Photos : Alice Duffelcocotte et Paula Rhoïde.

mardi 31 janvier 2012

lundi 30 janvier 2012

Parait qu'il faut de tout pour faire un monde

Eh bien ça commence à me gaver cette histoire ! Moi je veux pas un monde, je veux un monde peuplé d'hommes libres, genre, vous savez "la liberté commence là où s'arrête celle d'autrui". Alors voilà, je pompe les mots d'Eluard qui a de belles utopies : "Il ne faut pas de tout pour faire un monde, il faut du bonheur et rien d'autre"
Non, je ne suis pas fâchée, j'ai juste mis quinze jours à réfléchir à ces quelques mots "il faut de tout pour faire un monde" et j'aurais tendance à croire qu'il faut de tout pour faire un sacré bordel !

Une des mille choses promise à Berthoise

Le week-end avant le week-end qui vient de passer, petit homme et moi sommes allés au MAC, mais non pas do ! Quelle idée !! Au Musée d'Art Contemporain du grand Hornu. Une expo sur les bijoux d'esclave (Brésil) m'y avait attiré, nous n'y étions jamais allés. Nous avons passé un très bon moment. La visite nous fut agréablement commentée par la meilleure guide (Non, non, elle ne s'appelait pas Nathalie) que j'ai eu en matière de visite en musée. Je me réserve pour vous causer de cette expo là.
Aujourd'hui, je vous montre juste un détail de la salle où ont lieu les ateliers des mômes :


La moquette laisse largement voir la liberté d'action et le plaisir que doivent avoir les mioches (les murs blancs n'avaient pas été épargnés non plus !). Des projections à la Pollock j'imagine...

dimanche 29 janvier 2012

Questions pratiques et jeux de mots approximatifs

En ce moment, entre deux comportements mon coeur, mon esprit, mon corps enfin tout ce qui fait ce que je suis (même ce dont j'ai totale ignorance) balancent.
Premier choix qui s'offre à moi (chouette mon esprit me fait un cadeau -plaisir d'offrir, joie de recevoir- il va voir ce qu'il va voir mon esprit !) : écouter la sagesse populaire, qui le temps passant ne me parait guère très sage. Il y a toujours un endroit où l'on peut par un levier d'esprit démonter le proverbe ou l'adage.
Second choix, le choix lettré, appliquer le conseil d'un auteur mort, histoire, si je me fourvoie, d'avoir un nom, un bouc et misères à qui je ne pourrai guère en faire, des misères, vu qu'il est trépassé et qu'il se fichera royalement que je le prenne en grippe ou en angine.

Attendu que généralement je préfère les morceaux de second choix et que dans la vie, il faut avoir une certaine logique, voire carrément lâchons le mot une constance (j'ai l'intuition qu'un troupeau de constance lâché à la surface du globe ne lui nuirait guère, au globe, à la constance, c'est moins assuré), mon choix ce porterait plutôt vers écouter Mark Twain.
La sagesse populaire voudrait qu'il ne faille pas mettre tout c'est œufs dans le même panier, ce à quoi Twain réplique : mettez tous vos oeufs dans le même panier et surveillez le panier !

Bon d'un autre côté faut que je commence par le commencement (maintenant que j'ai réglé le choix de la conclusion) : aller quérir des poules ou des cannes. Quoi ? Opter pour un oeuf de coq dont il sortirait six grues ? Ce serait merveilleux, certes, et puis ? Nan parce qu'il faudrait les nourrir tous ces volatiles dont je ne saurais que faire et ils risqueraient de me distraire du panier que je dois surveiller (que je n'ai pas encore acquis cela dit en passant). Et puis, il faudrait savoir, soit j'écoute Twain, soit je ne l'écoute pas, mais si je l'écoute, j'y mets tout mon zèbre (il est zélé si vous saviez !). 
Bon, où en étais-je ? Ah oui, trouver les graines de l'osier qu'il me faudra apprendre à tresser pour fabriquer le panier qui contiendra les œufs des volatiles que je n'ai pas encore acquis pour pouvoir les surveiller. Ah faudra aussi que je surveille la volaille alors, mais comment je fais pour surveiller le panier ? 
Billets de courses : acheter des graines d'osier et des yeux derrière la tête !

samedi 28 janvier 2012

le mot pour rire ou pas

Vous n'avez cessé d'essayer ? Vous n'avez cessé d'échouer ? Aucune importance ! Réessayez, échouez encore, échouez mieux. Samuel Beckett
Y'a des femmes qui ont de beaux yeux, d'autres de belles fesses, y'en a qui ont de beaux seins et même de beaux mollets ou des genoux pas cagneux, beaux comme des dieux, je ne vous dit que ça, il y en même qui des petits orteils mama mia, je ne vous dis que ça ! Ben moi, j'ai de beaux échecs ! Eh oui (pis de l'humour avec ça, ou pas ;-D).

J'avais mille jeux de mots hier soir

mais j'ai rêvé de cochons toute la nuit. Des petits gorétions qui ont laissé ma cervelle sans dessus dessous. Alors point de jeu de langage aujourd'hui, juste un beau week-end, ici ce sera pluvieux dehors, ensoleillé dedans. Bonjour chez vous !

vendredi 27 janvier 2012

Contraritristée et donc presque silencieuse et chanson pas gaie

On devait boire un verre avec un couple de potes, en appelant on a su qu'ils traversaient une sale épreuve, un môme de leur famille, 14 ans, atteint de leucémie, fin de vie en mode chimio. Je sais pas vous, mais moi, l'injustice de ce genre ça me gave, cette impuissance qui m'envahit tout à coup. J'ai mis la soirée d'hier et la matinée à chercher les mots, tout ça pour finir par envoyer un message de trois lignes à la con. Je veux bien que la vie soit belle aussi, mais c'est quand même une sacrée chienne quand elle s'y met. Alors, je cultive un bout de mon jardin créatif, ça me console et ça préservera un peu mon enthousiasme s'ils en avaient besoin pour se marrer.
S'ils ont besoin de consolation, là c'est moi qui boira comme une éponge et sera bonne à ramasser à la cuillère. Vous connaissez la chanson de Brel ?


jeudi 26 janvier 2012

(Extrait de vie privé)

Moi : Alors, et ses yeux ? (Petit homme avait rendez-vous chez l'ophtalmo)
Lui : Je fais de l'ypermétropie
Moi : C'est coa ça ? (oui, j'ai l'orthographe fantaisiste, mais vous aviez remarqué, n'est-ce pas ?)
Lui : c'est pas pour ceux qui prennent trop les transports en commun souterrains ? ;-)
Moi : Coa, tu vas te mettre à prendre de très grands métros en récitant le nombre pi et toutes ses décimales, même celles que l'on ne connait pas encore ? (ce qui pour moi veut dire toutes celles après 3,14159). On déménage alors ?
Lui : ça fait déjà un moment qu'on déménage ;-)

L'esprit étant, pourquoi aurions nous des conversations normales, genre : qu'est-ce qu'on mange ce soir ? Où que c'est que tu as mis les clefs que j'ai perdu ? etc, etc. Alors que nous pouvons tout à fait en avoir de fantaisistes !

Je lis des livres cochons

Eh oui !
Bon les photos ont été prises à l'arrache, mais je vous les montre tout de même, c'est que j'ai du papier sur la planche à dessins aujourd'hui.



La passion des cochons chez Flammarion et Le Cochon Histoire d'un cousin mal aimé, de la collection découvertes de Gallimard, on y apprend plein de choses, moi je voulais surtout savoir pourquoi la religion catholique avait dépprécié l'animal. Je ne fus pas déçue. elle l'a fait pour supplanter le paninisme (ah, non ça c'est l'opération qui consiste à coller des autocollants (généralement de footbolleurs mais pas que) sur des cahiers spécialement vendus à cet effet), pour supplanter le paganisme (qu'il ne faut pas non plus confondre avec le paganinisme), le cochon étant un animal vénéré (entre autres) par les celtes. Et pourquoi me demanderez-vous ? Parce qu'il mangeait des glands ! Eh, oui, ça ne s'invente pas et ça prête à sourire, enfin seulement si on est un brin grivois, sinon, ma foi (de porc), ça tombe à plat.
Le cochon est aussi un porte bonheur, on en offre à ses amis pour leur porter chance, m'enfin faut se méfier des quiproquos que ça pourait susciter, hein ? Parce que certains pourraient mal interpéter la chose et tenter leur chance justement, alors que vous ne vous y attendiez pas et que vous ne pensiez pas à mâle (où à femelle).

mercredi 25 janvier 2012

Questions existentielles, au menu d'aujourd'hui ; cochonneries

Alors moi, je voudrais bien savoir pourquoi il n'existerait pas UN cochon (et même plusieurs d'ailleurs) qui saurait apprécier la confiture à sa juste valeur, si on lui en offrait.
Je voudrais bien savoir pourquoi un cochon ne pourrait pas dire : je vais aux toilettes, hein ? Peut-être même que ses groink expriment moult : "j'ai envie de pisser ; j'irai bien soulager ma vessie (qui est parfois une lumière, dommage qu'il faille que je sois mort pour qu'elle soit montée en lampadaire)" et j'en passe.
Et enfin pourquoi un cochon ne pourrait pas engraisser si son eau était claire. D'autant que l'eau sale est peut-être plus porteuse de germes qui fileraient des réactions amincissantes que le contraire ?
Ce qui me prend ? Oh, rien, je me suis dit que c'était mieux que je ré-hausse le débat philosophique parce que c'était ça où causer de l'intérêt de la politique, n'ayez pas peur, j'ai dit dans le titre que je causais cochonnerie pas cochonceté. Demain, toujours pour éviter les cochoncetés, je vous causerai cochonnaille ! Quand je pense qu'il y a encore trois mois de débat politique, ben dites donc, heureusement que dans le cochon tout est bon, ça me fera des sujets de conversation !

Ou que c'est que j'ai mis

mes lunettes roses ? Je sais pas vous, mais moi, regarder le monde sans filtre, je peux plus !

mardi 24 janvier 2012

Je n'avais pas trouvé assez de boutons de la bonne taille, mais j'aime aussi le recyclage (suite de la description partielle du manteau d'une rêveuse)







Alors voilà, boutons trouvés, boutons récupérés, parfois griffés (comme le rouge) ou cabossés par la vie, disparates, désaccordés, parfois même pas ronds, triangulaire et même tout à fait patatoïde (en corne) pour l'un d'entre eux. Il y en a un vert acidulé comme un bonbon, on en mangerait !
Des boutons ré-assemblés, parce qu'au fond, même en un seul exemplaire, alors qu'il m'en fallait dix. Ces boutons là pouvaient bien encore jouer leur rôle. A savoir, câliner une boutonnière pour tenir mon petit corps à l'abri de l'hiver...
J'en ai rajouté deux qui ne servent à rien, ils sont là pour rappeler que les choses inutiles sont belles aussi et peuvent bien être détournées. Ces deux boutons là, sont sur mon manteau par affection et poésie. Tout d'abord, j'ai cousu un poisson de nacre rouge, parce que ce cher Walrus m'y a fait penser hier et que ce poisson méritait bien de s'aérer un peu et de sortir de son bocal (c'est un peu surréaliste, un peu fantasque, j'aime !) et aussi une petite maison verte, elle me fait rêver et j'y trouve refuge quand je mesure à peine deux millimètres.
J'aime beaucoup cet article, c'est rare, alors je le souligne, je l'aime parce que j'ai perdu un bouton et c'est cette chose un brin enquiquinante, de prime abord, qui m'a fait considérer et rafistoler mon manteau sous l'angle de la métaphore et de la seconde chance. J'aime bien cet article !
Ah, j'oubliais, j'en ai cousu un à l'envers, après tout s'il a envie de ne pas montrer sa face et de la blottir sur le tissu, il peut bien être monté à l'envers !

lundi 23 janvier 2012

J'ai perdu un bouton (description partielle du manteau d'une rêveuse).

un bouton de mon manteau vert, un vieux manteau pas usé, chaud et décontracté, je l'avais payé 100 francs, il y a longtemps donc, au siècle passé, à l'époque d'une autre monnaie. Oh, je ne vous dis pas le prix pour ouvrir la vanne du : 'avant c'était pas cher, c'était mieux, tout ça'. On est ici, maintenant et ici maintenant, j'ai un manteau vert auquel il manque un bouton, peut-être que quelqu'un dans la rue s'est penché pour ramasser mon bouton qui est donc devenu par le coup son bouton. Peut-être même que de retour chez lui, il l'a mis dans un bocal en verre, tout rempli de boutons comme je le fais. Je ramasse tout un tas de choses par terre. Quand je marche dans la rue, j'ai le nez par terre et la tête en l'air, ce qui fait que j'ai un bocal à boutons presque rempli (notez que ça ne veut rien dire, un bocal, c'est vague : 20 ml, 2000ml ? Je ne sais pas, il faudra que je le remplisse d'eau et que je pèse pour voir, je vous dirai).


mettre une photo de bocal à bouton ici

J'ai vidé mon bocal-à-boutons et je n'ai pas trouvé un lot appareillé de boutons pour réappareiller mon manteau vert (et déjà j'imagine mon manteau ancré au port prêt pour l'appareillage).
Hors, tout un lot de boutons neufs, ça vaut bien plus que le prix du manteau à l'époque de sa prime jeunesse, alors ma foi, je vais changer tous les boutons, oui tous, mais j'en mettrai un différent par boutonnière. Mon manteau sera rafistolé aux boutons trouvés, je trouve ça poétique et si ça se trouve je reperdrai un bouton trouvé jadis dans la rue et ce bouton sera ramassé par son premier propriétaire...

dimanche 22 janvier 2012

Mes amis, ne soyez pas inquiets !!!

J'ai juste mis ce blog en mode vacances. Pour les aspects "tissage d'histoires" (courtes, les bouquins, c'est plus pour moi, trop long, trop fatigant, je suis tombée malade à écrire le dernier, eh oui !), les travaux plastiques, j'aurai une mailing liste pour donner des news, quand il y en aura, pour l'instant, Miss Alice, vous causera quotidien quand miss Sandrine ne sera pas à l'atelier ou ailleurs pour donner vie, si possible, à un ou deux trucs qui lui tiennent à coeur. La création, surtout lorsqu'on veut qu'elle vive dehors le plus longtemps possible, n'est pas une chose qui nécessite qu'on y sème le doute à sa naissance. J'aurais plutôt besoin d'encouragements et de soutiens, mais j'ai remarqué, et ce depuis le Dautenbon (ça commence à remonter), que c'était les critiques négatives qui fusaient plus facilement que le reste. Sans causer des jalousies (je me demande bien de quoi : à 36 berges et en 6 années de création, j'ai quand même pas construit et gagné beaucoup, m'enfin, c'est comme ça). Et je ne vous cause pas des conseils donnés, non en fonction de la femme que je suis mais de ce que les autres auraient fait à ma place. V'là un truc qui me gave ! D'autant que des conseils, je suis assez grande pour aller en demander à des personnes qui sauront me causer en nuançant leurs dires. Et qui ne me voient pas comme une femme qu'on peut ou qu'on doit dominer mais me traitent sur un pied d'égalité. Voilà qui m'importe !
Comme les douloureux événements que j'ai vécu il y a deux ans (si je ne les raconte pas, c'est que je ne veux point en parler, désolée pour les curieux) m'ont mise le cul par terre, démontée pour ne pas dire pulvérisée et que je ne suis pas du genre "ce qui ne tue pas rend plus fort" (non, d'ailleurs, les forts ne m'impressionnent pas beaucoup, j'aime les sensibles) ni du genre à rester dépitée le cul par terre (où alors pas longtemps), non je suis du genre "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" et les métamorphoses rendent fragiles (et prennent du temps !). Le sachant (et étant frappadingue, certes mais point hérétique), je me préserve un peu, loin des vraies méchancetés et des maladresses qui font mal aussi, c'est comme ça. Même si on me dit toujours : "T"as qu'à t'en fiche". Ben oui, y'a qu'à, c'est bien connu.
Comme je ne peux pas demander aux gens de me préserver systématiquement, d'être nuancé ou de se mordre la langue, même quand je leur fournis des explications, je préfère agir en retrait le temps de remuscler la confiance que je devrais avoir en moi. Les doutes, réveillent l'angoisse, qui réveille les cauchemars. Alors oui, je sais, les artistes sont souvent maso, moi, perso, je ne ressens aucun plaisir à souffrir, au contraire même !! Et ce que je fais en ce moment, c'est simplement me préserver un brin pour construire parce que je me préfère, et de loin, sensible plutôt que planquée dans une carapace. De toutes façons, je ne peux guère en avoir une, j'ai essayé maintes fois et je me sens enfermée. Je suis faite pour avoir l'esprit libre et le cœur attaché aux gens que j'aime.

J'ai métamorphosé ce blog pour garder contact avec vous, voilà tout.

vendredi 20 janvier 2012

Fais le beau, donne la patte

Un peu cabot ce chat, non ?

Chez nous ça regaz !

Après des allers et venues gaz de France, chauffagiste, gaz de France, finalement c'était le détendeur du compteur et pas la chaudière ! A l'heure où j'écris ses mots le ballon d'eau chauffe.
Fred, qui était exceptionnellement en congés, est content, ça lui a fait de la visite et de l'occupation !! Et on a pu épargner de la vaisselle sale, tout un évier bien rempli, j'avais cassé quelques bols, les rescapés auront peut-être eu le temps de faire des petits !

Chez nous, ça ne gaz plus

ce qui veut dire pas de chauffage au réveil, ça fait frisquet, on va rester confiner dans la salle à manger, heureusement on a une cheminée et du bois (l'un n'allant pas sans l'autre), on a passé un hiver à la regarder éteinte et vous savez quoi ? Ben, ça ne réchauffe pas !
Pour la cuisine, pour une fois mon boulot va nous sauver la mise, j'avais récupéré une plaque de cuisson électrique pour mes ateliers papiers banane itinérants. Et une marmite d'eau chaude pour la toilette de Fred, une !
Alors, ça ne gaz plus certes, mais ça chauffe quand même ! C'est la période, un petit bonheur n'arrive jamais seul. La vie quoi.

jeudi 19 janvier 2012

Rodéo fini et loi des séries avec exception exceptionnelle (au singulier, une seule, faut pas déconner non plus). Mes titres me consternent

Cet endroit, contrairement aux apparences sommaires et peu accueillantes, sera juste un lieu pour parler du quotidien hors créatif, ça c'est pour la partie de titre rodéo fini, pour la partie loi des séries avec exception exceptionnelle, voici :
Alors, hier l'alimentatin de mon netbook a rendu l'âme, je vous avait parlé du frigo (je ne me lasse pas de la joie d'avoir une armoire (pas design, pas grande, pas in, pas out non plus, qui fasse du froid !). Avant lui y'avait eu le four traditionnel (Alors nous avons dû changer le four et la plaque, parce que le four tout seul était hors budget alors que le four plus la plaque étaient dans nos prix, eh oui ! La logique de la société de consommation me déglingue, mais bon, j'avais besoin d'une plaque pour cuire le papier dehors, l'occasion faisant le couillon (c'est le mot qui me vient quand il faut consomme, j'ai donc eu ma palque de cuisson dans le jardin.))
Avant le four traditionnel, le lave linge avait lâché, en mode tambour plein, je m'étale par terre, sinon, c'est pas rigolo. Après notre frigo, c'est maintenant au tour du micro-ondes et là, accrochez-vous au pinceau, asseyez-vous, enfin faites ce que bon vous semble pour ne pas être estomaqué ou tomber le cul par terre :  oh, miracle et contre toute attente, il y a un espoir de changer une pièce qui ne coûterait pas plus cher qu'un modèle neuf, dites donc ! Punaise, dans notre société de consommation y'aurait encore un truc qu'on peut réparer pour le principe, sans se dire "on est vraiment cons, un neuf c'est moins cher !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!" Non, je ne me suis pas endormie sur la touche exclamative, je n'en reviens pas !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Tout ça pour vous dire que j'ai branché un clavier à mon tout premier netbook qui a une alimentation en parfait état de marche mais dont le clavier est fichu (pour excès de nettoyage ! L'informatique n'aime pas le nettoyage de printemps !!!). J'étais crevée et je me demande encore pourquoi, au lieu de me reposer, j'ai voulu laver mon clavier, le mystère reste entier, je pourrais faire une thèse sur ma façon de créer et pourquoi je le fais, mais sur le ménage, j'ai aucun élément de réflexion !!! Étonnant ? Oh que non ! Le ménage même y réfléchir, j'aime pas ça !

Explications

cette nuit j'ai dormi deux heures
Deux heures peuplées de cauchemars, c'est comme ça, c'est ma vie (j'en ai ras le derche, mais je n'y peux rien). Expliquer ce qui s'est passé dans ma boite mail, hier ? Oh, ça ne servirait à rien, pour essayer de me faire comprendre faudrait que j'écrive une biographie et encore, raconter ma vie n'a jamais été une solution.

Il n'y a pas une once de mon intériorité consciente que je n'ai pas fouillée, peut-être que le problème, c'est que je connais pas vraiment mon histoire que je me trainerai comme ça jusqu'au bout. On ne m'a pas vraiment donné la vie, je pensais que j'arriverai à la voler, mais non. Je vois bien que j'ai développé une sensibilité trop, je sais pas quoi et que j'ai des carences affectives qui sont là et qui me pourrissent la vie, je progresse mais jamais assez, faut croire.

Geindre ? non, ce n'est pas ce que je fais, je n'ai pas dormi, pourtant depuis quatre heure du mat' je prends ma vie en main. Pourquoi ? Parce que j'y crois encore ? Non, je n'ai plus ce genre d'optimisme... Juste pour ne pas sombrer, au fond la colère, la tristesse, la peur, ce sont des moteurs aussi, ça mène nul part, mais l'important au fond ce n'est peut-être pas d'aller quelque part. Ma grand mère disait : on ira tous dans la terre à patates.
Là-bas pour elle, c'était une terre d'égalité, c'est vrai qu'au cimetière, quelque soit la taille du caveau, on n'est que cendres et poussières, vagues ossements, peut-être faut-il en être conscient pour vivre, même quand la vie ne veut pas.
M'en fiche, je suis triste, épuisée mais après la pluie, y'aura une éclaircie. C'est la vie. La météo s'est accordée à mon humeur, bizarrement ça me console !

Désolée pour le visuel

un autre suivra, quand je me sentirai inspirée pour ça.

Le taureau par les cornes

Bon, vous aurez remarqué peut-être ou pas mais désormais mes messages de blog seront signé Miss Alice D, pour tout un tas de raison mûrement réfléchies. J'ai pas dormi de la nuit tellement j'y ai réfléchi ! Et y'aura du changement de façade sans doute à moins que je n'aille squatter mon ancien terrier...
Faut que je réfléchisse !
J'ai à peu près mille choses à faire, alors j'y file.

dimanche 15 janvier 2012

Dimanche à l'atelier

je tripatouille la matière... et je fais quelques croquis, j'ai perdu la main, je dois dire, mais j'ai retrouvé le plaisir de faire ! Et puis ? Et puis c'est tout pour l'instant, bonjour chez vous et beau dimanche !

vendredi 13 janvier 2012

Il fait enfin froid ! Ben, oui, les gens rêvent d'été et moi de gel !

Non que j'aie acheté un terril et que je sois devenue marchande de sport d'hiver, mais voilà des semaines que je guette le thermomètre, histoire de coller une glacière dehors en attendant d'avoir un frigidaire qui fasse du froid, toujours pratique cette option là ! Et enfin, ce jour est arrivé.

M'enfin le frigo est vide et on nous livre le nouveau demain !! C'est ballot, vous trouvez ? Nous on est même pas étonnés, on a généralement ce qu'on veut quand il est trop tard ou presque. Bon, comme on a de l'humour, ça nous fait toujours marrer ou sourire, c'est déjà ça !! Et puis, à partir de demain, on va pouvoir se taper le luxe de faire les courses une seule fois par semaine ! ça c'est ce que j'appelle une bonne nouvelle !! Et une bonne nouvelle n'arrive jamais seule... J'ai hâte de savoir qu'elle sera la seconde !!

jeudi 12 janvier 2012

Mission impossible et vague considération sur le clair de lune à Maubeuge

Ranger mon atelier, bureau, réserve (le tout dans une seule pièce).
Bon j'aurais pu me défiler en me disant qu'à l'impossible nul n'est tenu, mais je suis mon propre patron et je suis ma propre ouvrière, autrement dit, je peux pas me défiler et ne pas m'obéir. Je pensais me syndiquer, mais au vu de l'actu, je me dis que si je me file des pots de vins, je vais finir par me saouler toute seule et boire seule, c'est pas dans mes habitudes, j'aime bien trinquer. 
Alors, mon atelier c'est un peu le capharnaüm croisé avec la jungle. Sauf que le seul danger est de marcher sur une punaise qui tombe toujours du mauvais côté (mais non pas celui de la confiture, celui qui pique), une mère éléphant n'y trouverait pas ses petits et pour cause, y'a pas la place pour loger un seul éléphanteau, alors plusieurs ! Et puis j'habite assez loin de l'espèce animale. Le zoo de Maubeuge, c'est pas la porte à côté (et le clair de lune n'y est pas si terrible que ça, je tiens à le signaler ! Et rouler les r est beaucoup plus palpitant que de regarder le lever de lune sur la Sambre maubeugeoise et aller aux fraises bien plus délicieux). Mais qu'est ce qu'elle raconte ?

"Je suis allé aux fraises
Je suis rev'nu d'Pontoise
J'ai filé à l'anglaise
Avec une tonkinoise
Si j'ai roulé ma bosse
Je connais l'univers
J'ai même roulé carrosse
Et j'ai roulé les R
Et je dis non, non, non, non, non
Oui je dis non, non, non, non, non, non, non, non, non

Tout ça n'vaut pas
Un clair de lune a Maubeuge"

Ben quoi ? J'ai la culture que je peux !

mercredi 11 janvier 2012

Avez vous déjà essayé de boire une aspirine effevescente avant qu'elle ne soit tout à fait dissoute ?

Bon, là, vous allez me dire : "non" (en pensant sans doute : "qui pourrait avoir une idée pareille !"), et je vous assure que vous êtes passé à côté d'une expérience pas très agréable, certes, mais instructive ! Comme je suis sympathique, dans la plupart des cas (mais pas toujours, vous allez voir ce que vous allez voir !), je vais vous livrer,  non le compte rendu de la chose, mais la conclusion :
IL NE FAUT PAS BOIRE avant que tout soit bien effervescé ! NON, il ne faut pas !
Oui, une telle vérité est si estomaquante qu'ils n'osent même pas l'écrire sur l'emballage, ni même sur la notice, avec ses douze pages d'effets secondaires, même en tout petit-petit-minuscule. Faut dire que jamais, ils n'auraient pu imaginer que la dernière imbécile venue le ferait, oubliant que les cons osent tout et que c'est même leur marque de fabrique ! Mais je m'égare, je noie le comprimé pour vous filer la migraine (c'est là que je prouve que je ne suis pas toujours sympathique).
Et pourquoi fais-je ceci ? Parce qu'en ce moment, j'ai la cervelle en effervescence. Euh, non, ce n'est pas douloureux, (merci de vous inquiéter). Alors pour pouvoir boire mes mots dans un avenir proche ou lointain (c'est dans ce but que je vous donne mal à la tête avec mes propos incongrus), il va falloir attendre que j'ai achevé d'effervescer.
Comment ça marche ? Mais c'est tout simple. Ma cervelle s'est d'abord liquéfiée (de microbe en microbe, j'ai eu la tête comme une citrouille (ce qui ne signifie en aucun cas que je me sois choppé la grosse tête !), puis (toujours de microbe en microbe), j'ai eu le cerveau comme une soupe. Ensuite, une idée est venue se fragmenter et se dissoudre tout en libérant du gaz de carbone, (ne le répétez pas, sinon, je vais avoir la brigade du grenel de l'environnement aux fesses !) et un principe actif !

En fait, je dis ça, mais je ne sais pas bien ce qui se passe dans ma caboche, j'ai juste noté en six ans de vie créative que les gens aimaient beaucoup avoir des explications, alors j'en donne avant qu'on m'en demande, histoire de ne point être soumise à la question ! Quelle torture ! (Ouais, je lai déjà faite, mais je ne m'en lasse pas :-D).

mardi 10 janvier 2012

Ah, eh, oh, hein bon (j'avais pas vraiment de titre, celui-là fera bien l'affaire) en réalité j'ai trouvé un titre bien meilleur (à mon sens, qui n'est toujours pas le sens commun) mais je vous laisse le premier quand même !!) L'autre titre ? Trouver son cheval.

Trouver son cheval, je tenais ça d'un conteur, dont j'ai oublié le nom, et je le regrette, j'ai raconté cette histoire maintes fois, mais je ne sais plus si je l'ai fait en blog. Alors voilà :

Un petit garçon regarde, mettons Rodin (il faut que ce soit un sculpteur) qui burine, martèle, polit et tutti quanti (j'aurais peut-être dû choisir un sculpteur italien ?) et puis pose ses outils. Et là le mioche lui demande :
- Mais comment tu savais qu'il y avait un cheval à l'intérieur ?

