Photos : Alice Duffelcocotte et Paula Rhoïde.

jeudi 13 octobre 2011

Global, global...

Je voudrais pas dire mais c'est enquiquinant le cerveau global !
Voilà un an maintenant que je tourne en rond autour d'un projet en essayant de le construire au rythme des aléas de la vie (si le compositeur pouvait changer la musique, je lui en saurais gré !). Je le mets en œuvre, et puis, en prenant du recul (souvent parce qu'il faut que je pallie à une situation externe à l'œuvre), je me dis qu'on ne va pas me suivre... Ben oui, je suis plutôt du genre à faire naturellement des trucs compliqués qui demanderaient au public une confiance aveugle, une constance dans l'envie de me suivre et j'en passe, mais globalement les gens (qui voudraient comprendre) se sentent en insécurité, ont peur de me suivre. Je ne leur veux pourtant que du bien moi, d'abord.
Alors, j'ai analysé mes erreurs, toutes les critiques (même et surtout les dé-constructives, ça ne m'a pas fortifiée le moins du monde, au contraire). Ensuite, j'ai analysé mes réussites aussi (ben oui quand même y'en a. J'ai noté, entre autre, que des personnes s'étant laissées aller à nager dans mon imaginaire en ont été plutôt heureuses. J'ai eu aussi des retours fort chaleureux, tout de même. J'ai même rendu un bout d'enfance à un monsieur et ça, je dois dire, c'est la chose dont je suis la plus fière. Ben oui, je fais ma crâneuse !).
Je suis restée pantoise d'admiration (je le suis encore) quant aux personnes qui me suivent et/ou me soutiennent depuis le départ. Parce que les dents de scie de ma vie de plume, c'était pas rien !
Un petit banc d'applaudissements pour eux (mais non, vous ne serez pas ridicule à applaudir tout seul devant votre PC, qu'allez-vous chercher !).
Je me suis décidée (comme j'en suis surprise) à remettre un projet créatif en route, en me disant que la communication ne serait pas coton mais que y'a pas, fallait que je recommence (mon chef d'orchestre interne est têtu, c'est comme ça) encore au moins une fois (ne serait-ce que pour les personnes qui furent tristes de me voir passer à autre chose et qui avaient encore faim de mon imaginaire) parce que j'ai du temps (c'est l'avantage de ne pas avoir décroché de petit boulot et de ne pas avoir pu reprendre mes études) et que j'ai envie de le remplir en me faisant plaisir et en partageant le fruit de mon plaisir avec ceux qui voudront. Les grognons, je dois dire qu'après analyse, j'ai décidé de ne plus les écouter (puisque ça ne m'a pas fortifiée le moins du monde), ceux qui m'ont expliqué pourquoi, comment ils étaient perdus, voui je les écoute, parce que j'ai rien contre les critiques si elles sont constructives, mais le rejet systématique, sans réelles explications de fond, ça merci... J'ai eu ma dose ! Je suis même en overdose.
Alors il y a un projet global, certes, certes. Un projet qui me titille depuis six ans, qui revient comme un leitmotiv et si je veux qu'il cesse de me "hanter" (même pas peur), il me faut lui donner corps. Il me semble.
J'y bosse, j'y bosse, j'y tourne en rond. Mais ce matin, les idées claires (la nuit m'a porté conseil, faut croire, comme quoi tout arrive), j'ai décidé que je ne partagerai que le point de départ, non le projet "abouti" d'un coup d'un seul (ce que j'aurais fait avant, mais on est maintenant !). Si la mayonnaise prend, je laisserai croître petit à petit la vision globale, sinon, ma foi, j'aurai tenté de faire simple...
Enfin dans la limite de ce que je peux faire, hein ? Parce que quand on a une cervelle comme la mienne, c'est TRES compliqué !
Là, il faut que je file un coup de rabot au point de départ pour qu'il se suffise à lui-même. En attendant, bonjour chez vous !

7 commentaires:

  1. J'ai quasiment rien compris ! Alors ! Tu es prête pour l'Amérique, belle Sandrine ! :o) (oui, je me gausse de moi-même) On a pas mal de grognons ici, mais ils ne savent pas parler français, c'est alors une bonne nouvelle pour toi !

    Pas grave que je ne comprenne pas, c'est mon usuel. Mais la porte te reste ouverte s'il faut venir perfectionner tes idées dans l'Iowa profond.

    Alors, bon courage, belle Sandrine, je te souhaite sincèrement tous les succès du monde ! En te lisant, je comprends pourquoi et comment tu en as déjà eu !

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  2. Oh ben ma chère, je suis déjà difficile à suivre par les francophones maternels alors, je comprends que tu es du mal à me suivre (je me gausse aussi de moi même, un poil d'auto-dérision ça ne fait jamais de mal !). Et pis, je trouve que tu suis vachement bien quand même !
    Merci pour l'invitation ! Et merci pour les encouragements chargés de promesses. Bon, pour tous les succès du monde, ça fait un poil beaucoup, pis tout accaparer pour moi, ce n'est pas trop mon genre. ;-)

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  3. Oui, bon, je comprends, tu ne veux pas finir milliardaire, quand même, quel ennui ! ;-)

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  4. Oh, ben non, pis si je le devenais, je flipperais flipper à cause des crises boursières :-D

    Des bises étoilées :-D

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  5. C'est drôlement sympa d'avoir un chef d'orchestre interne et têtu en plus !!!!

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  6. Enfin quand il décide de faire jouer les cymbales et la grosse caisse alors que j'ai sommeil ou même que je dors, c'est un poil moins sympa, je dis un poil, parce que je voudrais pas le fâcher sinon ce soir il serait capable de me jouer la chevauchée des vaches qui rient. TeRRible après y'a du fromage fondu et des éclats de rire vache partout ;-D

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  7. Ouaip enfin sauf quand il décide de faire jouer les cymbales ou la grosse caisse en plein milieu de la nuit :-D

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