Photos : Alice Duffelcocotte et Paula Rhoïde.

vendredi 30 septembre 2011

Avant...

je fichais de bonnes corrections à mes histoires, maintenant je les soigne de leurs fautes... (J'ai arrêté le "qui aime bien châtie bien", vu que je préfère qu'on m'aime sans qu'on me châtie, pour passer au "plus fait douceur que violence", qui me sied mieux au teint). Enfin d'une partie de mes fôtes, je ne suis pas encore tout à fait réconciliée avec la grammaire et l'orthographe, j'y vais en douceur... Mais je dois avouer que j'ai pris l'autre jour du plaisir à me plonger dans le Grevisse : saperlipopette  (ou salopri lopette pour les routards intergalactiques) ! Que m'arrive-t-il ? :-D

mercredi 28 septembre 2011

Les enfants sont adorables (mais c'est sans doute grâce à nous). Oui, je suis un brin cynique, là...

Vous connaissez ce petit jeu, auquel vous avez peut-être joué, déjà...
"Je te tiens, tu me tiens par la barbichette..."
Ben moi, ça me choque... Comment ça, il ne me faut pas grand chose ? M'enfin tant pis, j'assume. Je ne peux pas m'empêcher de me demander : c'est quoi ce jeu, sérieux ?
Alors comme ça, celui qui rit en premier se prend une beigne ? Le second, qui garde son sang froid, son pince sans rire ou je ne sais quoi, une caresse ?

Bon, peut-être que je suis choquée parce que je suis plutôt du genre à me fendre le cigare et qu'en matière de rigolade je préfère partir en premier et arriver bonne dernière... Et oui, je ne peux que constater que dans la vie jusqu'ici, je me suis pas mal ramassé de châtaignes (c'est que ça pique et que ça fait mal, les bogues, quand ça tombe sur le coin du crâne ! Du coup ça fait réfléchir...). De là à voir un lien de cause à effet... il n'y a qu'un pas que mon esprit (allant de la terre à la lune en moins de deux minutes et à cloche-pied, s'il vous plait) franchit en un temps record (et une pierre à la main).
Je me demande donc (avec sérieux) si, si on tire la poire plutôt que de se la fendre, la vie nous caresse dans le sens du poil et sans pépin ? Quelque soit la réponse, je prends le parti (bientôt les élections, ça ne vous aura sans doute pas échappé) d'en rire.

Il n'empêche que je m'éloigne de mon propos qui était (comme vous ne l'auriez peut-être ou sans doute pas deviné) : les enfants ont parfois des jeux bizarres (et encore, je ne parle pas des comptines qui consistent à ébouillanter (par exemple) sous l'oeil des messieurs, bourreaux consentants apprenant en un couplet à torturer la souris verte).
Une constatation pour vous introduire une photo de Raymond Depardon prise à Berlin, alors qu'il avait 19 ans (ça remonte un brin, il est né en 42), il a observé les mômes toute la journée et à quoi jouaient-ils ? Au "mur" au pied du "vrai mur"...

Je me demande si les adultes ne leur montreraient pas un brin le mauvais exemple... Je vais encore me faire des amis, moi, aujourd'hui... Mais, normal,  j'ai ri en premier ;-D

mardi 27 septembre 2011

La photo la plus tirée au monde

prise sans trucage, en 1932 au 69ème étage, lors de la construction d'un building (General Electric) de 70 étages par Charles C. Ebbets (photo tirée à des millions d'exemplaires (cartes postales, posters...) attribuée en 2003, il est mort en 1978... Gloire posthume donc).
A la fois graphique et pleine de chaleur humaine. J'aime. Oh, je suis pas la seule : on est des millions ! Cette photo me file l'impression d'être nouée à une grosse partie de l'humanité, dites donc ! Je sais pas mais, par les temps qui courent, ça me fait du bien.



mercredi 21 septembre 2011

Grasse matinée à Bruxelles

où j'imagine que les cafés, viennoiseries, petits fours vont bon train (enfin d'un train de sénateur), tandis qu'on se demande comment renflouer les banques, les banques oui, mais les alimentaires non : moi, ce matin, j'ai eu envie de relire la grasse matinée, mais de Prévert, que je vous retranscris ici en italique famélique :
La grasse matinée                      
Il est terrible
le petit bruit de l’œuf dur cassé sur un comptoir d'étain
il est terrible ce bruit
quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim
elle est terrible aussi la tête de l'homme
la tête de l'homme qui a faim
quand il se regarde à six heures du matin
dans la glace du grand magasin
une tête couleur de poussière
ce n'est pas sa tête pourtant qu'il regarde
dans la vitrine de chez "Potin "
il s'en fout de sa tête l'homme
il n'y pense pas
il songe
il imagine une autre tête
une tête de veau par exemple
avec une sauce de vinaigre
ou une tête de n'importe quoi qui se mange
et il remue doucement la mâchoire
doucement
et il grince des dents doucement
car le monde se paye sa tête
et il ne peut rien contre ce monde
et il compte sur ses doigts un deux trois
un deux trois
cela fait trois jours qu'il n'a pas mangé
et il a beau se répéter depuis trois jours
Ça ne peut pas durer
ça dure
trois jours
trois nuits
sans manger
et derrière ces vitres
ces pâtés ces bouteilles ces conserves
poissons morts protégés par les boîtes
boîtes protégées par les vitres
vitres protégés par les flics
flics protégés par la crainte
que de barricades pour six malheureuses sardines....
Un peu plus loin le bistro
café-crème et croissants chauds
l'homme titube
et dans l'intérieur de sa tête
un brouillard de mots
un brouillard de mots
sardines à manger
oeuf dur café-crème
café arrosé rhum
café-crème
café-crème
café-crime arrosé sang !! .....
Un homme très estimé dans son quartier
a été égorgé en plein jour
l'assassin le vagabond lui a volé
deux francs
soit un café arrosé
zéro francs soixante-dix
deux tartines beurrées
et vingt-cinq centimes pour le pourboire du garçon.
Il est terrible
le petit bruit de l’œuf dur cassé sur un comptoir d'étain
il est terrible ce bruit
quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim .
Ouais, je sais, ce billet, il est pas gai... Et en blog on se doit d'être plutôt drôle, mais y'a vraiment des jours ou je peux pas rire de tout, parce que je suis quand même un peu n'importe qui voyez-vous.

mardi 20 septembre 2011

Photo brouillon de ma récolte d'éléphants

roses forcément... Oui, c'est l'automne, saison où les éléphants tombent des arbres en se perchant sur leurs feuilles, c'est bien connu. Comment ça vous n'en avez jamais vu ? Peut-être parce qu'ils ont, à peu de choses près, la taille d'un scarabée. Il faut bien faire attention de ne pas les écraser. Aujourd'hui, j'en ai récolté cinq !


Découpage, récup.

lundi 19 septembre 2011

Graine d'Arsène



 Hier matin dans mon jardin, bientôt mûr à point : un petit escargot prénommé Arsène...
Je l'imagine déjà cambrioler mon jardin de ses perles de rosée, en laissant des mots doux aux brins d'herbes et aux fleurs. Je ne vous dis pas sur quelle plante il est niché, vous l'aurez deviné...

samedi 17 septembre 2011

Après le billet à chaud, un billet à froid

Spéculoos était un lapin comme je n'en ai jamais connu. Il avait un clapier aménagé avec plusieurs caisses à vin trouées. Il pouvait aller de l'une à l'autre et s'y cacher. Oh, ça ne résistait pas à la venue d'un furet. Les caisses sont toutes souillées du sang de mon petit lapin qui aimait beaucoup les cunifloc, mais préférait et de loin les câlins, toujours à venir vers nous, nous faire la fête. Son enclos était assez grand, couvert par le dessus pour éviter que les chats aillent lui chercher des noix. L'hiver, il sautait dans la neige, il adorait les 'chus', des berces en réalité, et les fleurs de trèfles et de pissenlits, Fred le regardait manger et chantonnait la chanson de Joe Dassin : 'la fleur au dent s'était tout ce que j'avais", ça nous faisait marrer. Des fois, on lui faisait un câlin à quatre mains, il était content, moi j'étais fascinée par ses oreilles tombantes et son petit oeil  torve, je l'avais imaginé philosophe, m'enfin maintenant il n'a plus de cerveau.
Lorsque petit homme me l'a offert, il était tout seul dans son enclos de verre, déjà gros, il est venu se coller à la vitre, c'est comme ça que ce lapin et moi on est rentré ici. Bien sûr il était déjà vieux pour lui apprendre des tours mais c'était pas grave, on l'avait sauvé d'une mort certaine, m'enfin on avait pas pensé au furet putoisé, qu'un adulte ou un môme irresponsable à du lâcher sans le surveiller. Pourtant ce lapin était un miraculé, il avait fait a priori un AVC, mais il avait récupéré, envie de vivre, sans doute, mais bon, comme dirait l'autre c'était son heure et quelle triste heure.
On a appelé la SPA, qui ne prend pas les furets, alors on a dû appeler les ch'tis furets qui ont demandé si on avait de quoi nourrir la bête. Elle a un cerveau dans la panse, ça suffira bien, d'ici à ce qu'ils débarquent en faisant un topo sur ces bêtes adorables, moi tout ce que je vois, c'est mon lapin, la boite crânienne ouverte et la bête le ventre plein de cet adorable lapin.

la vie, je vous jure, c'est vraiment une sacrée chienne

Notre lapin s'est fait bouffé par une fouine, il a la cervelle creusée, point. Elle a dû venir juste pour le plaisir de le tuer. Je suis triste, mais bon une claque de plus ou de moins, la vie continue, hein ?
Ben non, c'est même pas une fouine comme je le croyais ! Un furet, tranquillement dans l'enclos encore, un caprice de mioche, j'imagine, acheté puis relâché dans la nature, ou un truc de chasseur pour faire sortir les lapins de leur terrier. Pouah !

Râpé pour le BTS, priorité à l'estomac, l'enfer, le paradis, tout ça... Bref : article en vrac !

Le programme ne cadre pas avec mes attentes, et puis faut dire que devoir me remettre au niveau scientifique d'une terminale S me file l'impression d'avoir les yeux plus gros que le ventre.
Éventuelle possibilité de boulot, la seule compétence étant de résister à la pression pendant douze mois au tarif smic. Pour un truc palpitant (enfin pour moi, chacun ses goûts), je ne dis pas, mais dans une administration... sous pression... je serai fichue de faire une étincelle qui ferait tout sauter :-D
Bon, trouver une nouvelle solution. La vie est une vraie aventure de tous les instants, dites donc !
Tout à l'heure nous avons une prise de contact pour devenir, petit homme et moi, guides nature volontaires (on a un fil d'Ariane chacun (qu'on emberlificote depuis passé 17 ans, pour vaincre les minotaures, à deux on est plus fort), on est très nature et assez volontaires quand on a envie, sinon, on est mule et chameau) à la salle des fêtes de Gussignies. Ce qui veut dire, dans notre esprit qui pense d'abord par l'estomac : Cuvée des Jonquilles et Saint Médard (deux bières brassées sur place).
Tiens, en parlant d'estomac : demain, on voit, au marché à la ferme, Monsieur et Madame Roger, éleveurs de viandes. On se marre à chaque fois qu'on les voit.
Je sais pas vous, mais nous, on côtoie de plus en plus de végétariens, ou de pesco-ch'sais-pas-quoi. Chacun ses religions, je m'adapte, cuisine en fonction, mais j'ai un poil de bobo avec les argumentaires sur les intérêts du végétarisme et de l'élevage piscicole (qui, en terme de ravages, n'est pas en reste). Généralement je me tais, puis je finis par dire, si la conversation dure trop longtemps, que nous, on a choisi de réduire notre consommation et de faire vivre nos sympathiques éleveurs locaux qui font pousser leurs produits lentement (je suis pas adepte de l'élevage intensif) et possèdent, qui plus est, un humour un poil décapant (Ah monsieur Walrus, il te plairait, à n'en point douter !). Ils feraient quoi, ses braves gens, si on leur ôtait ce métier qu'ils aiment tant ?
C'est un autre genre de militantisme après tout... Je dis pas que j'ai raison et j'essaye de convaincre personne, nous on vit comme ça, c'est tout.
De toutes façons, je pense d'abord par l'estomac, c'est ma faiblesse à moi... Tiens, je me demande si l'enfer est rangé par péché capital... Dans la salle de la gourmandise, je m'imagine faire un éternel banquet avec d'autres acolytes de mon acabit : quel supplice ! Nan parce que manger quotidiennement le corps et boire le sang d'un type qui se laisse crucifier par son pater (noster), même de façon symbolique, même sur un petit nuage (oui même si c'est un cumulus), ça me coupe l'appétit, dites donc.

