois qu'on les voit.
Je sais pas vous, mais nous, on côtoie de plus en plus de végétariens, ou de pesco-ch'sais-pas-quoi. Chacun ses religions, je m'adapte, cuisine en fonction, mais j'ai un poil de bobo avec les argumentaires sur les intérêts du végétarisme et de l'élevage piscicole (qui, en terme de ravages, n'est pas en reste). Généralement je me tais, puis je finis par dire, si la conversation dure trop longtemps, que nous, on a choisi de réduire notre consommation et de faire vivre nos sympathiques éleveurs locaux qui font pousser leurs produits lentement (je suis pas adepte de l'élevage intensif) et possèdent, qui plus est, un humour un poil décapant (Ah monsieur Walrus, il te plairait, à n'en point douter !). Ils feraient quoi, ses braves gens, si on leur ôtait ce métier qu'ils aiment tant ?
C'est un autre genre de militantisme après tout... Je dis pas que j'ai raison et j'essaye de convaincre personne, nous on vit comme ça, c'est tout.
De toutes façons, je pense d'abord par l'estomac, c'est ma faiblesse à moi... Tiens, je me demande si l'enfer est rangé par péché capital... Dans la salle de la gourmandise, je m'imagine faire un éternel banquet avec d'autres acolytes de mon acabit : quel supplice ! Nan parce que manger quotidiennement le corps et boire le sang d'un type qui se laisse crucifier par son pater (noster), même de façon symbolique, même sur un petit nuage (oui même si c'est un cumulus), ça me coupe l'appétit, dites donc.

3 commentaires: