Photos : Alice Duffelcocotte et Paula Rhoïde.

lundi 27 février 2012

Map m'a dit un jour : "Les bonnes occasions ça se provoque"

Alors, j'ai attendu que petit homme soit en vacances et j'ai fomenté (eh oui, j'ai peut-être pas l"air comme ça, mais je fomente !) quelques invitations. Nous étions sept à table hier (cette partie du mobilier est plutôt bien dressée chez nous).
J'ai joué de mes casseroles samedi, dimanche et nos convives ont visiblement résisté à ma compagnie et ma cuisine ! La veille, nous avions kidnappé MAP devant le contrôleur de la gare de Valenciennes (indifférent au fait que Fred lui prenne la valise des mains et l'embarque dans la voiture !). On l'a relâchera peut-être en fin de semaine...
Pour les invités d'hier, on les aurait gardé avec volontiers, ne serait-ce que pour voir leurs têtes enfarinées au petit déjeuner et vérifier qu'ils résistent au scones au fromage blanc sortis tout chaud du four et à ma confiture de coing (qui est une tuerie, faut bien l'avouer), mais bon, notre vieille bicoque ne compte qu'une geôle où nous séquestrons MAP pour l'instant...

jeudi 23 février 2012

L'appareil électrique de la semaine

Cette fois c'est notre téléphone qui a lâché. Notez que je suis plus copine avec ma machine à laver qu'avec le téléphone. Et puis, et puis c'est tout. En ce moment, je n'ai rien à dire. Je suis toute à la joie des vacances qui se profilent ! Partir ? Non, mais accueillir ! Voui !

mercredi 22 février 2012

Vais-je oser encore une fois tenter l'ironie au risque d'être incomprise ? Vais-je le faire ? Ne vais-je pas le faire ? Le mystère est en grand complet avec montre à gousset, mais il refuse de me donner l'heure. Gougeât !.

Je me fais une pause décoction au gingembre. Le gingembre vous requinque un homme, imaginez donc l'effet que ça peut produire sur une femme, la moitié d'un homme donc !!


(Vous noterez ou pas, que dans notre plat à fruits, il y a des oranges "non traitées", c'est relatif, parce qu'étant emballées dans du papier plastique, je peste, à chaque fois que je les déballe. Elles sont donc un petit peu traitées quand même).

mardi 21 février 2012

Tu vas pas encore nous parler de balai ?

Ben si, mais de celui des mésanges qui balayent le ciel, elles ont rassemblé les nuages d'un côté, par contre je ne sais pas qui les a repeint en blanc, ils étaient roses au tout petit matin. Je me suis pris un moment pour regarder par la fenêtre, faire l'inventaire de mon jardin en friche, en attendant le printemps. Mon dos allant mieux, je vais pourvoir m'occuper de mon petit coin de nature et ça me met déjà le coeur à la fête ! Mon coeur est déjà en mode printemps, j'attends que la nature accorde ses violons à ceux de mon palpitant.

samedi 18 février 2012

Préparation à la métamorphose

Etape 1 :
Manger des bananes (seule, petit homme déteste ça) et garder les peaux.

vendredi 17 février 2012

Contente !

Et puis ? Ben c'est tout, mais c'est déjà bien, non .-)

Bonjour chez vous.

jeudi 16 février 2012

Question essentielle

tellement essentielle que j'ai arrêté de fiche le sacré désordre que je m'emploie à mettre (avec un certain zèle) dans mon atelier, c'est dire ! Voyez plutôt :
Mes attaches parisiennes sont fabriquées en Allemagne, est-ce normal ?

Retrouvailles, anniversaire et cimetière !

Petit homme était à Paris, il revient tout à l'heure. ce soir, on boira à la santé des morts, ma grand mère eut eu un printemps de plus aujourd'hui. Elle aimait le vin rouge. Ce matin je repensais à la dalle toute grise de son caveau de ciment sur lequel à passé trente berges, je suis enfin allée me recueillir, prenant mon courage à huit bras, j'avais pas le droit. Bien sûr ça peut paraitre ridicule, à trente ans, on est une femme, n'est-ce pas ? Moi j'étais encore une toute petite fille effrayée, c'est comme ça, et le monde est petit, s'il avait su, je ne sais trop ce qui serait arrivé et j'avais surtout pas le courage de le savoir.
L'habit de ciment gris sous lequel dorment les ossements de ma grand mère est si triste qu'il sera à jamais de circonstances, dans mon coeur, sa tombe est fleurie, d'une volée de fleurs sauvages, aujourd'hui, je vais y repiquer un rosier. Celui au pied duquel avec sa bonne amie elle avait été photographiée. Un jour les morts ne vous manquent plus, c'est autre chose, quelque chose qui fini par être comme un réconfort.

Je n'aime pas les cimetières et leur lits de pierrre. Je n'aime pas les cimetières non parce que la mort m'effraye, il me semble que c'est con d'avoir peur d'un truc inéluctable, mais parce que même à cet endroit les volontés, les dernières ne sont pas respectées, il y a les règles et les codes, le commerce aussi, faut bien que les croque morts se nourrissent.
Je me suis souvent tapé des délires sur mon enterrement, mais à la vérité, vraie, j'aurais voulu être enterrée debout, dans un linceul à même le sol. Enfermée dans ma boite, sous un caveau de marbre ou de béton, il en faudra du temps pour que mon humus aille nourrir les pissenlits ! Ce n'est pas une image, je voudrais vraiment avoir des pissenlits sur ma tombe et si un môme venait me souffler sur les graines, ça me ferait bien plaisir. Et Fred de me dire sans doute : "tu t'en ficherais , tu te rendrais plus compte de rien". Je sais bien, mais un môme qui souffle des graines de pissenlits dans un cimetière, ce serait bien joli et gai. C'est à ça aussi que ça sert de rêver, de mon vivant j'aurais eu une belle mort ! Je sais, je suis barge, mais je suis étonnée que vous en soyez encore surpris ;-)

mercredi 15 février 2012

Question existentielle

Crois-je en dieu ?
Ah ça c'est de la question existentielle qui ressemble pas à de la chanson de sansonnet, n'est-ce pas ?

Quand je suis fâchée après la vie qui est pas toujours gaie, que je vois la misère, la famine, le trop d'eau des inondation, la sécheresse, l'humanité qui se tire dans les pattes depuis la nuit des temps, Jésus cloué sur sa croix (vous parlez d'un symbole !) les politiques qui font leur show, tout à fait déconnecté des réalités sociales, des gens qui se plaignent parce qu'ils ne sont partis qu'une semaine au sports d'hiver cette année. Quand je vois un film comme "precious", le cancer, la marée noire, un père qui humilie ses enfants en public, une mère qui est obligée de s'asseoir sur sa fierté pour faire tourner la marmite et j'en passe (vous avez compris la nature de tout ce qui me fâche), alors, je m'invente un dieu et je lui botte le cul.
Du coup, ben je me demande si j'y crois ou pas, logique. Non ? Ah bon !

Parlons de la rose, deuxièmement, proverbes : deux.

Si l'on veut être ami avec une rose, il faut se frayer un chemin parmi les épines.

La rose n'égratigne que celui qui veut la cueillir.

mardi 14 février 2012

Hasard de timing

Aujourd'hui, c'est la saint Valentin, dont je dois bien l'avouer, je me contrefiche, hors j'ai la semaine dernière entamé un processus de fabrication de papier végétal. Des amours en cage.


Aujourd'hui, ils sont libérés, ne reste qu'à les coucher sur des feutres et les presser. Bien sûr le papier filigrané ainsi obtenu ne servira pas pour l'écriture, mais l'écriture manuscrite à l'aube du livre numérique, qui s'en soucie ?


lundi 13 février 2012

J'ai ressorti mon Prévert, il n'est jamais loin, jamais vraiment rangé, alors comme ça sur son étagère, il s'ennuyait

Que diriez-vous d'un poème ?

Sanguine

"La fermeture éclair a glissé sur tes reins
et tout l'orage heureux de ton corps amoureux
au beau milieu de l'ombre
a éclaté soudain
Et ta robe en tombant sur le parquet ciré
n'a pas fait plus de bruit
qu'une écorce d'orange tombant sur un tapis
Mais sous nos pieds
ses petits boutons de nacre craquaient comme des pépins
Sanguine
joli fruit
la pointe de ton sein
a tracé une nouvelle ligne de chance dans le creux de ma main
Sanguine
joli fruit
Soleil de nuit"

Je ne sais pas pourquoi, je sens que les os du bonhomme se sont un brin réchauffés.

De l'importance des petites choses ou pas

Ce matin, allez savoir pourquoi, j'ai pensé à mes vieilles billes en terre, j'en avais quelques unes, trouvée dans le jardin. Vous vous cassez le dos à bêcher et hop, vous voyez remonter une bille à la peinture écaillée et c'est comme un planisphère miniature qui sort des entrailles de la terre.
J'aime bien les poupées russes, surtout la petite dernière, celle qui ne s'ouvre pas et garde sont entièreté et tous ses mystères. La bille de terre dégottée dans le jardin, si elle est verte ou bleue est un peu comme cette matriochka là, mais en mieux. On peut la regarder et voyager vers des contrées connues et aimées ou inconnues et désirées. C'est magique.
J'ai prêté mes billes, un jour, on me les a jamais rendues. Je voyage plus jamais en miniature. Mon dos va mieux, je vais pouvoir piocher et bêcher cette année... Me demande si je vais voir remonter un de ces petits trésors, le premier d'une nouvelle collection.
Ben quoi, on peut bien rêver un peu, non ? C'est pas parce que le vrai monde prend le chemin d'être mis à feu et à sang qu'on peut pas penser à ses billes perdues. Si ? Ah bon ! Ben dites donc si on peut plus rêver c'est que le monde il file vraiment un mauvais coton !

dimanche 12 février 2012

Les papillons aux ailes brisées, un papillon aux ailes dépliées

Souvent, quand je fais le nettoyage de printemps; je trouve des bouts d'ailes colorées, ça me chagrine, si vous saviez ! Alors parfois je les ramasse et je m'en vais creuser au bout du jardin, dans un endroit où gisent des larves de cocons de vers à soie et une coccinelle. Cet hiver, j'ai trouvé un paon du jour venu s'éteindre dans la cuisine, à plat, comme les papillons épinglés des entomologistes.. Il m'arrive de rêver qu'on leur court après avec un filet et qu'on colle ces bonshommes dans un bocal sur un lit d'ouate imbibée de formol... Les papillons, je les aime dans la nature, la trompe plongée dans le nectar des fleurs.
J'avais créé une petite bonne femme qui n'a jamais eu son histoire, un personnage auquel je suis fort attachée, elle tient un petit livre tout blanc et faute d'y lire sa vie, la pauvresse peut désormais poser ces yeux sur le parchemin coloré du bel insecte déplié. Je l'ai posé là en pensant à Jules Renard : "Papillon, ce billet doux plié cherche une adresse de fleur". Celui ci est arrivé à destination, butinant un livre sans mots et offrant consolation à la plus charmante des petites roses.


vendredi 10 février 2012

Toute à la joie de nourrir mes invités

Voyez comme je suis toute sourire à préparer ma tambouille :



Sorcière ? Comme vous y allez ! Non, non, je fais juste un bon gâteau avec le fond de ma graisse à frites pour nourrir les mésanges à casquette du jardin, et aussi, ma foi le troglodyte mignon, le rare rouge gorge, un troupeau de moineaux et un merle enchanteur. L'an dernier ils étaient trois à se bagarrer le territoire de notre jardin à coups de cris infâmes mais cette année, celui qui a gagné siffle comme un rossignol. J'ai vu l'autre fois une pie et un martin pêcheur aussi. Chez nous il y a trois mangeoires et sur la table restée dehors, je m'en vais démouler ma pâtisserie oiselière et attendre les invités.

jeudi 9 février 2012

trouver les mots de la beauté sereine...

...je crois que c'est ce que j'aurais voulu faire. Une bouffée chaude vient d'éclore dans ma poitrine. Un souvenir. J'aurais voulu partager avec vous l'odeur de cette fleur, mais comment dire la merveilleuse beauté d'un champ de lin fleuri dansant comme la mer, Mais ce n'est pas la mer, ce n'est pas l'océan, c'est une eau dans laquelle on peut danser sans jamais y perdre pied. Moi je ne sais pas dire ces choses là, je veux dire les dire vraiment et susciter chez l'autre la même douce chaleur, comme une consolation au creux de la poitrine. Un jour, il y a longtemps, une seule fois, j'ai vu une mer de lin danser, caressée par le vent.

Hier fut une jouréne exeptionnelle !

Aucune tuile, rien ! Elle est pas belle la vie ?

mercredi 8 février 2012

La culture

en danger, part en couille et j'en passe en ce moment je n'arrête pas de recevoir des messages dans ma boite mails, dans ma boite aux lettres. Certes, il y a des années que je le dis, il faut dire que j'étais aux premières loges. Aujourd'hui j'ai pris du recul et je me demande, la culture est-elle vraiment en danger ? Je veux dire la création, je ne parle pas de l'argent qui vient nourrir les projets et les artistes, je parle de la culture elle-même. En réalité, la culture manquera de plus en plus de moyens, obtiendra de moins en moins de subventions. Mais, il y aura toujours des artistes, qui s'useront plus ou moins la santé pour créer dans ce vivier là. Quelques uns feront la différence et rencontreront un public qui pérennisera leur création et puis y aura la flot de tous les autres. Des artistes sans statut fixe. Je les plains.

mardi 7 février 2012

Jeudi, on aura une vedette à la maison !

Meuh non on reçoit pas une VIP, on nous livre notre lave linge, acheté chez Envie (boite de réinsertion professionnelle). J'aime bien ça la notion de réinsertion et faut dire aussi que c'est nettement moins cher !

Les bienfaits de l'hiver

Mais qu'est-ce qu'elle dit ?
Tout le monde peste parce que, comme aurait dit ma grand mère on est engelé de froid. N'y voyez pas un pléonasme, c'est une précision dans la gradation : avoir froid, être gelé et quand le froid mord la moelle de l'épine dorsale et qu'on a des piquettes aux mains et aux pieds, là on est engelé de froid.
Eh bien moi, je suis derrière mes fourneaux à faire des petits ragouts et j'ai tant de recettes et j'aime tant ça, qu'il peut bien encore faire froid pendant six mois (façon de parler hein ?) et puis quand je ne cuisine pas et que je ne mange pas (j'ai faim en ce moment, c'est dingue !) ben je me réchauffe et c'est précisément là que je trouve l'hiver super intéressant, je prends conscience de tout ce que je pourrai faire, quand le froid parti, je pourrai utiliser toute cette énergie là à faire autre chose !!

Les animaux intelligents hibernent, le printemps ils s'éclatent et dès l'été, ils engraissent pour pouvoir dormir à la morte saison... Nous comme signe d'intelligence (enfin de propreté, je sais plus, mon cerveau est con gelé), on a le rire...

lundi 6 février 2012

youpiiiiiiiiiiiii !

J'ai retrouvé le bouchon de ma bouillotte ! Ben, on se réjouit comme on peut, hein ;-D

Loi des séries. Encore ? Ben c'est le principe non ?

La machine vient de ne pas essorer et de mouiller tout le sol de la salle de bain... La vie est belle, quoi ;-) A la fin de l'hiver on aura de quoi se faire une toiture virtuelle dites donc !!

Fred au boulot

Après quatre jour de long week-end, il s'est levé comme une flèche pour aller voir s'il y avait de l'eau au robinet... Y'en avait ! Moi, je suis à l'atelier, j'ai pris le cours de mon planning à jeudi dernier. On est jeudi aujourd'hui, donc, et si je veux être suffisamment en retard pour revenir à un lundi sur mon planning, faut vraiment pas que je me presse !!! Je vais même m'autoriser à faire des trucs pas prévus ;-)

dimanche 5 février 2012

L'eau est revenue

jusqu'à la prochaine fois... régulièrement ça arrive, m'enfin la tuyauterie du réseau arrivant à 40cm sous terre, il ne pourra jamais être en hors gel (80cm) avant que l'organisme qui encaissent nos factures depuis treize ans maintenant se décident à faire les travaux... Je suppose qu'ils feront ça dans quatre, cinq ans, petit homme et moi avons planifié de déménager dans trois, quatre ans, quand notre budget nous le permettra. Contrairement à la moyenne des gens j'ai hâte de vieillir ! 
L'année où nous avons emménager, nos fournisseurs d'eau ont voulu nous faire régler le compteur qu'ils avaient changé, sous prétexte qu'il n'était pas situé en hors gel, il va s'en dire que nous ne nous sommes pas laisser emberlificoter, et que le jour ou leur tuyau arrivera à 80 cm sous le niveau de la terre, là, oui, on règlera la note (vu qu'à ce niveau du sol, il ne gèlera pas !!). Une seule fois on n'a pas payé notre facture en temps et en heure, c'est fou comme ils sont rapides pour venir chercher leur fric ou couper l'eau, c'est sûr que nous on ne peut les menacer de rien ! Et de telles manières, ça m'exaspère !

Pas d'eau

Et puis ? Et puis c'est tout. La loi des séries commençant à m'enquiquiner drôlement enfin non justement pas drôlement, je préfère me taire... Encore trois ans avant d'envisager le déménagement. Et cette année, bigre, bougre pouah est bissextile !

samedi 4 février 2012

Glissade et chiromancie, à moins que ce soit chiropractie, pis si c'était les deux ?

Mes titres me font rire, je ne sais pas pour vous, mais que je ris, c'est déjà ça !
Alors ce matin mon horoscope (que je n'avais ni lu, ni écouté) ne m'a pas mis en garde contre le gel et les lois de la gravité. Voilà Pour la chiromancie, c'est fait.

Aparté au sujet de ma vie lombaire :
Depuis quelques années, je suis sujette au mal de dos, quelques lumbagos et souvent une petite douleur au niveau de la cambrure. Je me souviens que la première fois que j'en ai parlé à mon médecin, il m'a dit : "marchez avec des talons ça ira mieux". Je fus interloquée en me demandant si il avait prononcé le serment d'hypocras, ou plutôt bu du vin d’Hippocrate (meuh oui, je sais que c'est l'inverse, voyons). Bref je commençais à penser "si ça continue je vais allée chez le chiropracteur (je dois avouer que la simple idée qu'il me dise : "je vais vous manipuler", me passait l'envie. Et puis faire la vaisselle ou le ménage en jogging et talon haut c'est assez caustique (et le caustique aide au décrassage, non ? ah bon :-D)

Fin de l'aparté mais on reste dans le lombaire :
Tout à l'heure, tandis que nous allions acheter des verres dépareillés aux compagnons du Hainaut, je n'ai pas vue une énorme plaque verglacée et je me suis retrouvée de tout mon long (1 mètres 65 cm) étalée sur le parking, le dos collé au sol car, n'ayant point du tout essayé de résister, j'ai accompagné le mouvement. Un monsieur est venu s'inquiéter tandis que Fred me tendait la main pour me relever. Il est à noter (détail important, il me semble) qu'aucune des personnes qui a assisté à la scène (une dizaine) n'a ri. Je me suis relevée et là, j'ai pu éprouver l'adage : un mal pour un bien. Ce petit mal de dos lancinant qui m'accompagnait est parti. Voilà donc comment j'ai fait une chute chiropractienne !

vendredi 3 février 2012

Parlons de la rose. Premièrement, un conte glané

"Il y a fort longtemps, en Arménie, un roi possédait un rosier qu'il faisait choyer comme le plus précieux de ses enfants. Car on prétendait que si sur ses maigres branches une rose fleurissait, elle donnerait l'immortalité au maître du jardin. Dès qu'arrivait le printemps, le roi venait chaque matin dans le jardin. Il examinait le rosier attentivement, cherchant désespérément le bourgeon qui le rendrait immortel. Et comme il n'en trouvait pas la moindre trace, il se fâchait contre son jardinier, qu'il finissait par chasser. Les années passaient et les plus grands experts s'étaient relayés sans succès au chevet du rosier, lorsqu'arriva un tout jeune homme. – Seigneur, dit-il au roi, j'aime les roses par-dessus tout, je souhaite tenter ma chance. Le roi s'apprêtait à le congédier, mais devant l'assurance et la détermination du jeune homme, il lui ouvrit les portes du jardin. À compter de ce jour, le garçon ne vécut plus que pour son rosier. Il bêchait tendrement la terre autour de son pied. Il l'arrosait goutte à goutte. Il demeurait près de lui nuit et jour. Il le protégeait du vent et, aux premières gelées, il l'habillait de paille. Il n'avait d'yeux et de souffle que pour lui. Dans sa folie d'amour, il finit même par lui parler : – Rosier, où as-tu mal ? À peine eut-il prononcé ces mots qu'un ver noir et luisant sortit des racines. Il allait le saisir, mais une hirondelle qui passait le happa et l'emporta. Alors un bourgeon vint sur le rosier. Et au petit matin, quand le jeune homme le caressa, une rose s'ouvrit. Fou de joie, le garçon courut annoncer au roi la nouvelle : – Me voilà immortel, me voilà immortel ! s'écria le monarque. Il couvrit son jardinier de cadeaux et lui confia à tout jamais les soins de la rose. Dix années passèrent et, un soir d'hiver, le vieux roi rendit son dernier souffle : – Finalement, se dit-il, tout cela n'était que légende. Le maître du jardin meurt, comme tout le monde. – Non, lui murmura le jardinier agenouillé près de lui. Le maître du jardin, ce ne fut jamais vous, mais celui qui a veillé et veille encore. Il ferma les paupières du roi et sortit, souriant, sous les étoiles. Il avait le temps, désormais, tout son temps "

La rose offre ses cadeaux à celui qui la cultive et en prends soin...

jeudi 2 février 2012

Congés frigorifiques

Petit homme était à la maison ce matin à une heure où d'ordinaire, il est déjà loin. Il avait envie de rester au chaud... Ben, il a été exaucé : la bagnole est en rade dans la cour...
La sagesse populaire chinoise nous met en garde : "méfiez vous de ce que vous désirez, ça pourrait bien arriver" !
Bah, ça fait partie de cette curieuse et illogique loi des séries. N'empêche y'a des savants pour inventer la bombe au napalm, l'atomique, les mines antipersonnels et j'en passe, mais pour la téléportation là, y'a plus personne, hein ?