jeudi 15 septembre 2011

bon ben

si c'est Albert qui le dit...
"L'imagination est plus importante que le savoir"
ma foi je vais délaisser un brin mes cours pour aller me fourrer la plume dans les histoires :-D

mercredi 14 septembre 2011

PS : Euh je m'aperçois

au ton de mon précédent billet et au fait que je sois une mule (nullipare donc, physique ou psychique, au fond peu importe, c'est pas réparable), qu'on va m'imaginer mégère, mais c'est pas parce que je veux pas me reproduire que j'aime pas les gosses, c'est les gens insupportables que j'aime pas, petits ou grands, c'est comme ça. Je vois pas pourquoi tous les gosses seraient adorables, sous prétextes qu'ils sont petiots.

Les dinosaures du crétacé et les hommes n'étaient pas faits pour s'entendre

C'est le petit fils d'un de nos voisins. Lointain, mais pas assez, qui m'a soufflé ce billet...
Il s'obstinait à imiter le cri de la flûte à l'agonie. Petit homme et moi priions de concert pour abréger les souffrances de l'instrument. M'enfin prier quand on est athée, c'est comme pisser dans un violoncelle qui, cela dit en passant, en a plus qu'assez qu'on le prenne pour des gogues.
Alors, dans mon esprit, le cri du pipeau à l'agonie ressemblait peu ou prou au cri du cochon qu'on égorge, mais que nenni que non ! Cet adorable bambin expliquait (d'une voix qui porte par delà les clôtures) l'autre jour à sa petite frangine (qui marche dans les traces de son frère, un cran ou deux au dessus dans les aigus) que c'était, en fait, le cri du T-rex.
Je peux donc affirmer avec une absolue certitude que l'homme n'était pas fait pour s'entendre avec les dinosaures du crétacé, cré non de non ! Ou alors, dans un élan naturel de ne pas se les faire briser menu (les oreilles, hein ?), l'homme serait devenu sourd.
Et là, si tu veux, tu peux (ben, oui, je te tutoie aujourd'hui) cliquer sur le lien et entendre, une petite chanson délicieusement ironique, enfin je trouve ! La musique adoucit les mœurs, les miennes ! C'est déjà ça !

mardi 13 septembre 2011

PS : Je suis CONTENTE quand même !

ben oui, j'ai pas décroché le CDD, mais bon, j'ai presque mis en forme un recueil d'histoires en attendant alors je ne suis pas en reste et puis j'ai mon petit âne coloré pour tenir compagnie !

Je suis CONTENTE !!!

Mais non, j'ai pas décroché le boulot, je n'en sais rien encore, et puis un boulot c'est bien (je le concède) mais l'amitié c'est vachement mieux, enfin c'est ânement mieux !
Si je suis aussi heureuse c'est que j'ai un nouveau compagnon depuis ce matin, il est arrivé par convoi postal et j'ai eu le coup de foudre en le voyant, lui et moi on va bien s'entendre : on se ressemble !



Oui, je suis une mule (une bête à manger du foin) à l'instar de celle-là. Dans une autre vie, j'étais un petit âne gris si têtu que même les coups de bâtons et les carottes ne me faisaient pas avancer !
Par bonheur et bonheur toujours renouvelés, la vie m'a brisée et à force de me recoller (après avoir pris soin de décaper et de repeindre les morceaux), voilà à peu près à quoi je ressemble... si l'on sait bien me regarder, ça va de soi ! Mais pour les carottes et les bâtons, rien n'a changé, la devise pour me faire avancer c'est : "plus fait douceur que violence" pourvu que ce soit sincère. Les faux-semblants ça ne prend pas chez les mules. Eh non !

lundi 12 septembre 2011

J'attends... en faisant du camping (mes titres m'effrayent !)