Pour moi, le sens de la vie c'est ça. Eh oui, pour être heureux, il faut trouver son cheval (et ne pas faire cavalier seul, enfin ça c'est une variante personnelle).

Alors, il y a deux ans, un mois, quatre jours moins une heure, la vie m'a désarçonnée. Mon cheval a pris le mors au dents et s'est carapaté. Le cul par terre, je me suis relevée. J'ai trébuché maintes fois (je suis obstinée, un homme c'est fait pour être debout et une femme est un homme comme les autres, si, si, l'impératrice? Vous préférez Oui, oui, why not ?)
J'ai tourné en rond, courru dans tous les sens pour essayer de retrouver mon ancien cheval, pour m'apercevoir que j'étais désormais trop abîmée pour encore tenir les rennes d'un cheval de bataille.
Déprimée, un brin et à ma façon, je me suis bottée les fesses pour aller à pieds (je ne sais pas si y'a un 's' mais j'ai deux pieds, c'est incontestable). J'allais à pieds parce que je suis trop fauchée pour une auto, les gens me croient écolos et je m'appelle pas Léon, râpé pour le semi remorque. (Quoi ? Les camionneurs ne portent pas tous ce prénom ? Mince alors ! ), M'enfin je m'égare, parfois on ne l'attend plus et on se retrouve narines à naseaux avec un tout nouveau dada. En selle ! En ménageant sa monture, of (cheval de) course, qui veut voyager longtemps... vous connaissez...

Alors, je ne sais pas, encore, si je vais déménager de blog, de toutes façons si vous me suivez depuis tout ce temps, vous viendrez ailleurs, n'est-ce pas ? D'autant que voir une mule ascendant chamelle enfourcher un dada, c'est suffisamment cocasse et vous aimez le cocasse, si, si. Et puis si ça se trouve vous pourriez en être de mes balades à cheval... Si, si ( l'impair actrice ? Non, non, l'impair à tord) .
En fait, je vous parle cheval alors que la bonne métaphore eut été "de train en train"... mais bon, si vous veniez pour la logique, vous ne viendriez plus depuis longtemps ! Explications au prochain numéro, ou au suivant, enfin un jour quoi :-) Le titre sera alors De train en train.

Vous n'avez rien compris à ce billet ? C'est normal !! Vous avez compris ? Vous pourriez m'expliquer, siouplé ? ..-D

lundi 9 janvier 2012

Tiens, le blog est parfois indispensable...

...je fouille pour trouver de quoi meubler mon avenir (la nature a horreur du vide, et, bon, je suis parfois trop nature :-D) et il se trouve que mes choix me conduisent vers des trucs qui disent : "veuillez communiquer l'adresse de votre blog". Un signe vous croyez ?
Ma foi, si ça se trouve, je vais encore venir vous enquiquiner !

dimanche 1 janvier 2012

Horoscope et mot de la fin (prévisions de Chouravie...)

pour les natifs des premier, deuxième, troisième et quatrième décans, de tous les signes mais surtout du vôtre. Cette année, vous l'aurez sans doute constaté, rime avec BOUZE ! Marcher dedans porte bonheur, alors nager dedans, imaginez donc ! Qui plus est, la constellation de la grande casserole rencontrera la conjoncture de la betterave en lune montante, je puis donc affirmer sans me tromper que cette année, les navets ne manqueront pas de courage (ni de cinéma), que les indésidérables feront chou blanc et que les petits légumes gentils et sympas feront quant à eux leurs choux gras, le poète et le jardinier ne manqueront pas de radis. La chasse aux cornichons étant officiellement ouverte, ils s'occuperont de leurs oignons sans vous prendre le melon. Toutefois, quelques lancés de tomates seront sans doute à prévoir pour les remettre à leur juste place, probablement en avril-mai.
Amis poireaux, méfiez-vous de l'oignon : il vous pompera votre sève et vous végéterez à ses côtés. Jolies courgettes vous ferez d'heureux mariages avec les dahlias en émoi. Rassurez-vous monsieur le maïs, cette année le haricot vous choisira pour rame et vogue la galère donc !

Eh bien il ne me reste qu'à vous souhaiter un joyeux potager et une bonne salade. Joyeuses soupes à tous !