-Ma très chère que désirez-vous pour Noël ?
-Alors mon chéééééééééééériiiiiii, j'ai repéré chez le joaillier une très jolie petite paire de couilles en or qui serait du meilleur effet sur le revers de mon tailleur Prout'machère en alpaga glabre albinos (y'en avait qu'un, y'en a plus). J'ai regardé, grâce aux bénéfices vertigineux que vous avez fait avec vos boursicotages et les économies de primes de Noël réalisées en fichant la moitié de vos ouvriers à la porte, vous pouvez tout à fait me les offrir avec des poils en platine et de charmants petits morpions en diamant.
(Bien sûr, pour porter ce genre de babioles avec classe et élégance, il ne faut pas avoir que l'habit, il faut aussi causer la bouche en cul de poule avec l'accent vieux bourgeois (ou nouveau riche qui se la pète, je ne sais pas ce qu'il y a de pire mieux en fait))
-Oui, ma fille, si tu es adOraaaaaaaable, tu hériteras de mes bijoux" (de famille, ben forcément.)
Je me disais que je ne pouvais quand même pas publier ça, mais en fait, si. Noël est une fête indécente alors je peux bien dire couille si ça me chante ! (Enfin me déchante).
Punaise, j'avais fait des efforts, je vous jure, j'ai collé un sapin en papier fait main dans la salle à manger, sans loupiote, sorti une crèche (avec un âne tantriste (que ça le rend tout heureux), un bœuf agnostique, un mouton noir, un jésus né en six avant lui même et même pas en décembre mais fallait bien supplanter la fête de la lumière païenne (l'église faisait ce qu'elle pouvait que voulez vous, faut être tolérant). J'avais été jusqu'à bruler un cierge au nom de la sainte société de consommation. Non ? Si ! J'avais réussi à faire emplettes de cadeaux qui ne me faisaient pas trop mal au bide et j'ai tenté (m'apercevant que j'étais à deux doigts de flancher) de noyer mon désespoir en mangeant un paquet de Rita (la sainte patronne des gaufrettes dans le Nord de la France et des causes désespérées un peu partout ailleurs), mais il a fallu que je craque dix jours avant ! Pfffffffffffff. Vraiment aucune volonté !
Euh, je peux redire couille ? Non ? Bon, ben tant pis.
T'as triché, c'était que la bougie d'Amnesty ton cierge !
RépondreSupprimerEt fais attention de pas bouter le feu au sapin de papier !
T'inquiètes, le sapin a suffisamment de lecture pour éviter de jouer avec les allumettes :-D
RépondreSupprimerUn godillot en bougie pour lutter contre les mines antipersonnelles ? Tu crois ?
Laisse tomber les "prout'machères" et les bouches en cul de poule !!!
RépondreSupprimerLes causes désespérées dont s'occupe Sainte Rita -et tous ceux qui oeuvrent dans le sens du BIEN- c'est mieux !!!
Yes c'est mieux ! Mais y'a du boulot, Sainte Rita risque pas d'être au chômage technique ! Des fois je rêve que le monde devient idéal et le reste.
RépondreSupprimerLe désespoir et le déballage indécent en parallèle ça à tendance à m'user à petit feu.
Couilles, c'est bien, mais bite c'est mieux. T'as vu, je peux faire pire. :D
RépondreSupprimerTu trouves ? Vraiment je préfère couille, c'est joli au son (je suis une adepte des mots en ouille), alors que bite, ça sonne moins bien à l'oreille, sans compter qu'avant de penser phallus ou fraise, je pense à amarrage et à la Marie du port (même Fred à l'idée de cette histoire fait Beurk) en entendant bite (ben on à le câblage cérébral qu'on peut, hein ?)
RépondreSupprimerEuh, fallait pas que je surenchérisse en disant nichons, si ? :D
Ça ne me fait nichon ni froid ;-)
RépondreSupprimerBon alors nous avons eu couille, morpions, poil, bite et nichons, ben dis donc, ça n'aurait pas un petit peu ni cul, ni sein cette affaire ? Comment ça on dit ni queue, ni tête ? :)
RépondreSupprimerÇa me fiche des boules...
RépondreSupprimer;-D
RépondreSupprimerToi aussi Joye t'as "les boules de Noël;-D" ;
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