Le nouveau programme du BTS qui m'intéresse se fait attendre, alors, ben j'attends, la vie suit son cours méandrique. Alors, avant de savoir si le programme du BTS cadre avec mes attentes (décidément c'est fou ce que j'attends), je m'éparpille. Mais non je ne suis pas en morceaux, au contraire ! M'éparpiller me rassemble.
Vendredi une copine a envoyé un petit mail discret à Fred pour lui suggérer de me suggérer une offre d'emploi, un petit contrat pour faire un petit boulot, rien de palpitant, mais je n'y vois que des avantages : partir et revenir le soir avec mon p'tit homme, manger le midi avec des copines et, détail non négligeable, avoir une petite paye qui tombe à la fin du mois, y'a bien longtemps que ça ne m'est pas arrivé.
Alors bien sûr c'est la crise, je suis mariée, j'ai pas besoin de bosser (c'est pas ce que dit la constitution mais bon, ça n'a pas l'air important la constitution. C'est pas ce que je pense non plus, mais ce que j'en pense, hein ?). Si ça se trouve, je vais être prise... Allez savoir.
Moi, je ne sais pas, je ne sais rien en ce moment.... Alors, j'attends. Oui, je radote aussi ;-D
Pour patienter, j'ai remodelé un petit recueil d'histoires. Bon d'accord, j'aurais pu faire le ménage à la place, mais je préfère raconter des histoires... Oui, les histoires sont des meubles à aménager l'attente quand on campe dans l'imaginaire.

dimanche 11 septembre 2011

Dormir, rêver, écrire

tout ça pour dire que j'ai passé une bonne nuit et une excellente journée à flemmarder, rêvasser, écrivaillonner. Et puis ? Et puis c'est tout ! Mais c'est déjà beaucoup, n'est-ce pas ? ;-D

samedi 10 septembre 2011

Petit quiproquo de vocabulaire


On pourrait être tenté de croire à première vue qu'il y a un lien entre accommodant et commode...
Ainsi, sous le prétexte qu'une personne est gentille, on pourrait être amené à penser par un raccourci d'esprit qu'elle est gaulée façon femme à tiroirs de Dali, et que dans un réflexe (contre nature mais naturel chez l'homme) de cacher le désordre ou de céder à la volonté de l'ordonner dans un meuble prévu à cet effet, on pourrait ranger dans cette accommodante personne tout et n'importe quoi, surtout et encore plus si ces choses sont bien pliées. Mais que le linge soit sale et en boule ou propre, lessivé (avec de l'adoucissant) et repassé, en réalité, on ne peut pas, ben non.
Chez un psy ? Pas plus chez eux que chez les accommodants. Les psys aident (s'ils sont doués) à trier, laver, sécher, plier, repasser, ranger, le linge, c'est tout. Y'a des amis qui sont plus doué que les psys, parfois. Mais chacun nait avec son trousseau plus ou moins complet, qu'il lave, ravaude et entretient, ou qu'il roule en boule et jette dans le fond d'un tiroir.
Et pour ceux qui naissent sans trousseau ou qui le perdent en chemin ? Quelque part, il existe un métier à tisser, faut le trouver.
C'est triste. Vous trouvez ? Je sais pas, il est des gens qui naissent sans quête et sans questions, tant leur trousseau de satins et de soies est complet... On dirait même que certains sont capables de tout et de n'importe quoi pour le trouer et l'user, histoire, j'imagine, de pouvoir le raccommoder. D'autres s'échinent à trouver le métier et à apprendre à filer le coton de la vie. Dire lesquels, au final, sont les plus heureux ou les plus malheureux, ça... je crois que c'est juste une question de tempérament et que ça réussit mieux chez les gens accommodants pourvu qu'ils ne ne laissent pas transformer en commode.