D'ordinaire je me fiche devant la télé à heure fixe pour regarder un débat ou une émission ciblée, ou alors je m'y colle pour me vider la tête (ce qui en dit long sur le pouvoir lobotomique de cette petite chose, tout de même), moyen imparable pour m'endormir. Hier, j'étais épuisée mais pas assez pour m'endormir et j'ai donc vu de mes yeux vu et entendu de mes oreilles (et je vous assure qu'il m'a fallu un courage extrême pour lutter contre l'envie suprême de m'arracher les tympans, comment ça ? J'aurais pu simplement l'éteindre et passer à autre chose ?), des trucs que j'aurais préféré ni entendre ni voir (comme des épilations d'entre-fesses en direct, eh oui !).
Oui mais voilà, au début, je me suis demandé si le public était bête à ce point là ou si, à dose homéopathique (pov'juliette), on cherchait à lobotomiser les masses (l'avenir d'une télé berlusconienne débarquant en France, planant en arrière-fond de mes pensées)... Ensuite je me suis dit que j'avais là du potentiel pour écrire une foultitude de billets, ce qui m'a paru une raison suffisante pour rester abovidée sur mon canapé...
Et, allez savoir pourquoi, la seule chose qui a marqué mon esprit c'est cette phrase : 90 % des mâles 18-35 ans s'épilent aux Etats-unis et comme (je cite, hein ?) 'les français copient les américains en règle générale' (c'est même pour ça qu'on a une pyramide au Louvre, une cathédrale mérovingienne ou deux et des grottes de Lascaux), les mâles français prennent le même chemin... Et ce, bien que les statistiques le disent et sont formelles (y'aura jamais le front national à un deuxième tour d'élection présidentielle et en effet ça ne sait jamais vu), 92% des femmes aiment les hommes avec un peu, beaucoup, à la folie mais pas du tout, pas du tout ,pas poilu ? C'est clair ? Non, hein ? Les statistiques, c'est jamais clair de toute façon.
Et là, allez savoir pourquoi, je me suis imaginée, je me suis même sentie propulsée (tant mon imagination avait des accents de réalité), que dans une année prochaine mais non lointaine, une chanteuse crèverait l'écran et vendrait des milliards de disques, malgré la crise et une propension au piratage indéniable (qui nous vient aussi probablement des Etats-unis), en chantant d'une voix suraigüe :
"Où sont les hommes ? Avec leurs torses pleins de poouaaaaaaaaaaaaals ( vous entendez comme çà grimpe dans les aigus, là ?) où sont les hommes, les hommes, les hommes..."
Et j'ai eu peur, très. Et encore, je vous ai passé le moment ou me fut expliqué que si les hommes traquent leur poils, c'est en lien direct avec les films pornos et que si un homme s'épile là, c'est que "sans les buissons d'en bas, l'arbre parait plus grand". Vous m'en direz tant !
En fait c'est une conséquence directe ou une réponse aux soutifs rembourrés, mesdames, je ne vois que ça, mais là c'est une extrapolation toute personnelle... parce que j'ai décroché au moment où précisément, après avoir parlé de l'arbre plus grand et de ses buissons tous droits sortis du film hot, le commentateur disait que l'épilation masculine était due à une féminisation de la gente en question, annonçant une androgynisation prochaine de la masse terrienne comme on m'aurait annoncé l'apocalypse, là, j'ai éteint la télé, ah ben quand même !
PS, à l'usage de ceux qui auraient lu mon précédent billet, OK, ce billet-ci, c'est pas vraiment un chant de l'âme, plutôt un truc pour évacuer le trop plein "d'informations".
Désopilant ;-)
RépondreSupprimer;-) Sur face book, on m'a dit "billet au poil" ;-)
RépondreSupprimerhttp://www.ecologielibidinale.org/fr/miel-etesansepilation-fr.htm
RépondreSupprimer:-)
Fichtre ! le militantisme par les poils ! Je pensais pas que mon article était aussi engagé dis donc ;-D
RépondreSupprimerDé-poilant !!!!
RépondreSupprimerAh ça c'est incontestable ;-))
RépondreSupprimerIls arrachent aussi les cheveux sur la langue ?
RépondreSupprimerEt les poils dans la main ?
pour les cheveux sur la langue, je sais pas, mais le poil dans la main y'a des gouvernements qui les traquent en effet...
RépondreSupprimerC'est pas le poil qui fait l'homme, mais quand même. J'aime bien les hommes poilus.
RépondreSupprimerEnfin moi c'est pas une question de poil ou pas, j'aime l'homme qui fait fi de la mode et ne s'épile pas juste pour entrer dans les statistiques :-D En fait, je suis une grande adepte de la culture des différences (voire du libre arbitre). Euh, compatibles les différences, parce que coller un athée et un croyant qui veulent tous les deux convaincre l'autre de croire ou de ne pas croire, ça devient rapidement insupportable ;-D)
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